descriptionOriss Xil'Ehuïl, théoricien du chaos
Oriss Xil'Ehuïl
Alavirien | Mercenaire du Chaos | Capitaine des Gardes
Généralités
Nom : Xil'Ehuïl
Prénom : Oriss
Sexe : Homme
Âge : Quarante-six ans.
Lieu de Naissance : Al Jeït
Peuple : Alavirien
Métier : Capitaine des gardes
Crédits : Aki & Michael Komarck
Prénom : Oriss
Sexe : Homme
Âge : Quarante-six ans.
Lieu de Naissance : Al Jeït
Peuple : Alavirien
Métier : Capitaine des gardes
Crédits : Aki & Michael Komarck
© Crédits
Description Physique
Citation de votre personnage | Prénom & Nom
Oriss est un homme de taille moyenne, aux muscles assez fins ne le faisant pas paraître extrêmement musclé, d'autant plus sous l'armure qu'il porte lors de toutes ses apparitions, aussi bien dans la cour qu'en ville. En effet, étant capitaine des gardes, il estime qu'il doit toujours en avoir l'allure, son armure et ses épées finement ouvragées lui servant d'apparat. En dehors de ses apparitions officielles, quand il n'est pas en mission pour les mercenaires -auquel cas il porte son habituelle armure à laquelle il ajoute une cape et un casque- Oriss opte pour des vêtements somme toute normaux, ni trop ostentatoire ni trop peu, en accord avec la saison.
Le temps a commencé à marquer le mercenaire, qui voit déjà son visage se fâner, et se rider quelque peu. Sa barbe ainsi que ses cheveux grisaillent mais il a la chance de ne pas encore perdre ces derniers, qu'il coiffe fort bien pour ses apparitions au sein de la noblesse, alors qu'à l'inverse il ne s'encombre pas de bien paraître devant ses gardes. Ceux-ci fluctuent selon ses envies, pouvant aller d'un rasage de prêt à des cheveux mi-longs, qu'il attache quand il le peut en une petite queue de cheval. Il les arbore en général plutôt courts. Il prend grand soin de se tailler la barbe, gardant un bouc pouvant s'étirer jusqu'aux favoris, ne la délaissant qu'en mission, la laissant beaucoup plus pousser, de même qu'il ne se rase que très rarement de près.
Le mercenaire a une démarche et une façon d'être assez autoritaire, habitué qu'il est à commander ses hommes et apprentis. Il aime à montrer dans ses gestes et ses façons de faire qu'il est ambidextre, d'où le fait qu'il utilise deux lames pour se battre. En tant qu'homme du chaos, il ne dégage néanmoins aucune harmonie.
Le temps a commencé à marquer le mercenaire, qui voit déjà son visage se fâner, et se rider quelque peu. Sa barbe ainsi que ses cheveux grisaillent mais il a la chance de ne pas encore perdre ces derniers, qu'il coiffe fort bien pour ses apparitions au sein de la noblesse, alors qu'à l'inverse il ne s'encombre pas de bien paraître devant ses gardes. Ceux-ci fluctuent selon ses envies, pouvant aller d'un rasage de prêt à des cheveux mi-longs, qu'il attache quand il le peut en une petite queue de cheval. Il les arbore en général plutôt courts. Il prend grand soin de se tailler la barbe, gardant un bouc pouvant s'étirer jusqu'aux favoris, ne la délaissant qu'en mission, la laissant beaucoup plus pousser, de même qu'il ne se rase que très rarement de près.
Le mercenaire a une démarche et une façon d'être assez autoritaire, habitué qu'il est à commander ses hommes et apprentis. Il aime à montrer dans ses gestes et ses façons de faire qu'il est ambidextre, d'où le fait qu'il utilise deux lames pour se battre. En tant qu'homme du chaos, il ne dégage néanmoins aucune harmonie.
Caractère
Citation de votre personnage | Prénom & Nom
Oriss est un homme prudent et un fin politicien. Toute sa vie semble aller dans cette direction. Il aime ainsi à donner l'impression qu'il est manipulable et un bon outil aux autres nobles, leur rendant des services, pour ensuite écarter de sa route ceux qu'il n'apprécie pas via les apprentis qu'il a formés, et ce d'ailleurs entre autre pour pouvoir les utiliser. Il est néanmoins autoritaire, et traite très durement les problèmes au sein de ses troupes. Il met un point d'honneur à bien entraîner ses gardes, afin d'avoir une ville bien protégée. Il n'apprécie par ailleurs pas être contredit. En dehors de la politique, et de la garde, c'est un homme froid, prêt à tout pour arriver à ses fins, ne s'attachant que peu aux gens qui l'entourent. Il n'a de ce fait que peu d'amis, et se sent forcément bien seul. Les personnes que l'on pourrait le plus qualifier de proches ne sont autres que ses trois apprentis, c'est pour dire.
