descriptionDéfi #2 | Animorphose, les nominations
Résultats du défi #2 Animorphose
Merci à tous pour vos nombreuses participations à ce défi!
Ce fut un réel succès et nous en sommes très heureux! Ce fut un vrai plaisir de lire vos participations, toutes plus originales les unes que les autres, ainsi que de voir votre enthousiasme à participer au défi. Du coup, c'est maintenant officiel, les défis mensuels sont bel et bien de retour sur le forum! Chaque mois donc, un nouveau défi vous sera présenter. N'hésitez pas à aller proposer vos idées de défis dans La Boite à Idées.
Les résultats de ce défi-ci sont désormais affichés sur le Tableau d'Honneur des Défis.
N'hésitez pas à commenter à la suite pour nous dire ce que vous avez penser du défi, des différentes participations ou pour vous féliciter de vos différentes nominations, ce sujet est fait pour ca ♥
Les participations
- Kalden Lowell
- Seïleen Dil'Silkea
- Elïe Filam
- Énéole Til'Darne
- Rhéa Syriambre
- Naëth Telmare
- Eloa Branan
- Kaïllane Aïslem
- Astia Telmon
Voir toutes les participations au Défi :
Kalden, 271 mots :
Titre : Partie de pêche
Kalden se ramassa sur ses pattes et se pencha un peu plus au dessus de l'eau. Le rocher sur lequel il se trouvait surplombait le lac Chen d'une petite vingtaine de centimètres. Il plongea alors, perforant la surface, et réapparu quelques instant après... Un superbe poisson dans la gueule. Il s'enfonça dans les roseaux afin de savourer son repas. Son père lui avait appris très tôt à pêcher, après tout ils vivaient sur les rives du plus beau lac de Gwendalavir.
Mais le temps avait passé et il errait à présent en solitaire. De longues années d'aventures avaient forgé son corps svelte et musclé. Il était le parfait équilibre entre force et souplesse. Sa férocité lui avait déjà permis de vaincre des félins deux fois plus grand que lui. Il aimait ses lames courtes, ses griffes semi-rétractiles qui déchiquetait actuellement l'être aquatique.
Il avait appris à se satisfaire des mammifères terrestres mais le poisson resterait à jamais son met favori. Tout comme la nage restait son passé temps préféré. Aidé par des pattes palmées, il aimait chercher à titiller les dames. Malgré cela il passait parfois de longues journées à parcourir les toits des grandes villes de l'Empire, se jouant de la gravité et laissant les passants ébahis devant son agilité. Ayant fini de décortiquer les arrêtes de son plat, il roula sur le côté et laissa le soleil lécher son flanc.
Un bruissement réveilla Kal. Il se redressa et observa les alentours de la caravane pour laquelle il était escorte. Rien de suspect, il se rallongea et sourit. Ce n'était pas la première fois qu'il rêvait d'être un chat viverrin.
Kalden se ramassa sur ses pattes et se pencha un peu plus au dessus de l'eau. Le rocher sur lequel il se trouvait surplombait le lac Chen d'une petite vingtaine de centimètres. Il plongea alors, perforant la surface, et réapparu quelques instant après... Un superbe poisson dans la gueule. Il s'enfonça dans les roseaux afin de savourer son repas. Son père lui avait appris très tôt à pêcher, après tout ils vivaient sur les rives du plus beau lac de Gwendalavir.
Mais le temps avait passé et il errait à présent en solitaire. De longues années d'aventures avaient forgé son corps svelte et musclé. Il était le parfait équilibre entre force et souplesse. Sa férocité lui avait déjà permis de vaincre des félins deux fois plus grand que lui. Il aimait ses lames courtes, ses griffes semi-rétractiles qui déchiquetait actuellement l'être aquatique.
Il avait appris à se satisfaire des mammifères terrestres mais le poisson resterait à jamais son met favori. Tout comme la nage restait son passé temps préféré. Aidé par des pattes palmées, il aimait chercher à titiller les dames. Malgré cela il passait parfois de longues journées à parcourir les toits des grandes villes de l'Empire, se jouant de la gravité et laissant les passants ébahis devant son agilité. Ayant fini de décortiquer les arrêtes de son plat, il roula sur le côté et laissa le soleil lécher son flanc.
