descriptionQuelques feuillets épars
Répertoire (liste non exhaustive):
* L'Amante et la Lune
* L'auberge du monde
* Sylvien et Aloïse
* Quand Cybèle revient
* Le dessin d'Elovir
* L'âne et le rêveur (note à moi même, pas à moins de 10 lieues de Fériane)
* Coureur dans la plaine
* Le carillon de Liven
* Sentinelle, sentinelle (ne plus jouer à Al-Jeit pendant un bon bout de temps)
* La quête d'Ewilan
* Les champignons de Merwyn
Pièces
* La pirivelle
* Miridonien
* Fugue en premier ton
* Oyez, oyez
...
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L'amante et la Lune (héhé):
- version finaaaleCher spectateur, cher auditeur, cher passant
Toi qui va ton chemin, jamais ne t'arrêtant
Daigne stopper ta course, daigne faire une pause.
Car mon histoire sans doute t'enseignera une chose.
Il était une femme si jeune et si belle,
Qui se languissait, espérant son amant
Et du haut de sa tour, ses tendres bras si frêles,
Se tendaient vers le ciel en un pleur lancinant.
Sa chevelure pale et son visage d'albâtre
Attirent la compassion de la lune ronde
La jeune femme ressemblait tant à cet astre
Qui du haut du ciel veille sur le monde.
Ma chère qui t'a donc abandonnée ?
Demande de rage la lune frémissante.
L'homme que j'aime, répond l'amante éplorée,
Son corps dévasté, la voix tremblotante.
Alors la lune, dont les espoirs
Furent jadis brisés par le soleil,
Son amant volage d'un soir
Parti en quête d'autres merveilles,
Lia son céleste destin au firmament
A celui ici-bas de cette femme
Et de l'amante suivit les déclins de l'âme
Toujours, toujours allant décroissant.
Mais quatorze jours plus tard, l'amant qui était fidèle
Envoya cette missive destinée à sa belle.
Il avait atteint sa destination,
Sa tache effectuée, il revenait aussi prompt.
L'amante, la belle, regagnait espoir
Recouvrait la santé de soir en soir.
Et la lune impuissante,
Toujours aussi solitaire,
Devint alors croissante
Créant ce mystère.
Mais malheureuse et esseulée
Triste, l'amante elle maudit.
C'est pourquoi tandis qu'elle se remplit
La femme semble se vider.
Ainsi le départ de l'amant
Et la tristesse tragique de sa dame
Expliquent qu'un flux de sang
Traverse chaque cycle toutes les femmes !
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Le carillon de Liven
Y'avait un gars, un type bien
Qui s'prenait pour un musicien
Il tapait sur son carillon
Faisant palir/vomir filles et garçons
Et ses voisins hurlaient
A pleine voix, ils criaient :
Ah Liven, Liven
Faudrait pt'et que tu t'entraines (bis)
Et pour séduire les donzelles
Il tapait et r'tapait d'plus belle
Et ce son venu des enfers
F'sait tressaillir les vers de terre
Et ses voisins hurlaient
A pleine voix, ils gueulaient :
Ah Liven, Liven
Faudrait pt'et que tu t'entraines (bis)
Envoyé au nord du pays
Dans le royaumes des Raïs
Il effleura son carillon
Et fit fuir les guerriers cochons
Ah Liven, Liven
Faudrait pt'et que tu t'entraines (bis)
Et ce sot sans cervelle ni peur
Fut décoré par l'empereur
Devint gardien des marches du nord
Et en cadeau reçut un cor.
Les frontaliers hurlaient
A pleine voix, ils beuglaient :
Ah Liven, Liven
Faudrait pt'et que tu t'entraines (bis)
Y'avait un gars, un type bien
Qui s'prenait pour un musicien
Il tapait sur son carillon
Faisant palir/vomir filles et garçons
Et ses voisins hurlaient
A pleine voix, ils criaient :
Ah Liven, Liven
Faudrait pt'et que tu t'entraines (bis)
Et pour séduire les donzelles
Il tapait et r'tapait d'plus belle
Et ce son venu des enfers
F'sait tressaillir les vers de terre
Et ses voisins hurlaient
A pleine voix, ils gueulaient :
Ah Liven, Liven
Faudrait pt'et que tu t'entraines (bis)
Envoyé au nord du pays
Dans le royaumes des Raïs
Il effleura son carillon
Et fit fuir les guerriers cochons
Ah Liven, Liven
Faudrait pt'et que tu t'entraines (bis)
Et ce sot sans cervelle ni peur
Fut décoré par l'empereur
Devint gardien des marches du nord
Et en cadeau reçut un cor.