Ses fins ne sont néanmoins pas celles qu'on pourrait lui prêter. Si en effet avant il était extrêmement ambitieux, et n'avait d'yeux que pour le pouvoir politique, celui-ci et les jeux qu'il y a autour ne l'intéressent pas en tant que tel. Autour de lui, ses ennemis pensent qu'il veut leur piquer leur place, qu'il aime le pouvoir et qu'il veut attirer celui-ci à lui. Dans un sens ils n'ont pas tort, puisqu'il cherche à grappiller autant de pouvoir qu'il le peut. Mais s'il le fait, c'est uniquement pour aider à son but ultime qu'est le chaos, et pour augmenter le pouvoir des mercenaires. Il est en effet totalement dévoué à sa cause, et voit l'aboutissement du chaos non pas comme le remplacement de l'empire par une tyrannie des mercenaires, mais plutôt comme la suppression de tout ordre, toute harmonie et toute loi, dont l'absence serait surveillée en extérieur par les mercenaires. Ainsi, la hiérarchie de l'empire ne lui paraît qu'accessoire, celle qui compte le plus et pour laquelle cela devrait valoir le coup de se battre aux yeux les mercenaires se trouve être celle de ces derniers, puisque c'est la seule qui a le droit d'exister dans le chaos, c'est d'ailleurs là leur récompense d'être au service du chaos. Il applique donc à la lettre son principe d'un ordre au service d'un chaos durable, essayant de le mettre en pratique au sein de la ville dont il contrôle la garde.
Ses fins ne sont néanmoins pas celles qu'on pourrait lui prêter. Si en effet avant il était extrêmement ambitieux, et n'avait d'yeux que pour le pouvoir politique, celui-ci et les jeux qu'il y a autour ne l'intéressent pas en tant que tel. Autour de lui, ses ennemis pensent qu'il veut leur piquer leur place, qu'il aime le pouvoir et qu'il veut attirer celui-ci à lui. Dans un sens ils n'ont pas tort, puisqu'il cherche à grappiller autant de pouvoir qu'il le peut. Mais s'il le fait, c'est uniquement pour aider à son but ultime qu'est le chaos, et pour augmenter le pouvoir des mercenaires. Il est en effet totalement dévoué à sa cause, et voit l'aboutissement du chaos non pas comme le remplacement de l'empire par une tyrannie des mercenaires, mais plutôt comme la suppression de tout ordre, toute harmonie et toute loi, dont l'absence serait surveillée en extérieur par les mercenaires. Ainsi, la hiérarchie de l'empire ne lui paraît qu'accessoire, celle qui compte le plus et pour laquelle cela devrait valoir le coup de se battre aux yeux les mercenaires se trouve être celle de ces derniers, puisque c'est la seule qui a le droit d'exister dans le chaos, c'est d'ailleurs là leur récompense d'être au service du chaos. Il applique donc à la lettre son principe d'un ordre au service d'un chaos durable, essayant de le mettre en pratique au sein de la ville dont il contrôle la garde.
Histoire
Citation de votre personnage | Prénom & Nom
Oriss est né au sein d’une noble famille d’Al-Jeït, d’un père trop peu présent, dur et sévère, ne montrant guère d’affection envers ses quatre enfants qu’il poussait sans cesse à la compétition et qu’il punissait au moindre signe de faiblesse, et d’une mère qui, malgré l’amour qu’elle avait pour eux, obéissait la voix de son mari. Cadet, Oriss était le plus calme et le plus réfléchi de sa fratrie, ne fonçant que rarement tête baissée dans les éventuels défis qu’on lui proposait. Il était néanmoins le plus ambitieux et cherchait un moyen détourné d’être le premier. Il reçut comme les trois autres une éducation complète, traitant de nombreux sujets, de l’histoire à la géographie en passant par l’étiquette, sans omettre les arts militaires. Dans sa volonté d’être toujours premier, ainsi que d’apprendre toujours plus, Oriss s’intéressait avec assiduité à tous les sujets enseignés, parfaisant ses connaissances en lisant beaucoup sur les diverses sujets. Il se voyait déjà au sein de la cour, obtenant un poste prestigieux, atteignant la réussite dont tous rêvait, regardant ses frères et sœur de haut.