Un bruissement réveilla Kal. Il se redressa et observa les alentours de la caravane pour laquelle il était escorte. Rien de suspect, il se rallongea et sourit. Ce n'était pas la première fois qu'il rêvait d'être un chat viverrin.
Seïleen, 292 mots :
Parcourir les rues endormies, à la recherche de ce qui lui faisait envie. Voilà l’activité de Seïleen en cette douce soirée. Mais le calme nocturne fut soudain rompu par des voix et sa curiosité l’enjoignit à aller voir. Une fenêtre était ouverte. La voleuse s’approcha et observa discrètement une joyeuse famille en train de dîner en regardant un documentaire. Son regard tomba alors sur une jolie pomme sur la table.
« …eur » Voleur ? Elle releva la tête avec inquiétude avant de comprendre que la voix parlait de l’animal et non d’elle. Un museau fin, un masque noir, un pelage gris touffu, de longues moustaches, l’animal se déplaçait sur l’écran. Il était doté d’une remarquable queue rayée. Elle se détourna, décidée à voler la pomme.
« Il est trop mignon ! » Elle se figea soudainement. Un enfant venait de lui rappeler sa soirée de la veille où l’on avait parlé d’elle en ces termes. Cela l’intrigua. Le présentateur décrivait l’animal alors elle se décida à écouter.
- Le raton-laveur est un animal solitaire mais agile. S’il est peu à l’aise sur la terre ferme, c’est un nageur adroit.
Oh ! Elle aussi était solitaire ! Et si elle se sentait mal au milieu des nobles, la nuit était son domaine. Elle commençait à apprécier cette petite bête au regard malin, dont elle se sentait proche.
- Il se sert de son intelligence pour déjouer les pièges qu’on lui tend et voler de la nourriture, parfois chez l’homme, même. Il est omnivore, des pommes aux poissons.
Décidément, que de points communs ! Elle rougit en regardant la pomme qui lui faisait envie. Cet animal lui ressemblait décidément beaucoup. Elle choisit donc de laisser cette famille en paix et s’éloigna rapidement, une jolie pomme à la main. Un raton-voleur. Voilà ce qu’elle était, sourit-elle en courant silencieusement.
« …eur » Voleur ? Elle releva la tête avec inquiétude avant de comprendre que la voix parlait de l’animal et non d’elle. Un museau fin, un masque noir, un pelage gris touffu, de longues moustaches, l’animal se déplaçait sur l’écran. Il était doté d’une remarquable queue rayée. Elle se détourna, décidée à voler la pomme.
« Il est trop mignon ! » Elle se figea soudainement. Un enfant venait de lui rappeler sa soirée de la veille où l’on avait parlé d’elle en ces termes. Cela l’intrigua. Le présentateur décrivait l’animal alors elle se décida à écouter.
- Le raton-laveur est un animal solitaire mais agile. S’il est peu à l’aise sur la terre ferme, c’est un nageur adroit.
Oh ! Elle aussi était solitaire ! Et si elle se sentait mal au milieu des nobles, la nuit était son domaine. Elle commençait à apprécier cette petite bête au regard malin, dont elle se sentait proche.
- Il se sert de son intelligence pour déjouer les pièges qu’on lui tend et voler de la nourriture, parfois chez l’homme, même. Il est omnivore, des pommes aux poissons.
Décidément, que de points communs ! Elle rougit en regardant la pomme qui lui faisait envie. Cet animal lui ressemblait décidément beaucoup. Elle choisit donc de laisser cette famille en paix et s’éloigna rapidement, une jolie pomme à la main. Un raton-voleur. Voilà ce qu’elle était, sourit-elle en courant silencieusement.
