descriptionRe: Un loup reste un loup
Alec allait lâcher sa flèche. Les cris stridents d'Écho s'étaient amplifiés alors que la prise du loup blanc s'était refermée sur son épaule. Il se débattait toujours avec rage mais Alec le voyait lentement et avec horreur flancher. Il devait lâcher sa flèche. Encore un instant. Réajuster son tire. Viser la jugulaire du loup à la fourrure immaculée. Peu importe si le deuxième loup survivait ou si sa flèche ne faisait que blesser le premier et qu'ils se retournent contre lui. Peu importe s'il était blessé ou tuer. N'importe quoi sauf regarder Écho se faire tuer sous ses yeux.
Alec inspire profondément pour se calmer, puis expire lentement. Ses battements de cœur se ralentissent, son corps se met en rythme avec la terre sous ses pieds. Stabilité, concentration, précision, temps. Il ne raterait pas son tir. Au bout de son souffle, ses doigts se détendent lentement, libérant le tir mortel. À cet instant précis, Alec aperçoit Eileen se jeter dans la mêler. Trop tard pour rattraper sa flèche. Alec donne un violent coup vers le haut avec son arc et la flèche est dévier au dernier instant. Elle file plus rapide que l’œil peut permettre de la voir, passant à moins de deux centimètres de la tête de la louve blanche, puis va se perdre dans la neige au loin.
Alec abaisse son arc, son cœur s'étant remis à battra la chamade. Il court vers le combat, un nouveau cris s'élevant de ses poumons, mais cette fois beaucoup plus alarmé.
Il lui a demander de les retenir, de tenter de le faire, mais pas au prix de sa vie. Saisit d'horreur, Alec vit le corps de la jeune femme se faire secouer, percuté, blessé au cœur de la bataille. Dans la confusion causé par son arrivée, Échoa a réussi à s'extirpé de la prise du loup blanc. Le combat redouble en violence. Echo a arraché de ses crocs le masque de la jeune fille, et pour la première fois, Alec peut apercevoir ses traits. Il n'a pourtant pas le temps de s'y attardé.
La voix d'Eileen lui parvint en dessous des hurlements des bêtes. Alec n'a aucun moyen de lui faire savoir que son arc est déjà baissé. Il était prêt à risquer sa propre vie, mais ne risquerait jamais la sienne. Dans le chaos de la bataille, il était presque impossible d'avoir un tir juste. Il y avait trop de chance qu'elle se retrouve dans la trajectoire de l'arme mortelle pour qu'Alec se permette même d'y songer.
Alec perçoit l'éclat d'une lame, puis du sang coulé. Les loups s'écartent un instant. Eileen a blessé l'un de ses loups. Alec en reste bouche bée. Jamais il ne pourrait blesser volontairement Écho, mais il comprend le geste de la jeune femme. Geste désespérer pour leur sauver tous la vie.
Le Frontalier serre les dents et les poings.
Tu dois trouver une solution, un moyens de les arrêter. Réfléchis, bon sang!
Tout lui semble impossible. Sauter lui aussi dans la bataille, comme Eileen, n'aiderait pas. Utiliser son sabres pour essayer abattre l'un des loups blanc est aussi désespérer qu’inefficace. Il s'agit de loups du nord. Même un Frontalier ne fait pas le poids, tous le savent.
Soudain, un vent d'une grande intensité, sortit de nulle part, se met à souffler autour d'eux. Alec voit les deux loups blanc réagir, reculer précipitamment comme répondant à un ordre. Les loups se défient à distance, oreilles couchées et crocs découverts. Eileen à réussi à les séparer, mais pas entièrement. Couchée sur le sol, le vent se calme déjà. Elle n'arrivera pas à faire durer ces quelques secondes d’accalmie. Alec à alors une idée.