Ce qu’il ignorait, comme chacun des membres de sa fratrie, c’est que si son père semblait ne pas s’intéresser à eux, ce n’était que façade, et bien au contraire, le patriarche de leur famille leur portait un intérêt tout particulier, certes différent de celui qu’aurait dû éprouver un père pour ses enfants, mais un intérêt quand même. En effet, il étudiait tous leurs résultats, les étudiait eux, par le biais de ce que lui disait leur mère, en les observant quand il se trouvait parmi eux, en se renseignant sur leur domaine de prédilection, et tout ça pour en choisir un le jour venu. Son choix se porta tout naturellement sur son cadet, l’aîné étant trop impulsif et prompt à la colère, sa fille n’entrant pas assez dans cet esprit de compétition et réprouvant son éducation, et le benjamin ne s’intéressant pas aux choses de la guerre. Quand Oriss eut quinze ans, son père le prit à part, et lui présenta la chose comme suit :
« Fils, aujourd’hui, je t’estime assez vieux pour suivre mes traces. Etant le plus digne de mes enfants, à partir de ce jour, c’est moi qui t’enseignerai tout ce que tu apprendras, tu me suivras partout pendant trois ans, et pendant trois ces ans, tu me devras une obéissance totale. Prépare tes affaires, on part demain. »
Oriss ne s’y trompa pas, quand bien même il n’aurait pas eu envie de le suivre, cette proposition ne souffrait aucun refus. Mais bien loin de vouloir refuser, Oriss accepta immédiatement, n’y voyant là qu’un honneur et une récompense, et une manière d’écraser ses frères et sœurs. Il se prépara immédiatement, et le lendemain, il partit avec son père, pour trois ans d’apprentissage, trois ans qui feraient de lui un mercenaire, bien qu’il ne le sache pas encore réellement. Il ne le réalisa vraiment que quand son père le lui expliqua. Cela n’entacha aucunement sa motivation -d’autant plus qu’il voyait alors dans les mercenaires un moyen d’accéder à plus de pouvoir- et si jamais c’était arrivé, il se serait bien gardé de le montrer à son père, sans quoi il devinait aisément quelle aurait été la sentence pour une telle marque de faiblesse.
Durant ces trois années, son père parfit son art du combat, son éloquence, lui enseigna tout ce qu’il avait à faire. Durant ces trois années, Oriss apprit la soumission et l’humilité ; soumission car son père l’avait bien précisé, il ne tolérait aucune marque d’irrespect, aucune désobéissance de sa part ; humilité car il lui faisait bien comprendre qu’il n’était rien, le punissait chaque fois qu’il se montrait faible, et ne récompensait jamais ses améliorations autrement que par d’autres défis plus poussés encore. Et au terme de son apprentissage, Oriss fut envoyé à la cité du chaos, pour y passer les ultimes tests, tests qu’il passa avec succès d’ailleurs, devenant un mercenaire à part entière, sans s’en enorgueillir comme il l’aurait fait avant. Il y resta deux ans durant, se renseignant sur le chaos, apprenant, observant, lisant, et aboutit à sa propre théorie.
Il retourna à Al-Jeït pour prendre la place dont il avait toujours rêvé, et qui ne lui importait désormais plus en elle-même, seul importait désormais ce qu’elle lui permettrait de faire. Il commença d’abord par reprendre contact avec sa famille dont il fut introduit auprès des amis par son père. Il fit ainsi par leur biais ses premiers pas dans la cour et toutes ses machinations. Il entra en parallèle au sein de la garde d’Al-Jeït, voyant en la cours un moyen de monter dans la hiérarchie, et dans la garde un moyen de se faire des amis, et de mieux tirer les ficelles pour apporter un peu plus de chaos au sein de la capitale. Ainsi, ses nouvelles connaissances lui permirent une ascension rapide parmi la garde, et en échange, Oriss leur offrait son aide sur divers points, laissant croire par-là qu’il n’était qu’un pion facile à manipuler, se faisant approcher, utiliser.