Les frontaliers hurlaient
A pleine voix, ils beuglaient :
Ah Liven, Liven
Faudrait pt'et que tu t'entraines (bis)
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au capitaine New Jezakins, à la tarverne de l'arbre gris, Al-Chen, Zielen le Vert
Elle m’attend et m’appelle, mon amante,
Impétueuse et colérique, changeante,
Parfois calme et alanguie, charmante,
Mais souvent féroce et toujours joueuse.
Elle est belle, toujours, et sa peau satinée
A des reflets d’argent ou couleur d’été
Je me languis de ses courbes voluptueuses.
Bientôt je l’aperçois au loin, généreuse
Sur un lit doré elle est étendue
Et son corps tout entier, accueillant et nu.
Lascive elle ondule ses formes gracieuses
Et tourbillonne en volutes sa chevelure brumeuse.
Elle m’attend malgré la tempête, malgré le vent qui gronde,
Dissimulant sous sa robe au cœur des abysses profondes
Un galion enfoui, dans son cœur palpitant,
Pourri jusqu’à la cale regorgeant de richesses
Caché en son sein tel un précieux enfant
Quelle ôte aux yeux du monde et couve avec tendresse.
En son sein nourricier grandit une vie féconde
Qui nait vit et meurt en son giron en un cycle infini
Multicolore, multiforme aussi riche que le monde.
Je m’approche avec lenteur et admire les plis
Que les flots meuvent sur sa peau.
Et pourtant je le sais nos destins s’opposent
Malgré mon amour je ne saurais vivre sous l’eau
Sans devenir pareil au riche galion noyé.
Qu’importe le vent, qu’importent les vagues
Qu’importent les tempêtes, qu’importent les naufrages
Toujours sur mon navire fier je la laisse m’emporter
Vers d’autres contrées, vers d’autres rivages.
Impétueuse et colérique, changeante,
Parfois calme et alanguie, charmante,
Mais souvent féroce et toujours joueuse.
Elle est belle, toujours, et sa peau satinée
A des reflets d’argent ou couleur d’été
Je me languis de ses courbes voluptueuses.
Bientôt je l’aperçois au loin, généreuse
Sur un lit doré elle est étendue
Et son corps tout entier, accueillant et nu.
Lascive elle ondule ses formes gracieuses
Et tourbillonne en volutes sa chevelure brumeuse.
Elle m’attend malgré la tempête, malgré le vent qui gronde,
Dissimulant sous sa robe au cœur des abysses profondes
Un galion enfoui, dans son cœur palpitant,
Pourri jusqu’à la cale regorgeant de richesses
Caché en son sein tel un précieux enfant
Quelle ôte aux yeux du monde et couve avec tendresse.
En son sein nourricier grandit une vie féconde
Qui nait vit et meurt en son giron en un cycle infini
Multicolore, multiforme aussi riche que le monde.
Je m’approche avec lenteur et admire les plis
Que les flots meuvent sur sa peau.
Et pourtant je le sais nos destins s’opposent
Malgré mon amour je ne saurais vivre sous l’eau
Sans devenir pareil au riche galion noyé.
Qu’importe le vent, qu’importent les vagues
Qu’importent les tempêtes, qu’importent les naufrages
Toujours sur mon navire fier je la laisse m’emporter
Vers d’autres contrées, vers d’autres rivages.
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Le dessin d'Elovir
C’était un apprenti dessinateur,
Portant le doux nom d’Elovir,
Rien dans la tête mais du cœur,
Tout le monde aimait à en rire.
Savait pas dessiner grand-chose
A part peut-être une culotte rose
Et ses maitres si désespérés
Ne pensaient en fait qu’à l’virer
Et puis un jour
Sur une spire
Du royaume de l’imagination
Ce que dessina Elovir
Ce fut
identités:
Erik Vaner
Zielen le Vert