Le Frontalier enpoigne son arc, et alors que l'un des deux loups blanc fait de nouveau un pas en direction d'Écho, Alec encoche une flèche et tire aux pieds du loup. Surprit par celle-ci, le loup fait un grand écart qui l'écarte de son compagnon et le fait reculer d'avantage. S'il parvient à les maintenir à distance, peut-être pourrait-il trouver une solution pour calmer Écho.
Isolé, la louve blanche se retrouve seule face à Écho. Le loup gris ne perd pas une seconde. Sautant en avant, il profite de l'absence du deuxième loup pour refermer sa gueule autour du coup de la louve. Dès qu'Alec aperçoit le loup blanc tenter une approche, il tire une nouvelle flèche, Jamais pour blesser, toujours pour dérivé, retardé. La louve se débat avec force, mais Écho a plus d'expérience. Le loup gris parvient à mettre son adversaire au sol et se dresse au dessus d'elle, queue dressée bien droite vers le ciel, tenant toujours la gorge de la louve entre ses crocs,. Écho ne serre cependant pas au point de faire couler le sang. Alec comprend. L'intention d'Écho n'est pas de tuer la louve, mais de la soumettre.
Les cris de rage de la louve se transforment lentement en gémissement. Le loup blanc dresse alors les oreilles et cesse d'essayer de charger Écho. Il se met nerveusement à marcher de long en large, gémissant lui aussi. La louve était de toute évidence la dominante des deux, mais elle perd actuellement ce titre. Au bout d'un instant, Écho relâche la louve qui se redresse vivement et s'éloigne, le ventre au ras le sol et la queue entre les jambes. Les loups montrent encore les crocs, mais Alec comprend que la partie est terminée.
En établissant sa dominance sur les deux loups blancs, Écho est parvenu à créer une entente, une zone de paix. Les loups blancs ne l'attaqueront pas de nouveau, et dans l'ordre naturel des choses, Écho non plus. Il n'a plus aucune raison de le faire. Un soupire de soulagement s'échappe des lèvres d'Alec qui baisse définitivement son arc. Il évite de jeter un œil à la blessure d'Écho, bien qu'elle ne soit pas bénin, elle n'est pas grave au point de l'empêcher de se tenir debout, et Alec se précipite en courant vers Eileen.
La jeune femme est dans un sale état. Alec ne parvient pas à déterminé s'il s'agit de son sang ou de celui des loups qui macule son corps. Il aperçoit plusieurs coupures mineurs, ainsi que deux morsures plus graves. Alec se jette à genoux à coté d'elle et retira rapidement son armure de cuir. Penché au dessus d'elle, sa voix se fait pressante mais aussi autoritaire et inflexible que lorsqu'il lui a ordonné d'arrêter ses loups.
Il jette son armure dans la neige, à coté de lui, et retire également sa chemise de lin clair. Le froid mord sa peau, mais il n'en fait rien. Avec ses dents, il déchire d'un mouvement habile et rapide une grande bande de tissu et applique aussitôt une pression avec celui-ci sur la morsure principale. Celle-ci perd beaucoup de sang que l'autre. Trop de sang. Alec sent l’appréhension battre à ses tempes. Il est un habitué des champs de bataille. Il a connu et vu milles et unes blessures, parfois bien pire que celles-ci, et parfois même sur lui même. Il sait comment s'y prendre pour soigner en urgence. Daerys, sa jeune sœur étudiant la médecine traditionnelle à la Citadelle lui a enseigner tout ce qu'il sait à ce sujet. Néanmoins, il n'a ni les compétence ni l'assurance froide et clinique de sa sœur lorsqu'elle soigne ses blessés.
Alec doute pouvoir à lui seul soigner Eileen. Le mieux qu'il puisse faire, c'est de stopper hémorragie, ce qui lui sauvera probablement la vie. Mais cette action nécessite l'usage de ses deux mains, et d'autres blessures auraient besoin d'être traités. Si seulement il avait pris Éclipse avec lui, ses effets médicaux se trouvant dans l'une de ses sacoches de selle. Le Frontalier lève un instant les yeux au ciel, évaluant la position du soleil. Depuis combien de temps était-il arrêter dans cette clairière? Nirina était-elle assez près pour l'entendre s'il l'appelait?