Le jeune homme, tout en progressant, devenait de plus en plus calme, et patient. Quand il avait du temps, il réfléchissait et parfaisait sa théorie quant au chaos. Il réfléchissait à la Voie, à la manière de la mener à bout, de voir l’aboutissement des mercenaires. Conscient qu’il en avait une vision plutôt singulière - voyant le chaos non pas comme une recherche de la mort et du pouvoir à tout prix, consistant en un renversement de l’empire pour établir à la place l’ordre des mercenaires, mais bien comme une éradication de tout ordre que viendraient gérer les mercenaires-, Oriss décida qu’il était temps de prendre à son tour des apprentis, et s’éclipsa quelques temps de la capitale, pour parvenir au rang de maître mercenaire. Une fois passés les tests, il revint en ville.
Il trouva au sein de la garde de la ville l’apprenti dont il avait besoin. Peu intéressé par l’empire, pas particulièrement ambitieux, mais sans scrupule, prêt à tout pour arriver à ses fins, et en plus ce cela pas mauvais combattant. Il lui proposa de devenir son apprenti, et celui-ci accepta. S’il établit bien une relation de maître à élève, Oriss ne la fit pas trop dure, ni trop dominante. Celui qu’il entraînait serait peut-être un jour son égal, et il n’avait aucunement besoin de s’en faire un allié. Il lui enseigna la Voie telle qu’il la concevait, et finit par envoyer son apprenti à la cité des mercenaires, comme il l’avait fait lui-même 12 ans plus tôt. Il profita du temps qu’il s’offrit entre deux apprentis pour parvenir au poste de capitaine de la garde d’Al-Jeït, soutenu par ses amis nobles. Il allait enfin pouvoir réellement passer à un autre jeu.
Il nomma son apprenti en tant qu’adjoint à la garde, pour des raisons pratiques. Il était à même de la commander si besoin était, notamment quand lui s’absenterait pour des missions pour le compte des mercenaires ou pour entraîner un autre apprenti. La seule chose connue de leur relation était la nomination à ce poste, et bien que l’adjoint était censé suivre uniquement les ordres de son chef, il se fit vite passer –sous les conseils d’Oriss-, pour un garde zélé, permettant les arrestations d’ennemis du maître mercenaire, ou l’implication dans leurs affaires, sans pour autant se départir de sa couverture. C’est entre autre dans cet ordre d’idée qu’il entraîna son apprenti suivant.
Celui-ci, voyou des bas-quartiers arrêté après une descente chez une bande des rues, eut le choix entre la mort ou offrir trois ans de sa vie à Oriss, en tant qu’apprenti. Une chance de survivre, un entraînement, et un passe-droit pour toutes ses activités futures, contre uniquement trois années de servitude puis une alliance avec le capitaine des gardes, il accepta sans hésiter ; et c’est ainsi que dans la plus discrétion, Oriss entreprit l’apprentissage d’un deuxième apprenti. Ses connaissances dans les bas-quartiers lui seraient utiles, autant pour y avoir un pied et un cercle d’influence que pour faire tomber ceux qui le dérangeaient. En effet, avoir accès à des faussaires, à tout un tas de voyous et mercenaires lui permettait d’obtenir des preuves, ou d’organiser des actions contre un noble en particulier sans se mouiller, ni employer la garde.
La fin de l’apprentissage de son second apprenti signa le début d’actions plus importantes. Il organisa ainsi ses premières tentatives d’assassinats, sans que rien ne permette de remonter jusqu’à lui, qu’il pouvait ou non grâce à la garde faire stopper. Il se rendit plus indispensable encore aux yeux des autres nobles, multipliant par-là les avantages, et assurant plus encore sa position. Et si les autres nobles protestaient quant au choix de son adjoint, il le gardait sous prétexte de son efficacité indéniable. Il mit néanmoins à disposition de son premier apprenti les ressources nécessaires pour se protéger de tentatives d’assassinats, utilisant les ressources de sa famille.
Il était d’ailleurs désormais quasiment le seul à piocher dedans. Son frère aîné, tombé dans la passion du jeu, subit l’ultime punition de son père pour cette faiblesse, qui fut la mort cette fois. Son jeune frère était parti au loin, fuyant cette ambiance qu’il détestait, ainsi que cet homme qu’il devait à son grand regret appeler père. Quant à sa sœur, désormais mariée, elle s’en était allée à Al-Chen. Son père, plus encore absent qu’auparavant, se consacrant pleinement à ses missions, n’utilisait pas souvent ses branches. Seule sa mère les utilisait avec lui, mais n’étant pas particulièrement active, il pouvait puiser dedans tant qu’il avait besoin.
