descriptionRP alternatif Naëth & Yatik
Règles modifiées :
_Age et différences d'ages des personnages non respectés.
_Entente entre les Alines et les Gwendalaviriens modifiée pour rendre possible la situation.
_Histoire de nos personnages respectifs modifiées partiellement.
J’aime pas les voyages !
Les voyages c’est long… Très long… Mais celui là : il est vraiment très très long. Presque trop long. On a fait du cheval, du bateau, de la carriole et là, on est sensé arriver ce soir, mais il commence déjà à faire nuit…
« Pfff »
Le regard de ma marraine se tourne vers moi. Elle a des jolies yeux, ils sont marron normalement, mais là, avec l’obscurité, on ne le voit plus vraiment. En tout cas ils semblent comprendre ma détresse et mon ennuie.
« Ca va aller, on arrive bientôt, ne t’inquiète pas. Une bonne paella nous attend normalement ».
Je lève les yeux, esquisse un demi-sourire et me renferme dans mes pensées…
Est-ce que l’on va au bout du monde ? Il est grand le monde ? Quelqu’un a déjà tout vue ? Il y a quoi à chaque bouts du monde ? Mon papa est allé jusqu’où ? Comment va papa ? Maman m’a dit que ça irait mieux après mais ses yeux disaient le contraire… et si c’était pas vrai ? Si en fait, papa n’allait pas bien du tout ? Si en fait, il allait m-« On est arrivé ! »
Je redresse la tête.
Une jolie fermette est à la limite entre le sable et les champs. C’est peut être la maison qui a arrêtée le sable ? Heureusement que la maison est là. Sinon la plage aurait envahi les champs. Il y en a même plusieurs. Elles sont rectangulaires avec des toits presque plats : c’est bizarre, je croyais que c’était toujours en triangle les toits. Peut être qu’ils n’étaient pas assez grands pour mettre les tuiles du haut… et qu’ils n’avaient pas d’échelles non plus évidemment.
Les quelques maisons encerclent une jolie cour au centre de laquelle brule un grand feu. J’aime pas le feu. Je préfère les boules de lumière d’Al-Chen. C’est moins dangereux.
Il y a plein d’enfant autour du feu. Il n’y a surtout des grands enfants. Des garçons et des filles entre 6 et 10 ans. Je n’en ai que 5 moi … Mon grand frère en a 16 lui ! Il me manque... Dès fois, j’aime pas quand il est là, car il m’embête, mais là j’aimerais bien qu’il m’accompagne. Il a préféré rester avec maman pour l'aider pendant que papa se repose.
Les enfants ne nous ont pas encore vus. Ils regardent des adultes qui parlent fort. Ils leur racontent surement une histoire passionnante car les enfants semblent hypnotisés. Moi, J’adore les histoires avec des chevaliers et des princesses, des trolles et des géants.
Lorsque l'on s'approche et que je commence enfin à entendre l'histoire, ils s'arrêtent net et nous regardent. Puis, tous les enfants se mettent à hurler "TATA !!!" en chœur.
Je baisse la tête pour ne pas qu’ils me repèrent. J’échapperais peut être à leur regard ? Devant mes yeux une main apparaît : c’est celle de Tsita, ma marraine. Tandis qu’elle me la tend, de l’autre, elle fait des gestes pour calmer les enfants :
« Je vous présente Yatik : mon filleul. Il vient de la ville et passera quelques temps avec nous. Alors soyez gentil avec lui, il ne connaît pas la vie à la campagne et je compte sur vous pour lui apprendre la vie Aline ! »
Ils me dévisagent tous. Pourquoi ? Ils n’ont jamais vu un enfant de la ville ? Je les dévisage aussi dans l’espoir qu’ils arrêtent.
Il y a des grands, des petits, des gros et des maigres, des cheveux long ou court, des bruns, des blonds, des roux … Et il y a « Elle »…
« Elle » est une jeune fille. « Elle » semble à peine plus âgée que moi. « Elle » est à l’écart et est la première à ne plus me dévisager. « Elle » est fine, mais « Elle » semble plus musclée que moi. C’est pas normal pour une fille. Mon papa m’a toujours dit que les garçons sont plus forts que les filles. « Elle » a des cheveux noirs, longs et ondulés et un bandeau rouge pour les tenir. Avec la lumière du feu qui ne fait que bouger, je ne vois pas très bien. En plus, « Elle » me tourne le dos maintenant donc je ne peux même pas voir ses yeux…Maman, elle dit que les yeux, c’est le reflet de l’âme… C’est joli mais quand la personne tourne le dos, c’est pas pratique quand même. Si ça avait été les cheveux, j’aurais dit qu’ « Elle » a une âme battante car ils paraissent pas très bien coiffés. Cette idée me fait sourire et Tsita semble l’avoir vue, elle a suivie mon regard et se met à sourire aussi.
