descriptionMoh Daesty
- Nom
- Daesty
- Prénom
- Moh
- Genre
- Homme
- Âge
- Date de Naissance
- Automne de l'année 144
- Lieu de Naissance
- Al-Far
- Peuple
- Alavirien
- Métier
- Musicien(ne), Ecrivain(e), Conteur(se)
Voyageant sur les routes, il a un corps sec et sa barbe dissimule ses joues creusées par des repas trop frugales et irréguliers. ses vêtements sont généralement poussiéreux et abîmés à l'exception de deux tenues, qu'il garde précieusement dans son sac et qui servent lorsqu'il se présente pour chanter, conter ou autre moment où il doit gagner sa vie.
Cependant, Moh fait de grands efforts pour rester propre. Se baignant le plus souvent possible, dans les rivières, lacs et bains publics. Sa barbe n'est pas là tant pour dissimuler sa maigreur ou pour se donner un air dur, mais simplement une facilité. Il est plus simple pour lui de tailler sa barbe que d'entretenir un rasage parfait, sans se couper, pendant ses voyages.
S'il évite le conflit, c'est simplement parce qu'il n'est pas capable de se battre, autant physique que mentalement. Il retiendra toujours ses coups si jamais il doit en porter, ce qui réduit encore davantage la faible puissance de ses attaques. Il n'aime pas se battre et préfèrera s'écraser et subir plutôt que de répondre et risquer une bagarre. Si on ne retient pas nos mots, on pourrait toute à fait le décrire comme lâche. Et si on les retient... lâche reste le meilleur adjectif. Car oui, non heureux, d'éviter le combat et les conflits, Moh les fuit.
Mais assez parler de ses défauts, Ce jeune artiste doit bien avoir des qualités. La générosité par exemple. Le garçon ne sait pas dire non et a le coeur sur la main. Bien souvent, il ne mange pas à sa faim, donnant une partie de ses maigres repas et de ses revenus à des gens dans le besoin, parfois moins dans le besoin que lui.
Il a toujours un petit mot gentil aussi pour tous. Il est encourageant et voit les qualités des autres et quand il n'y en pas, il les invente. Il aide les gens, et donne sans compter.
Il est aussi naïf. Pas au point de courir dans tous les pièges, mais il croit facilement les gens. Il donne facilement sa confiance et aime s'entourer d'ami, à tort ou à raison.
Il aime jouer de la musique pour se vider l'esprit et apaiser les coeurs. En particulier, du gurdy.
Voilà une chanson que Moh connait et répète lorsqu'il parle de la naissance d'un héro, ou tel qu'il imagine sa naissance et celle de sa soeur lorsque son coeur se laisse porter par un élan romantique. Cependant la réalité est tout autre. Pas de tempête, pas d'hiver rigoureux, pas de loups sauvages autour de la grotte de sa naissance. Rien de tout cela.
Rien que la naissance d'une fille et d'un garçon, dans une famille de commerçant vivant dans la ville d'Al-Far : Clairie, ainée de quelques secondes de Moh. La famille Nuleyrn se voyait doubler en une nuit.
Pas de complication, pas de mère morte en couche, pas un enfant fragile. Deux bons bébés, dans une famille aisée, sans histoire. Banal.
C'est donc dans un famille modeste du quartier marchand d'Al-Far et que Clairie et Moh ont grandi. L'un dans l'ombre de l'autre. Car oui, Moh n'était pas un garçon particulièrement turbulent. Plutôt rêveur et discret, il préférait les chansons et les livres au tumulte de la ville. Toutefois, rien ne vaut une jumelle comme Clairie pour vivre des aventures en permanence et faire grandir l'imagination d'un petit garçon.
Les jumeaux vécurent des milliers de combats contre les pirates Alines et les monstres cachés dans le grand Nord. Les rues de la ville devenaient le théâtre de leurs grandes expédition. Depuis le toit des maisons, la rue était un gouffre sans fond et l'autre bord, le dernier refuge contre des loups affamés. Dans l'esprit du jeune Moh, l'appel de l'épique se faisait retentissant.
Avec Clairie, il fallait toujours aller plus loin, sauter plus haut. Les rares enfants qui les suivaient finissaient par abandonner. soit c'était trop dur, soit le caractère de Clairie était trop fort. Là où Moh était tendre, et attentif aux besoins des autres, Clairie était dur et poussait au-delà de ses forces. Bien souvent, Moh devait venir en aide à Clairie qui avait essayé de faire quelque chose de trop difficile. Et bien souvent, elle réessayait le lendemain jusqu'à réussir.