Tout en écrivant et réfléchissant à la manière d’appliquer ses théories sur le chaos en ville, Oriss se rendit compte qu’il manquait quelque chose. Si jamais l’heure venait de faire régner le chaos sur le monde, sa voix risquait de ne pas être entendue. Ses deux apprentis pourraient certes finir maîtres et perpétrer leur vision, aucun d’entre eux n’était bien placé dans la hiérarchie des mercenaires. Il lui fallait donc un soutien auprès d’eux, quand bien même celui-ci se détacherait d’eux. Cet apprenti-ci recevrait une éducation toute particulière. Il trouva en le fils d’un noble de sa connaissance la personne rêvée pour cet apprenti. Ambitieux comme il avait pu l’être, instruit, rompu à la cours et ses machinations, mais également dessinateur à un bon niveau. Il fit vibrer la corde du pouvoir auprès de celui-ci, et l’instruit pendant trois ans au sujet de ses théories du chaos, et de la hiérarchie des mercenaires qui était celle qu’il devait viser, celle de Gwendalavir n’ayant aucune importance puisque vouée à tomber. Il en fit ses yeux et ses oreilles, des trois, il était réellement celui qui devait monter, toujours plus haut au sein des mercenaires, pour que sa voix ait plus de poids, et qu’elle porte avec lui leurs idéaux du Chaos, qu’elle porte avec lui un chaos durable et non pas une dictature comme cela risquait d’advenir.
Cet apprenti fut le plus dur à former et à modeler comme il l’entendait. Il avait eu du mal à comprendre et à accepter qu’il devait se désintéresser de la noblesse et tous ses attraits. Il avait eu du mal à se plier aux volontés de son maître. Aussi le domina-t-il plus que n’importe quel autre, et instaura-t-il un rapport maître élève plus semblable à celui des mercenaires ordinaires. Sans jamais pour autant lui cacher ses intentions avec lui pour la fin. L’élève finit par faire sienne cette vision des choses, et resta par la suite au sein des mercenaires, voyant régulièrement son maître, lui indiquant ce qu’il se passait au sein de la cité.
Oriss consacra ensuite son temps à la garde, et à la cour. Il faisait en sorte que celle-ci, que les nobles restent dans leurs querelles de pouvoir, essayait autant que possible d’attirer à lui leurs richesses, leur faveur, tout en paralysant leurs actions possibles. Il entreprenait aussi d’établir une zone d’expérience au sein même d’Al-Jeït dans les bas-quartiers, une zone livrée en pâture à elle-même, dans laquelle les gardes ne passaient quasiment plus, faute au danger qui y pullulait. A dire vrai, quand ils passaient, ils étaient bien accueillis par quelques voyous, si bien qu’il ne pouvait que paraître soucieux de la vie de ses hommes en cessant de les y envoyer. Il chargeait son deuxième d’éliminer tout gang y apparaissant et la régissant un peu trop, afin de la laisser en proie au chaos qui la consumait. En parallèle, il envoyait son adjoint récupérer toutes ses missions auprès de ceux qui pouvaient être chargés de les lui fournir. Si celui-ci se faisait prendre, il pourrait nier avoir eu connaissance de la chose, restant en dehors de l’affaire, bien que ça porterait préjudice à toute la garde, il en était bien conscient.
Son adjoint, finalement passé maître mercenaire, entraîna son propre apprenti selon la Voie tracée par Oriss, élargissant le cercle des possibilités pour celui-ci et le coeur de mercenaire qu'il s'était constitué. Cet apprenti rejoignit la garde de la ville, afin de les observer et les espionner en tant que simple garde.