Tout en me tenant la main, nous traversons la foule d’enfants qui n’ont pas cessé de nous regarder. Elle se dirige vers « Elle ». Mes jambes et mes mains tremblent. Pourtant je n’ai pas froid ? Ma gorge est serrée aussi. La main de Tsita me sert un peu plus et me tire gentiment jusqu'à que je sois à coté de « Elle » qui me regarde maintenant. J’ai à peine le temps de voir le bleue du reflet de son âme que je détourne le regard. Ses yeux me transpercent. Ils m’analysent. Je me sens tout nu comme à la sortie du bain. C’est très gênant. Je veux rentrer chez moi ! Maman, papa et grand frère me manque. Je veux pas être ici… « Elle » me fait. . . peur?
« Yatik je te présente Naëth, Elle t’aidera à te faire des copains ici. Je compte sur toi Naëth.»
Au même moment, un monsieur, grand et très musclé, nous tend à chacun une écuelle en bois. Dedans il y a du riz jaune, des fruits de mer, des légumes, des tranches de saucisse rouge et des crevettes. Le mélange a une odeur épicée très appétissante.
« Moi, c’est Joshélca, mais appelles-moi Josh. Tu as la chance de gouter la meilleure Paella de toutes les îles Alines, régales toi petit. » me dit-il avec une voix très grave et rocailleuse en me faisant un clin d’œil. Lui aussi me fait peur, mais c'est pas pareil.
Je murmure un « merci » comme on me l’a appris, m’assieds par terre comme les autres enfants et mange sans lever les yeux dans un brouhaha grandissant.
C’est très bon, mais je veux toujours rentrer chez moi : « Elle » n’arrête pas de me regarder...
_Age et différences d'ages des personnages non respectés.
_Entente entre les Alines et les Gwendalaviriens modifiée pour rendre possible la situation.
_Histoire de nos personnages respectifs modifiées partiellement.
J’aime pas les voyages !
Les voyages c’est long… Très long… Mais celui là : il est vraiment très très long. Presque trop long. On a fait du cheval, du bateau, de la carriole et là, on est sensé arriver ce soir, mais il commence déjà à faire nuit…
« Pfff »
Le regard de ma marraine se tourne vers moi. Elle a des jolies yeux, ils sont marron normalement, mais là, avec l’obscurité, on ne le voit plus vraiment. En tout cas ils semblent comprendre ma détresse et mon ennuie.
« Ca va aller, on arrive bientôt, ne t’inquiète pas. Une bonne paella nous attend normalement ».
Je lève les yeux, esquisse un demi-sourire et me renferme dans mes pensées…
Est-ce que l’on va au bout du monde ? Il est grand le monde ? Quelqu’un a déjà tout vue ? Il y a quoi à chaque bouts du monde ? Mon papa est allé jusqu’où ? Comment va papa ? Maman m’a dit que ça irait mieux après mais ses yeux disaient le contraire… et si c’était pas vrai ? Si en fait, papa n’allait pas bien du tout ? Si en fait, il allait m-« On est arrivé ! »
Je redresse la tête.
Une jolie fermette est à la limite entre le sable et les champs. C’est peut être la maison qui a arrêtée le sable ? Heureusement que la maison est là. Sinon la plage aurait envahi les champs. Il y en a même plusieurs. Elles sont rectangulaires avec des toits presque plats : c’est bizarre, je croyais que c’était toujours en triangle les toits. Peut être qu’ils n’étaient pas assez grands pour mettre les tuiles du haut… et qu’ils n’avaient pas d’échelles non plus évidemment.
Les quelques maisons encerclent une jolie cour au centre de laquelle brule un grand feu. J’aime pas le feu. Je préfère les boules de lumière d’Al-Chen. C’est moins dangereux.