Elïe, 286 mots :
Le matin semblait classique, dans sa douceur habituelle, tout me paraissait normal, à sa place juste et correcte. Au début. Puis je me rééquilibrais sur mes deux pattes. MES PATTES ? Que se passait il, je possédait des pattes d'oiseau, terminées par des serres fourchues, et la lumière du soleil me faisait atrocement mal au rétine. Quelque chose ne tournait pas rond, c'était certains. De mes grands yeux étonnés, je me scrutais attentivement. Des plumes, j'avais des plumes ! Et puis des grises, des marrons, j'étais vraiment étrange. Clopint clopant, je marchais jusqu'à une flaque d'eau, totalement dérangée par la nouvelle forme de ce qui était auparavant mes jambes. Une deux, une deux. Mon reflet me révéla la vérité. J'étais ce petit animal perché sur les branches, souvent confondus avec la chouette qui chantait au matin pour saluer les braves gens. Je chantais. Voilà quelque chose qui m'allait plutôt bien. Ce fut d'ailleurs avec un certains entrain que je m'élançais de ma voix majestueuse d'oiseau chanteur.
Kuk - Koooo !
Ah ça sonnait drôlement bien ! Je me rengorgeais, ébouriffant mes plumes comme un petit coq. Un animal doux et chanteur, j'avais là tout ce qui me convenait. Je pourrais rester ainsi durant des années, il n'y avait pas de doutes ! Tout petit, un peu comme moi, mais toujours là, toujours constant, toujours résistant aux atrocités de la vie. Mais surtout cette forme élancée et cette grâce dans la voix, ah oui définitivement, les divinités qui avaient choisis cet animal pour me transformer étaient bien avisées ! Ouvrant deux magnifiques ailes grises je commençais à en battre frénétiquement. M'élever. M'envoler.
Kuk - Koooo !
Ah ça sonnait drôlement bien ! Je me rengorgeais, ébouriffant mes plumes comme un petit coq. Un animal doux et chanteur, j'avais là tout ce qui me convenait. Je pourrais rester ainsi durant des années, il n'y avait pas de doutes ! Tout petit, un peu comme moi, mais toujours là, toujours constant, toujours résistant aux atrocités de la vie. Mais surtout cette forme élancée et cette grâce dans la voix, ah oui définitivement, les divinités qui avaient choisis cet animal pour me transformer étaient bien avisées ! Ouvrant deux magnifiques ailes grises je commençais à en battre frénétiquement. M'élever. M'envoler.
Énéole, 212 mots :
Vous déambulez dans les rues encore animée d'Al-Jeit malgré l'heure avancée après le coucher du soleil. Une impression étrange vous incite à lever les yeux et vous apercevez alors ce masque blanc au centre duquel deux yeux noirs vous observent. Il n'y a pas une once de menace prédatrice dans sa présence, mais un immense dédain. Comme si cet oiseau, pourtant bien plus petit que vous, dominait votre existence, sans pour autant s'en préoccuper.
Sans un bruissement de plume, le voilà qui s'envole comme un fantôme et, moqueur, qui vous frôle du bout des ailes. Il s'élève ensuite sans un effort entre les tours effilées de la capitale, finissant par disparaître dans l'obscurité tamisée des pierres phosphorescentes. Le mystère plane, pourrait-on dire.
Ce que vous ne voyez alors plus, c'est le pâle rapace poursuivre son ascension pour finalement agripper de ses serres le rebord d'un balcon d'émeraude. À son arrivée, loin d'en être effrayé alors qu'il pourrait être à son menu, un Chuchoteur trottine pour l'accueillir. De son bec, l'oiseau lisse ses plumes consciencieusement avant de gratifier le rongeur d'une petite tape sur la tête.
Un Chuchoteur et une *******, cela fait une belle paire, non ?
Sans un bruissement de plume, le voilà qui s'envole comme un fantôme et, moqueur, qui vous frôle du bout des ailes. Il s'élève ensuite sans un effort entre les tours effilées de la capitale, finissant par disparaître dans l'obscurité tamisée des pierres phosphorescentes. Le mystère plane, pourrait-on dire.
Ce que vous ne voyez alors plus, c'est le pâle rapace poursuivre son ascension pour finalement agripper de ses serres le rebord d'un balcon d'émeraude. À son arrivée, loin d'en être effrayé alors qu'il pourrait être à son menu, un Chuchoteur trottine pour l'accueillir. De son bec, l'oiseau lisse ses plumes consciencieusement avant de gratifier le rongeur d'une petite tape sur la tête.