Ce qu’il ignorait, comme chacun des membres de sa fratrie, c’est que si son père semblait ne pas s’intéresser à eux, ce n’était que façade, et bien au contraire, le patriarche de leur famille leur portait un intérêt tout particulier, certes différent de celui qu’aurait dû éprouver un père pour ses enfants, mais un intérêt quand même. En effet, il étudiait tous leurs résultats, les étudiait eux, par le biais de ce que lui disait leur mère, en les observant quand il se trouvait parmi eux, en se renseignant sur leur domaine de prédilection, et tout ça pour en choisir un le jour venu. Son choix se porta tout naturellement sur son cadet, l’aîné étant trop impulsif et prompt à la colère, sa fille n’entrant pas assez dans cet esprit de compétition et réprouvant son éducation, et le benjamin ne s’intéressant pas aux choses de la guerre. Quand Oriss eut quinze ans, son père le prit à part, et lui présenta la chose comme suit :
« Fils, aujourd’hui, je t’estime assez vieux pour suivre mes traces. Etant le plus digne de mes enfants, à partir de ce jour, c’est moi qui t’enseignerai tout ce que tu apprendras, tu me suivras partout pendant trois ans, et pendant trois ces ans, tu me devras une obéissance totale. Prépare tes affaires, on part demain. »
Oriss ne s’y trompa pas, quand bien même il n’aurait pas eu envie de le suivre, cette proposition ne souffrait aucun refus. Mais bien loin de vouloir refuser, Oriss accepta immédiatement, n’y voyant là qu’un honneur et une récompense, et une manière d’écraser ses frères et sœurs. Il se prépara immédiatement, et le lendemain, il partit avec son père, pour trois ans d’apprentissage, trois ans qui feraient de lui un mercenaire, bien qu’il ne le sache pas encore réellement. Il ne le réalisa vraiment que quand son père le lui expliqua. Cela n’entacha aucunement sa motivation -d’autant plus qu’il voyait alors dans les mercenaires un moyen d’accéder à plus de pouvoir- et si jamais c’était arrivé, il se serait bien gardé de le montrer à son père, sans quoi il devinait aisément quelle aurait été la sentence pour une telle marque de faiblesse.
Durant ces trois années, son père parfit son art du combat, son éloquence, lui enseigna tout ce qu’il avait à faire. Durant ces trois années, Oriss apprit la soumission et l’humilité ; soumission car son père l’avait bien précisé, il ne tolérait aucune marque d’irrespect, aucune désobéissance de sa part ; humilité car il lui faisait bien comprendre qu’il n’était rien, le punissait chaque fois qu’il se montrait faible, et ne récompensait jamais ses améliorations autrement que par d’autres défis plus poussés encore. Et au terme de son apprentissage, Oriss fut envoyé à la cité du chaos, pour y passer les ultimes tests, tests qu’il passa avec succès d’ailleurs, devenant un mercenaire à part entière, sans s’en enorgueillir comme il l’aurait fait avant. Il y resta deux ans durant, se renseignant sur le chaos, apprenant, observant, lisant, et aboutit à sa propre théorie.
Il retourna à Al-Jeït pour prendre la place dont il avait toujours rêvé, et qui ne lui importait désormais plus en elle-même, seul importait désormais ce qu’elle lui permettrait de faire. Il commença d’abord par reprendre contact avec sa famille dont il fut introduit auprès des amis par son père. Il fit ainsi par leur biais ses premiers pas dans la cour et toutes ses machinations. Il entra en parallèle au sein de la garde d’Al-Jeït, voyant en la cours un moyen de monter dans la hiérarchie, et dans la garde un moyen de se faire des amis, et de mieux tirer les ficelles pour apporter un peu plus de chaos au sein de la capitale. Ainsi, ses nouvelles connaissances lui permirent une ascension rapide parmi la garde, et en échange, Oriss leur offrait son aide sur divers points, laissant croire par-là qu’il n’était qu’un pion facile à manipuler, se faisant approcher, utiliser.
Le jeune homme, tout en progressant, devenait de plus en plus calme, et patient. Quand il avait du temps, il réfléchissait et parfaisait sa théorie quant au chaos. Il réfléchissait à la Voie, à la manière de la mener à bout, de voir l’aboutissement des mercenaires. Conscient qu’il en avait une vision plutôt singulière - voyant le chaos non pas comme une recherche de la mort et du pouvoir à tout prix, consistant en un renversement de l’empire pour établir à la place l’ordre des mercenaires, mais bien comme une éradication de tout ordre que viendraient gérer les mercenaires-, Oriss décida qu’il était temps de prendre à son tour des apprentis, et s’éclipsa quelques temps de la capitale, pour parvenir au rang de maître mercenaire. Une fois passés les tests, il revint en ville.