Moh n'avait pas cette persévérance.
Ce fut un enfance merveilleuse pour Moh. Une vie d'aventurier, de héros.
Rien n'allait jamais changer. Moh allait toujours pouvoir suivre Clairie dans ses aventures et en faire partie. C'était bien là son voeux. Mais la vie n'est pas aussi généreuse.
Durant l'hiver de leur 15 ans, les jumeaux se chamaillaient comme se chamaillent des jumeaux. Jusqu'à ce que l'improbable se produise. Clairie dessina. Rien de bien incroyable et rien que ne resta longtemps. Mais pendant un instant, la jeune femme brandit un marteau.
L'effet fut immédiat et la dispute cessa brutalement. Le marteau disparut rapidement et en y repensant, ce n'était pas un très bon marteau, plutôt l'ombre d'un marteau. Mais cela fut suffisant pour que les parents interviennent.
Mais au lieu de cris de colère, ce fut des exultations de joie. Moh fut mis de côté comme s'il n'existait pas. On entoura Clairie et la félicita, la serrant de les bras. Sur le coup, Moh était sidéré mais heureux pour sa soeur. Une partie de son esprit se voyait aussi dessinateur. après tout ils étaient jumeaux et sa soeur était la première née, c'était normal qu'elle dessine en première et que lui ait aussi le don.
Mais le temps passa, et son don ne vint pas mais l'amertume oui. L'équilibre était rompu et sa soeur recevait plus d'attention que lui, ses caprices et ses demandes était plus facilement accepter par leurs parents. Clairie, déjà têtue, devint insupportable. Elle voulait toujours tout, et le meilleur. Les parents disaient rarement non, ce qui enrageait Moh qui devait se battre même pour de nouvelles bottes.
Il garda sa rancune longtemps cachée, car il aimait sa soeur et que ce n'aurait pas été juste pour elle. Elle n'avait pas voulu le don et ce n'était pas sa faute si lui ne l'avait pas.
Il avait bien essayé de se démarquer aussi. Il n'était ni fort, ni rapide, mais plutôt habile de ses mains, avec un esprit vif. L'artisanat n'avait pas enflammé sa passion, mais la musique, l'écriture, la poésie et les arts en général lui prenait le coeur. Il avait essayé de se démarquer et était convaincu que si ses parents avait bien voulu lui prêter attention, ils l'auraient vu aussi.
Tu ne voudrais pas faire un vrai métier? Reprendre la boutique? Othan cherche un apprenti. Tu devrais aller le voir.
Clairie avait le droit de faire ce qu'elle voulait, mais Moh aurait dû faire ce que ses parents désiraient pour lui.
Puis un jour, ce fut trop. Clairie était partie pour ses études et lui était coincé à Al-Far. Pour la première fois, il était vraiment seul et abandonné. Alors il prit son courage à deux mains et s'enfuit.
Il quitta la maison, avec son instrument, des vêtements et tout l'argent qu'il avait pu mettre de côté. Sans un mot, rien, il disparut.
Il changea aussi de nom, pour quelque chose de plus exotique et pour se séparer définitivement de sa famille.
Il devint Moh Daesty, barde itinérant, à la recherche d'une légende à conter.
- Pseudo
- Modestie
- Age Réel
- ans
- Parle-nous de toi
- Je suis Modestie (en voilà une belle affirmation). Dans la vraie vie, je suis géophysicien, mais aussi rôliste et Maître du jeu dans de nombreux univers existants (naheulbeuk, D&D, Lady Bird, Super Six...) mais aussi des univers personnels (héroïc-fantasy, SF, horreur...). Je suis modérateur sur un forum Pokémon.
- Es-tu familier avec l'univers de Pierre Bottero ?
- Oui, j'ai tout lu.
- Comment as-tu connu le forum ?
- Oh PIF! C'est Clairie qui l'a trouvé et elle a dit : "ce serait cool qu'on soit sur le même forum" alors j'ai dit "carrément, en plus c'est Ewilan" et puis là elle a dit "attend je regarde" alors j'ai dit "on a qu'à regardé ensemble" alors elle a dit "d'accord. Il a l'air cool" alors j'ai dit "bah on a qu'à s'inscrire" et nous voilà.
- Un commentaire sur le forum ?
- Le noir est pas clair et l'uranium est difficile. Haha. Blague de physicien...
- As-tu besoin d'un parrain ou d'une marraine ?
- Non, je me débrouille.