descriptionRe: QUÊTE DE L'EMPIRE | L'Effort de guerre
Ils sont là. Plantés comme des gueux devant leurs accompagnateurs. Ils ont le regard vide de ceux qui ne comprennent pas ce qu'il leur arrive. Than soupire. Il aurait préféré des criminels, des vrais, plutôt que ça. Au moindre danger, à la moindre difficulté, ils vont partir en courant. Et mourir. Il jette un oeil à Ilénia, tous deux semblent s'entendre sans avoir à le dire sur le caractère pitoyable de ce groupe. Ils n'ont, dans tous les cas, pas le choix. Il faut les briefer.
L'émissaire fait un pas en avant, pour prendre la parole. Les taulards ne bronchent pas, les pupilles toujours vitreuses. Il va falloir les secouer. Il choisit donc de passer entre eux tout en parlant, les bousculant par le manque de place. Ainsi il les garde éveillés, en alerte et un brin agacés. De quoi être certain qu'ils retiennent ses paroles.
-Vous n'êtes rien. Rien du tout. Le bas de la chaine alimentaire. Votre vie a si peu d'importance pour l'Empire qu'elle vaut tout autant sur le champ de guerre qu'au fond d'une geôle crasseuse.
Il perçoit quelques grognements et reçoit une bousculade légère en retour à la sienne. De quoi protester, mais sans prendre le risque d'être vu. Ils ne sont pas si débiles que ça. Tant mieux. Et au vu de la haine qui s'affiche sur les visages à être traités ainsi, ils disposent encore d'un égo. Deuxième espoir.
-Je dirais bien que si ça ne vous plait pas, c'est pareil. Mais non. On a toujours le choix. Toujours, tous. On vous l'a dit. Si vous vous battez à nos côtés, votre ardoise est effacée. Je sais ce que vous pensez. Que vous n'avez plus rien à perdre, si ce n'est votre vie, dans cette histoire. Et je sais que vos coeurs se révoltent de savoir que l'ardoise effacée ne veut rien dire. Vous ne serez toujours personne. De la sous-merde qui traine dans les rues, prête à récidiver.
Il continue de se faufiler entre eux et sent les esprits s'échauffer. Il perçoit les femmes de son groupe au devant, sur le qui-vive, prêtes à intervenir en cas de.
-Alors je vais rajouter un peu d'enjeu à tout ça. Tout comme moi, les charmantes personnes que vous avez en face de vous, font parties des personnes influentes de ce monde. Si vous vous battez bien, sans fuir, sans trahir et qu'en plus de tout ça vous êtes vivants... Non seulement l'Empire effacera votre ardoise et vous serez libres. Mais en plus, je m'engage et j'espère qu'elles voudront bien m'accompagner là-dessus, à vous aider à vous ré-insérer dans notre société. A faire de vous quelqu'un.
Les réactions ont tout bonnement cessées. Plus un son ne sort et ils acceptent les coups de coude de Than sans riposter. Choqués. La main puissante de l'aline vient s'abattre avec force dans la nuque de l'un d'eux qui se raidit. Et de l'espoir tranche la menace.
-Mais attention. Un mot, un geste, une pensée que je détecte pour nous desservir, et je vous jure qu'à côté la mort face à un raï vous semblera douce et délectable. De plus, en arrivant dans notre groupe, vous changez d'identité. Vous êtes de valeureux volontaires trouvés dans une auberge. La moindre mention à votre réelle condition merdique de taulard et vous perdez votre langue, ainsi que toute chance de devenir quelqu'un. Est-ce clair ?
Pas de réponse. Bonne réponse.
-En route.
Avant de se placer au devant de la file, Than s'approche de Rhéa et Ilenia et murmure :
-Où est Saba ?
L'émissaire fait un pas en avant, pour prendre la parole. Les taulards ne bronchent pas, les pupilles toujours vitreuses. Il va falloir les secouer. Il choisit donc de passer entre eux tout en parlant, les bousculant par le manque de place. Ainsi il les garde éveillés, en alerte et un brin agacés. De quoi être certain qu'ils retiennent ses paroles.
-Vous n'êtes rien. Rien du tout. Le bas de la chaine alimentaire. Votre vie a si peu d'importance pour l'Empire qu'elle vaut tout autant sur le champ de guerre qu'au fond d'une geôle crasseuse.
Il perçoit quelques grognements et reçoit une bousculade légère en retour à la sienne. De quoi protester, mais sans prendre le risque d'être vu. Ils ne sont pas si débiles que ça. Tant mieux. Et au vu de la haine qui s'affiche sur les visages à être traités ainsi, ils disposent encore d'un égo. Deuxième espoir.
-Je dirais bien que si ça ne vous plait pas, c'est pareil. Mais non. On a toujours le choix. Toujours, tous. On vous l'a dit. Si vous vous battez à nos côtés, votre ardoise est effacée. Je sais ce que vous pensez. Que vous n'avez plus rien à perdre, si ce n'est votre vie, dans cette histoire. Et je sais que vos coeurs se révoltent de savoir que l'ardoise effacée ne veut rien dire. Vous ne serez toujours personne. De la sous-merde qui traine dans les rues, prête à récidiver.
Il continue de se faufiler entre eux et sent les esprits s'échauffer. Il perçoit les femmes de son groupe au devant, sur le qui-vive, prêtes à intervenir en cas de.
-Alors je vais rajouter un peu d'enjeu à tout ça. Tout comme moi, les charmantes personnes que vous avez en face de vous, font parties des personnes influentes de ce monde. Si vous vous battez bien, sans fuir, sans trahir et qu'en plus de tout ça vous êtes vivants... Non seulement l'Empire effacera votre ardoise et vous serez libres. Mais en plus, je m'engage et j'espère qu'elles voudront bien m'accompagner là-dessus, à vous aider à vous ré-insérer dans notre société. A faire de vous quelqu'un.
Les réactions ont tout bonnement cessées. Plus un son ne sort et ils acceptent les coups de coude de Than sans riposter. Choqués. La main puissante de l'aline vient s'abattre avec force dans la nuque de l'un d'eux qui se raidit. Et de l'espoir tranche la menace.
-Mais attention. Un mot, un geste, une pensée que je détecte pour nous desservir, et je vous jure qu'à côté la mort face à un raï vous semblera douce et délectable. De plus, en arrivant dans notre groupe, vous changez d'identité. Vous êtes de valeureux volontaires trouvés dans une auberge. La moindre mention à votre réelle condition merdique de taulard et vous perdez votre langue, ainsi que toute chance de devenir quelqu'un. Est-ce clair ?
Pas de réponse. Bonne réponse.
-En route.
Avant de se placer au devant de la file, Than s'approche de Rhéa et Ilenia et murmure :
-Où est Saba ?