Alec inspire profondément pour se calmer, puis expire lentement. Ses battements de cœur se ralentissent, son corps se met en rythme avec la terre sous ses pieds. Stabilité, concentration, précision, temps. Il ne raterait pas son tir. Au bout de son souffle, ses doigts se détendent lentement, libérant le tir mortel. À cet instant précis, Alec aperçoit Eileen se jeter dans la mêler. Trop tard pour rattraper sa flèche. Alec donne un violent coup vers le haut avec son arc et la flèche est dévier au dernier instant. Elle file plus rapide que l’œil peut permettre de la voir, passant à moins de deux centimètres de la tête de la louve blanche, puis va se perdre dans la neige au loin.
Alec abaisse son arc, son cœur s'étant remis à battra la chamade. Il court vers le combat, un nouveau cris s'élevant de ses poumons, mais cette fois beaucoup plus alarmé.
- « Eileen, non! »
Il lui a demander de les retenir, de tenter de le faire, mais pas au prix de sa vie. Saisit d'horreur, Alec vit le corps de la jeune femme se faire secouer, percuté, blessé au cœur de la bataille. Dans la confusion causé par son arrivée, Échoa a réussi à s'extirpé de la prise du loup blanc. Le combat redouble en violence. Echo a arraché de ses crocs le masque de la jeune fille, et pour la première fois, Alec peut apercevoir ses traits. Il n'a pourtant pas le temps de s'y attardé.
- « Baisse ton arc. »
La voix d'Eileen lui parvint en dessous des hurlements des bêtes. Alec n'a aucun moyen de lui faire savoir que son arc est déjà baissé. Il était prêt à risquer sa propre vie, mais ne risquerait jamais la sienne. Dans le chaos de la bataille, il était presque impossible d'avoir un tir juste. Il y avait trop de chance qu'elle se retrouve dans la trajectoire de l'arme mortelle pour qu'Alec se permette même d'y songer.
Alec perçoit l'éclat d'une lame, puis du sang coulé. Les loups s'écartent un instant. Eileen a blessé l'un de ses loups. Alec en reste bouche bée. Jamais il ne pourrait blesser volontairement Écho, mais il comprend le geste de la jeune femme. Geste désespérer pour leur sauver tous la vie.
Le Frontalier serre les dents et les poings.
Tu dois trouver une solution, un moyens de les arrêter. Réfléchis, bon sang!
Tout lui semble impossible. Sauter lui aussi dans la bataille, comme Eileen, n'aiderait pas. Utiliser son sabres pour essayer abattre l'un des loups blanc est aussi désespérer qu’inefficace. Il s'agit de loups du nord. Même un Frontalier ne fait pas le poids, tous le savent.
Soudain, un vent d'une grande intensité, sortit de nulle part, se met à souffler autour d'eux. Alec voit les deux loups blanc réagir, reculer précipitamment comme répondant à un ordre. Les loups se défient à distance, oreilles couchées et crocs découverts. Eileen à réussi à les séparer, mais pas entièrement. Couchée sur le sol, le vent se calme déjà. Elle n'arrivera pas à faire durer ces quelques secondes d’accalmie. Alec à alors une idée.
Le Frontalier enpoigne son arc, et alors que l'un des deux loups blanc fait de nouveau un pas en direction d'Écho, Alec encoche une flèche et tire aux pieds du loup. Surprit par celle-ci, le loup fait un grand écart qui l'écarte de son compagnon et le fait reculer d'avantage. S'il parvient à les maintenir à distance, peut-être pourrait-il trouver une solution pour calmer Écho.