Un Chuchoteur et une *******, cela fait une belle paire, non ?
Rhéa 255 mots :
Vous êtes farouche papillon qui butine parmi les fleurs,
Incroyables, les concoctions que vous récoltez me font peur,
Je vous en prie, ne vous inquiétez pas, je ne vous en tiens pas rigueur,
Colorée, extravagante, vous êtes certainement haute en couleurs,
Dès la chrysalide, vous vous nourrissez du soleil diurne,
Petite nymphe, vous vous nourrissez aussi de la lune nocturne,
En votre présence, joie de vivre ! Il est impossible de demeurer taciturne,
Bien triste sera le jour où il faudra vous déposer dans une urne,
Agitée, effervescente, votre cœur nous paraît volage,
Votre esprit toujours sort de son cocon, se transforme, courage !
Oui, peut-être est-ce pour cela que vous vous rabattez sur le vol à l’étalage ?
Chenille, je parie beaucoup que vos parents vous deviez mettre en rage…
Roublarde, espiègle, le vol vous aurait-il fait don d’ailes ?
Savez-vous que votre langue parfois nous trompe, c’est proprement surréel !
On se dit : on ne peut pas se fier à elle…
Mais, au final, on soupire : elle est trop belle…
F.
Rhéa cligne des yeux, hésite entre encadrer ou froisser le bout de parchemin qu’elle vient de lire, quatrième missive d’un admirateur secret.
- Moi, un papillon ? À le lire, ce rigolo, c’est plutôt lui le papillon, et je suis la flamme sur laquelle il se brûle….
- En vérité, tu es un feu follet, c’est ce qu’il essayait de dire, précise Altúro d’un ton distrait. Et ça nous l’apprenons tous à nos dépens.
L’incrédulité de Rhéa monte d’un cran.
Incroyables, les concoctions que vous récoltez me font peur,
Je vous en prie, ne vous inquiétez pas, je ne vous en tiens pas rigueur,
Colorée, extravagante, vous êtes certainement haute en couleurs,
Dès la chrysalide, vous vous nourrissez du soleil diurne,
Petite nymphe, vous vous nourrissez aussi de la lune nocturne,
En votre présence, joie de vivre ! Il est impossible de demeurer taciturne,
Bien triste sera le jour où il faudra vous déposer dans une urne,
Agitée, effervescente, votre cœur nous paraît volage,
Votre esprit toujours sort de son cocon, se transforme, courage !
Oui, peut-être est-ce pour cela que vous vous rabattez sur le vol à l’étalage ?
Chenille, je parie beaucoup que vos parents vous deviez mettre en rage…
Roublarde, espiègle, le vol vous aurait-il fait don d’ailes ?
Savez-vous que votre langue parfois nous trompe, c’est proprement surréel !
On se dit : on ne peut pas se fier à elle…
Mais, au final, on soupire : elle est trop belle…
F.
Rhéa cligne des yeux, hésite entre encadrer ou froisser le bout de parchemin qu’elle vient de lire, quatrième missive d’un admirateur secret.
- Moi, un papillon ? À le lire, ce rigolo, c’est plutôt lui le papillon, et je suis la flamme sur laquelle il se brûle….
- En vérité, tu es un feu follet, c’est ce qu’il essayait de dire, précise Altúro d’un ton distrait. Et ça nous l’apprenons tous à nos dépens.
L’incrédulité de Rhéa monte d’un cran.
Naëth, 251 mots :
Prend ton envole
La hauteur, le pique vertigineux sur lequel tu te tiens. Et pourtant, il va falloir que tu sautes, la nourriture est là. Remonter? Ce n'est qu'un détail, mais s'élancer, c'est autre chose. Sur ce pique rocheux, au large des côtes de l'Empire, tes parents ont construits leur nid. Ils ont repris celui de leurs parents qui eux-mêmes avaient choisis celui des leurs. Tout cela tu l'ignores mais c'est peut-être leur regard bienveillant qui te pousse dans le vide, t'obliges à partir à la suite de tes congénères. De toutes façons, leur présence t'es devenues pesante. Il est temps.