Il y a plein d’enfant autour du feu. Il n’y a surtout des grands enfants. Des garçons et des filles entre 6 et 10 ans. Je n’en ai que 5 moi … Mon grand frère en a 16 lui ! Il me manque... Dès fois, j’aime pas quand il est là, car il m’embête, mais là j’aimerais bien qu’il m’accompagne. Il a préféré rester avec maman pour l'aider pendant que papa se repose.
Les enfants ne nous ont pas encore vus. Ils regardent des adultes qui parlent fort. Ils leur racontent surement une histoire passionnante car les enfants semblent hypnotisés. Moi, J’adore les histoires avec des chevaliers et des princesses, des trolles et des géants.
Lorsque l'on s'approche et que je commence enfin à entendre l'histoire, ils s'arrêtent net et nous regardent. Puis, tous les enfants se mettent à hurler "TATA !!!" en chœur.
Je baisse la tête pour ne pas qu’ils me repèrent. J’échapperais peut être à leur regard ? Devant mes yeux une main apparaît : c’est celle de Tsita, ma marraine. Tandis qu’elle me la tend, de l’autre, elle fait des gestes pour calmer les enfants :
« Je vous présente Yatik : mon filleul. Il vient de la ville et passera quelques temps avec nous. Alors soyez gentil avec lui, il ne connaît pas la vie à la campagne et je compte sur vous pour lui apprendre la vie Aline ! »
Ils me dévisagent tous. Pourquoi ? Ils n’ont jamais vu un enfant de la ville ? Je les dévisage aussi dans l’espoir qu’ils arrêtent.
Il y a des grands, des petits, des gros et des maigres, des cheveux long ou court, des bruns, des blonds, des roux … Et il y a « Elle »…
« Elle » est une jeune fille. « Elle » semble à peine plus âgée que moi. « Elle » est à l’écart et est la première à ne plus me dévisager. « Elle » est fine, mais « Elle » semble plus musclée que moi. C’est pas normal pour une fille. Mon papa m’a toujours dit que les garçons sont plus forts que les filles. « Elle » a des cheveux noirs, longs et ondulés et un bandeau rouge pour les tenir. Avec la lumière du feu qui ne fait que bouger, je ne vois pas très bien. En plus, « Elle » me tourne le dos maintenant donc je ne peux même pas voir ses yeux…Maman, elle dit que les yeux, c’est le reflet de l’âme… C’est joli mais quand la personne tourne le dos, c’est pas pratique quand même. Si ça avait été les cheveux, j’aurais dit qu’ « Elle » a une âme battante car ils paraissent pas très bien coiffés. Cette idée me fait sourire et Tsita semble l’avoir vue, elle a suivie mon regard et se met à sourire aussi.
Tout en me tenant la main, nous traversons la foule d’enfants qui n’ont pas cessé de nous regarder. Elle se dirige vers « Elle ». Mes jambes et mes mains tremblent. Pourtant je n’ai pas froid ? Ma gorge est serrée aussi. La main de Tsita me sert un peu plus et me tire gentiment jusqu'à que je sois à coté de « Elle » qui me regarde maintenant. J’ai à peine le temps de voir le bleue du reflet de son âme que je détourne le regard. Ses yeux me transpercent. Ils m’analysent. Je me sens tout nu comme à la sortie du bain. C’est très gênant. Je veux rentrer chez moi ! Maman, papa et grand frère me manque. Je veux pas être ici… « Elle » me fait. . . peur?
« Yatik je te présente Naëth, Elle t’aidera à te faire des copains ici. Je compte sur toi Naëth.»
Au même moment, un monsieur, grand et très musclé, nous tend à chacun une écuelle en bois. Dedans il y a du riz jaune, des fruits de mer, des légumes, des tranches de saucisse rouge et des crevettes. Le mélange a une odeur épicée très appétissante.
« Moi, c’est Joshélca, mais appelles-moi Josh. Tu as la chance de gouter la meilleure Paella de toutes les îles Alines, régales toi petit. » me dit-il avec une voix très grave et rocailleuse en me faisant un clin d’œil. Lui aussi me fait peur, mais c'est pas pareil.
Je murmure un « merci » comme on me l’a appris, m’assieds par terre comme les autres enfants et mange sans lever les yeux dans un brouhaha grandissant.
C’est très bon, mais je veux toujours rentrer chez moi : « Elle » n’arrête pas de me regarder...