Il trouva au sein de la garde de la ville l’apprenti dont il avait besoin. Peu intéressé par l’empire, pas particulièrement ambitieux, mais sans scrupule, prêt à tout pour arriver à ses fins, et en plus ce cela pas mauvais combattant. Il lui proposa de devenir son apprenti, et celui-ci accepta. S’il établit bien une relation de maître à élève, Oriss ne la fit pas trop dure, ni trop dominante. Celui qu’il entraînait serait peut-être un jour son égal, et il n’avait aucunement besoin de s’en faire un allié. Il lui enseigna la Voie telle qu’il la concevait, et finit par envoyer son apprenti à la cité des mercenaires, comme il l’avait fait lui-même 12 ans plus tôt. Il profita du temps qu’il s’offrit entre deux apprentis pour parvenir au poste de capitaine de la garde d’Al-Jeït, soutenu par ses amis nobles. Il allait enfin pouvoir réellement passer à un autre jeu.
Il nomma son apprenti en tant qu’adjoint à la garde, pour des raisons pratiques. Il était à même de la commander si besoin était, notamment quand lui s’absenterait pour des missions pour le compte des mercenaires ou pour entraîner un autre apprenti. La seule chose connue de leur relation était la nomination à ce poste, et bien que l’adjoint était censé suivre uniquement les ordres de son chef, il se fit vite passer –sous les conseils d’Oriss-, pour un garde zélé, permettant les arrestations d’ennemis du maître mercenaire, ou l’implication dans leurs affaires, sans pour autant se départir de sa couverture. C’est entre autre dans cet ordre d’idée qu’il entraîna son apprenti suivant.
Celui-ci, voyou des bas-quartiers arrêté après une descente chez une bande des rues, eut le choix entre la mort ou offrir trois ans de sa vie à Oriss, en tant qu’apprenti. Une chance de survivre, un entraînement, et un passe-droit pour toutes ses activités futures, contre uniquement trois années de servitude puis une alliance avec le capitaine des gardes, il accepta sans hésiter ; et c’est ainsi que dans la plus discrétion, Oriss entreprit l’apprentissage d’un deuxième apprenti. Ses connaissances dans les bas-quartiers lui seraient utiles, autant pour y avoir un pied et un cercle d’influence que pour faire tomber ceux qui le dérangeaient. En effet, avoir accès à des faussaires, à tout un tas de voyous et mercenaires lui permettait d’obtenir des preuves, ou d’organiser des actions contre un noble en particulier sans se mouiller, ni employer la garde.
La fin de l’apprentissage de son second apprenti signa le début d’actions plus importantes. Il organisa ainsi ses premières tentatives d’assassinats, sans que rien ne permette de remonter jusqu’à lui, qu’il pouvait ou non grâce à la garde faire stopper. Il se rendit plus indispensable encore aux yeux des autres nobles, multipliant par-là les avantages, et assurant plus encore sa position. Et si les autres nobles protestaient quant au choix de son adjoint, il le gardait sous prétexte de son efficacité indéniable. Il mit néanmoins à disposition de son premier apprenti les ressources nécessaires pour se protéger de tentatives d’assassinats, utilisant les ressources de sa famille.
Il était d’ailleurs désormais quasiment le seul à piocher dedans. Son frère aîné, tombé dans la passion du jeu, subit l’ultime punition de son père pour cette faiblesse, qui fut la mort cette fois. Son jeune frère était parti au loin, fuyant cette ambiance qu’il détestait, ainsi que cet homme qu’il devait à son grand regret appeler père. Quant à sa sœur, désormais mariée, elle s’en était allée à Al-Chen. Son père, plus encore absent qu’auparavant, se consacrant pleinement à ses missions, n’utilisait pas souvent ses branches. Seule sa mère les utilisait avec lui, mais n’étant pas particulièrement active, il pouvait puiser dedans tant qu’il avait besoin.