La chute est longue. Interminable. Et soudain, l'eau qui t'enveloppes. C'est maintenant que tout se décides; la mer t'avalera-t-elle ou bien te laissera-t-elle remonter à la surface?
Finalement, tu remontes. Ton plumage gris est trempé, mais tu flottes, tu nages, tu vis et tu te bats sur et contre les flots. Dans quelques jours, tes ailes se déploieront d'elles même alors ton plumage seras aussi magnifique que celui de tes parents.
Blanc chaussé de noir et couronné d'or. Alors tu reviendras à ton rocher, accompagné d'un jeune homme qui t'aimeras pour l'éternité. Il acceptera tout de toi, tes blessures, tes erreurs, tes défauts. Sans le savoir, vous retournerez sur le nid qui vous a vu naître, vous le reconstruirez et là tu couveras en regardant passer au loin Le Fou de Bassan.
La hauteur, le pique vertigineux sur lequel tu te tiens. Et pourtant, il va falloir que tu sautes, la nourriture est là. Remonter? Ce n'est qu'un détail, mais s'élancer, c'est autre chose. Sur ce pique rocheux, au large des côtes de l'Empire, tes parents ont construits leur nid. Ils ont repris celui de leurs parents qui eux-mêmes avaient choisis celui des leurs. Tout cela tu l'ignores mais c'est peut-être leur regard bienveillant qui te pousse dans le vide, t'obliges à partir à la suite de tes congénères. De toutes façons, leur présence t'es devenues pesante. Il est temps.
La chute est longue. Interminable. Et soudain, l'eau qui t'enveloppes. C'est maintenant que tout se décides; la mer t'avalera-t-elle ou bien te laissera-t-elle remonter à la surface?
Finalement, tu remontes. Ton plumage gris est trempé, mais tu flottes, tu nages, tu vis et tu te bats sur et contre les flots. Dans quelques jours, tes ailes se déploieront d'elles même alors ton plumage seras aussi magnifique que celui de tes parents.
Blanc chaussé de noir et couronné d'or. Alors tu reviendras à ton rocher, accompagné d'un jeune homme qui t'aimeras pour l'éternité. Il acceptera tout de toi, tes blessures, tes erreurs, tes défauts. Sans le savoir, vous retournerez sur le nid qui vous a vu naître, vous le reconstruirez et là tu couveras en regardant passer au loin Le Fou de Bassan.
Eloa, 235 mots :
Gracile silhouette toute en vivacité, passant devant vos yeux avec rapidité.
Trois couleurs déclinées en variantes infinies, petit point dessinant la trame d’une vie.
Un long bec, comme tracé d’une pointe très fine et sûre par un Dessinateur inconnu, plonge dans la fleur de rougeoyeur. Délectable nectar ! Ravie, la minuscule créature virevolte dans le vent qui se lève jusqu’à la fleur suivante. Eclair scintillant de touches vertes posées sur des plumes d’un noir de jais, mouchetées ça et là de brun, elle file de pistil en pistil. Son vol haletant, jamais en repos, lui donne une allure lunatique. Ses ailes rendues invisibles par leur battement incessant, elle semble jouer avec le vent sans se lasser, en une danse infinie.
Et puis, alors qu’on ne se lasse pas d’admirer cette alternance de noir, de brun et du vert le plus éclatant possible, elle quitte soudain les basses branches pour s’élever le long du tronc du rougeoyeur, les ailes battant toujours à une cadence folle. Elle s’arrête à la plus haute branche, semble un instant immobile bien que toujours en mouvement, stationnaire face à une petite boule brune accrochée au bois clair. Et puis elle disparaît en un battement de paupière, avalée par ce nid minuscule, et bientôt le souffle du vent remplace celui des petites ailes. Son rythme lent agitant les branches du rougeoyeur donne du roulis à la petite hune dans laquelle s’endort l’oiseau-mouche.