Isolé, la louve blanche se retrouve seule face à Écho. Le loup gris ne perd pas une seconde. Sautant en avant, il profite de l'absence du deuxième loup pour refermer sa gueule autour du coup de la louve. Dès qu'Alec aperçoit le loup blanc tenter une approche, il tire une nouvelle flèche, Jamais pour blesser, toujours pour dérivé, retardé. La louve se débat avec force, mais Écho a plus d'expérience. Le loup gris parvient à mettre son adversaire au sol et se dresse au dessus d'elle, queue dressée bien droite vers le ciel, tenant toujours la gorge de la louve entre ses crocs,. Écho ne serre cependant pas au point de faire couler le sang. Alec comprend. L'intention d'Écho n'est pas de tuer la louve, mais de la soumettre.
Les cris de rage de la louve se transforment lentement en gémissement. Le loup blanc dresse alors les oreilles et cesse d'essayer de charger Écho. Il se met nerveusement à marcher de long en large, gémissant lui aussi. La louve était de toute évidence la dominante des deux, mais elle perd actuellement ce titre. Au bout d'un instant, Écho relâche la louve qui se redresse vivement et s'éloigne, le ventre au ras le sol et la queue entre les jambes. Les loups montrent encore les crocs, mais Alec comprend que la partie est terminée.
En établissant sa dominance sur les deux loups blancs, Écho est parvenu à créer une entente, une zone de paix. Les loups blancs ne l'attaqueront pas de nouveau, et dans l'ordre naturel des choses, Écho non plus. Il n'a plus aucune raison de le faire. Un soupire de soulagement s'échappe des lèvres d'Alec qui baisse définitivement son arc. Il évite de jeter un œil à la blessure d'Écho, bien qu'elle ne soit pas bénin, elle n'est pas grave au point de l'empêcher de se tenir debout, et Alec se précipite en courant vers Eileen.
La jeune femme est dans un sale état. Alec ne parvient pas à déterminé s'il s'agit de son sang ou de celui des loups qui macule son corps. Il aperçoit plusieurs coupures mineurs, ainsi que deux morsures plus graves. Alec se jette à genoux à coté d'elle et retira rapidement son armure de cuir. Penché au dessus d'elle, sa voix se fait pressante mais aussi autoritaire et inflexible que lorsqu'il lui a ordonné d'arrêter ses loups.
- « Eileen est-ce que tu m'entend? Répond moi, Eileen. »
Il jette son armure dans la neige, à coté de lui, et retire également sa chemise de lin clair. Le froid mord sa peau, mais il n'en fait rien. Avec ses dents, il déchire d'un mouvement habile et rapide une grande bande de tissu et applique aussitôt une pression avec celui-ci sur la morsure principale. Celle-ci perd beaucoup de sang que l'autre. Trop de sang. Alec sent l’appréhension battre à ses tempes. Il est un habitué des champs de bataille. Il a connu et vu milles et unes blessures, parfois bien pire que celles-ci, et parfois même sur lui même. Il sait comment s'y prendre pour soigner en urgence. Daerys, sa jeune sœur étudiant la médecine traditionnelle à la Citadelle lui a enseigner tout ce qu'il sait à ce sujet. Néanmoins, il n'a ni les compétence ni l'assurance froide et clinique de sa sœur lorsqu'elle soigne ses blessés.
Alec doute pouvoir à lui seul soigner Eileen. Le mieux qu'il puisse faire, c'est de stopper hémorragie, ce qui lui sauvera probablement la vie. Mais cette action nécessite l'usage de ses deux mains, et d'autres blessures auraient besoin d'être traités. Si seulement il avait pris Éclipse avec lui, ses effets médicaux se trouvant dans l'une de ses sacoches de selle. Le Frontalier lève un instant les yeux au ciel, évaluant la position du soleil. Depuis combien de temps était-il arrêter dans cette clairière? Nirina était-elle assez près pour l'entendre s'il l'appelait?