Tout en écrivant et réfléchissant à la manière d’appliquer ses théories sur le chaos en ville, Oriss se rendit compte qu’il manquait quelque chose. Si jamais l’heure venait de faire régner le chaos sur le monde, sa voix risquait de ne pas être entendue. Ses deux apprentis pourraient certes finir maîtres et perpétrer leur vision, aucun d’entre eux n’était bien placé dans la hiérarchie des mercenaires. Il lui fallait donc un soutien auprès d’eux, quand bien même celui-ci se détacherait d’eux. Cet apprenti-ci recevrait une éducation toute particulière. Il trouva en le fils d’un noble de sa connaissance la personne rêvée pour cet apprenti. Ambitieux comme il avait pu l’être, instruit, rompu à la cours et ses machinations, mais également dessinateur à un bon niveau. Il fit vibrer la corde du pouvoir auprès de celui-ci, et l’instruit pendant trois ans au sujet de ses théories du chaos, et de la hiérarchie des mercenaires qui était celle qu’il devait viser, celle de Gwendalavir n’ayant aucune importance puisque vouée à tomber. Il en fit ses yeux et ses oreilles, des trois, il était réellement celui qui devait monter, toujours plus haut au sein des mercenaires, pour que sa voix ait plus de poids, et qu’elle porte avec lui leurs idéaux du Chaos, qu’elle porte avec lui un chaos durable et non pas une dictature comme cela risquait d’advenir.
Cet apprenti fut le plus dur à former et à modeler comme il l’entendait. Il avait eu du mal à comprendre et à accepter qu’il devait se désintéresser de la noblesse et tous ses attraits. Il avait eu du mal à se plier aux volontés de son maître. Aussi le domina-t-il plus que n’importe quel autre, et instaura-t-il un rapport maître élève plus semblable à celui des mercenaires ordinaires. Sans jamais pour autant lui cacher ses intentions avec lui pour la fin. L’élève finit par faire sienne cette vision des choses, et resta par la suite au sein des mercenaires, voyant régulièrement son maître, lui indiquant ce qu’il se passait au sein de la cité.
Oriss consacra ensuite son temps à la garde, et à la cour. Il faisait en sorte que celle-ci, que les nobles restent dans leurs querelles de pouvoir, essayait autant que possible d’attirer à lui leurs richesses, leur faveur, tout en paralysant leurs actions possibles. Il entreprenait aussi d’établir une zone d’expérience au sein même d’Al-Jeït dans les bas-quartiers, une zone livrée en pâture à elle-même, dans laquelle les gardes ne passaient quasiment plus, faute au danger qui y pullulait. A dire vrai, quand ils passaient, ils étaient bien accueillis par quelques voyous, si bien qu’il ne pouvait que paraître soucieux de la vie de ses hommes en cessant de les y envoyer. Il chargeait son deuxième d’éliminer tout gang y apparaissant et la régissant un peu trop, afin de la laisser en proie au chaos qui la consumait. En parallèle, il envoyait son adjoint récupérer toutes ses missions auprès de ceux qui pouvaient être chargés de les lui fournir. Si celui-ci se faisait prendre, il pourrait nier avoir eu connaissance de la chose, restant en dehors de l’affaire, bien que ça porterait préjudice à toute la garde, il en était bien conscient.
Son adjoint, finalement passé maître mercenaire, entraîna son propre apprenti selon la Voie tracée par Oriss, élargissant le cercle des possibilités pour celui-ci et le coeur de mercenaire qu'il s'était constitué. Cet apprenti rejoignit la garde de la ville, afin de les observer et les espionner en tant que simple garde.
Informations personnelles
Citation de vous même | Pseudo
Pseudo : Lord Kinshan et autres dérivés de Lord (Et oui, je suis un Lord ! Face ).
Age réel : 20 ans et encore toutes mes dents.
Pays d'origine : France
Parlez-nous de vous : Ancien L, j'ai fait un court passage en fac de philo, mais les cours ont fini par me taper sur le système. Puis bon, un petit truck incontournable, je ne peux pas le mentionner, ce serait une erreur indigne du Lord que je suis: J'AIME PHILIP K.DICK!!! Dsl
Familier avec l'univers de Pierre Bottero? : //
Comment avez vous connu le forum ? : Topsites ? Via un top site quelconque.
Un commentaire sur le forum ? : Il est très bien ce forum!
Demande particulière : //
Age réel : 20 ans et encore toutes mes dents.
Pays d'origine : France
Parlez-nous de vous : Ancien L, j'ai fait un court passage en fac de philo, mais les cours ont fini par me taper sur le système. Puis bon, un petit truck incontournable, je ne peux pas le mentionner, ce serait une erreur indigne du Lord que je suis: J'AIME PHILIP K.DICK!!! Dsl
Familier avec l'univers de Pierre Bottero? : //
Comment avez vous connu le forum ? : Topsites ? Via un top site quelconque.
Un commentaire sur le forum ? : Il est très bien ce forum!
Demande particulière : //