Trois couleurs déclinées en variantes infinies, petit point dessinant la trame d’une vie.
Un long bec, comme tracé d’une pointe très fine et sûre par un Dessinateur inconnu, plonge dans la fleur de rougeoyeur. Délectable nectar ! Ravie, la minuscule créature virevolte dans le vent qui se lève jusqu’à la fleur suivante. Eclair scintillant de touches vertes posées sur des plumes d’un noir de jais, mouchetées ça et là de brun, elle file de pistil en pistil. Son vol haletant, jamais en repos, lui donne une allure lunatique. Ses ailes rendues invisibles par leur battement incessant, elle semble jouer avec le vent sans se lasser, en une danse infinie.
Et puis, alors qu’on ne se lasse pas d’admirer cette alternance de noir, de brun et du vert le plus éclatant possible, elle quitte soudain les basses branches pour s’élever le long du tronc du rougeoyeur, les ailes battant toujours à une cadence folle. Elle s’arrête à la plus haute branche, semble un instant immobile bien que toujours en mouvement, stationnaire face à une petite boule brune accrochée au bois clair. Et puis elle disparaît en un battement de paupière, avalée par ce nid minuscule, et bientôt le souffle du vent remplace celui des petites ailes. Son rythme lent agitant les branches du rougeoyeur donne du roulis à la petite hune dans laquelle s’endort l’oiseau-mouche.
Kaïllane, 300 mots :
Choix.
Chaleur. Extérieure, intérieure ? Subtil mélange d'une explosion des deux. Un instinct seul éclate, écho parfait à la tempête furieuse.
Sa faute... A lui. Ce sable déchire la distance. Toujours et encore. Enfouie dans la grotte sablée, grognements de défi à l'entité folle qui s'abat sur la mer brune. Grandes oreilles repliées sur le museau. Queue touffue rabattue, protectrice. Esprit animal fou. Instinct rage.
Coincée, incapable de les protéger. Eux qui sont tout...
Navire effroyable affolant les vagues d'une mer calme, la tempête effraye. Sa faute. A elle. Elle a déchiré ces frères. Déchiré ceux qu'elle aime. La femelle détruira la Perle de cette tempête de sable. Dévorant son coeur. Libérant ces frères...
Coincée. Unique pensée de savoir qu'ils se trouvent à deux points opposés... L'un ici, l'autre là-bas.
Choisir ? Impossible.
Lequel rejoindre ? Impensable.
Abandonner ? Jamais.
La femelle gigote. Pas le poids... Si petite, si fragile, tellement légère. Elle ne peut les sauver. Le dieu brun l'avalera. Et pourtant, elle doit se relever. Les trouver. Ils sont liés. C'est comme ça, leur clan fonctionne ainsi. Fidèle. A un mâle. Seulement, elle a fait un choix. Son coeur est divisé. Sa fidélité est dualité. A jamais.
La déesse du large la met à l'épreuve. Elle doit choisir.
Deux grands yeux noirs s'ouvrent. Grandes oreilles se déploient, écoutent pour les entendre. Et les perçoit. Difficilement, elle se relève, ses pattes creusent dans les grains. Pour sortir.
Conviction qu'elle y arrivera. Jamais abandonner. Ses pattes creusent. Rapides. Et son fin museau sent enfin l'air extérieur et la tempête.
Elle ne voit rien.
On ne la voit pas. Pelage blond presque blanc, âme perdue au coeur de la tempête beige. Pour seul but de les retrouver. Regard à gauche, regard à droite.
Elle ne peut en sauver qu'un... Elle ne peut en avoir qu'un...
Le dieu brun l'avale.
Le choix est fait.
Chaleur. Extérieure, intérieure ? Subtil mélange d'une explosion des deux. Un instinct seul éclate, écho parfait à la tempête furieuse.
Sa faute... A lui. Ce sable déchire la distance. Toujours et encore. Enfouie dans la grotte sablée, grognements de défi à l'entité folle qui s'abat sur la mer brune. Grandes oreilles repliées sur le museau. Queue touffue rabattue, protectrice. Esprit animal fou. Instinct rage.
Coincée, incapable de les protéger. Eux qui sont tout...
Navire effroyable affolant les vagues d'une mer calme, la tempête effraye. Sa faute. A elle. Elle a déchiré ces frères. Déchiré ceux qu'elle aime. La femelle détruira la Perle de cette tempête de sable. Dévorant son coeur. Libérant ces frères...
Coincée. Unique pensée de savoir qu'ils se trouvent à deux points opposés... L'un ici, l'autre là-bas.
Choisir ? Impossible.
Lequel rejoindre ? Impensable.
Abandonner ? Jamais.
La femelle gigote. Pas le poids... Si petite, si fragile, tellement légère. Elle ne peut les sauver. Le dieu brun l'avalera. Et pourtant, elle doit se relever. Les trouver. Ils sont liés. C'est comme ça, leur clan fonctionne ainsi. Fidèle. A un mâle. Seulement, elle a fait un choix. Son coeur est divisé. Sa fidélité est dualité. A jamais.
La déesse du large la met à l'épreuve. Elle doit choisir.
Deux grands yeux noirs s'ouvrent. Grandes oreilles se déploient, écoutent pour les entendre. Et les perçoit. Difficilement, elle se relève, ses pattes creusent dans les grains. Pour sortir.
Conviction qu'elle y arrivera. Jamais abandonner. Ses pattes creusent. Rapides. Et son fin museau sent enfin l'air extérieur et la tempête.
Elle ne voit rien.
On ne la voit pas. Pelage blond presque blanc, âme perdue au coeur de la tempête beige. Pour seul but de les retrouver. Regard à gauche, regard à droite.
Elle ne peut en sauver qu'un... Elle ne peut en avoir qu'un...
Le dieu brun l'avale.
Le choix est fait.
Astia, 229 mots :
En direct de la forêt Ombreuse et sur DG1 !
Le Cervus elaphus, aussi connu sous le nom de cerf, vit dans les forêts de Gwendalavir. Ici Nykolah Hil'Aux et son confrère dessinateur Yannartu Sil'Bertren qui vous présente cette émission d'Al-Chen, Gwendalavir et nous. Depuis quelques mois, nous observons une petite famille de Cervus elaphus, composé d'une biche nommée Astia et de son faon nommé Fynn, comme notre équipe de zoologistes les a appelé. Après des semaines d'attente, nous allons enfin vous montrer les premiers pas de Fynn le petit faon. Le petit faon apprend tout juste à se redresser pour marcher. Malgré des difficultés, le petit Fynn a réussi à faire deux pas avant de tomber et d'être relevé par sa maman. La scène est émouvante mesdames et messieurs ! Regardez ce bébé, il commence enfin à marcher, il se rapproche de nous, regardez le mes desspectateurs, vous voyez le petit Fynn en gros plan. Mon collègue mais néanmoins ami Yannartu Sil'Bertren qui vous montre ces images sublimes il faut le dire ! Applaudissez le chers desspectateurs, je ne vais pas le faire, le faon pourrait nous entendre. Oui Yannartu ? La biche ? Incroyable mesdames et messieurs, la biche et juste en face de nous et le petit faon à ses pieds... Et... Que fait la bi... AIE !!! ON REND L'IMAGINATION !!! OUILLE !!! AIE !!! CASSONS-NOUS !!!
Le Cervus elaphus, aussi connu sous le nom de cerf, vit dans les forêts de Gwendalavir. Ici Nykolah Hil'Aux et son confrère dessinateur Yannartu Sil'Bertren qui vous présente cette émission d'Al-Chen, Gwendalavir et nous. Depuis quelques mois, nous observons une petite famille de Cervus elaphus, composé d'une biche nommée Astia et de son faon nommé Fynn, comme notre équipe de zoologistes les a appelé. Après des semaines d'attente, nous allons enfin vous montrer les premiers pas de Fynn le petit faon. Le petit faon apprend tout juste à se redresser pour marcher. Malgré des difficultés, le petit Fynn a réussi à faire deux pas avant de tomber et d'être relevé par sa maman. La scène est émouvante mesdames et messieurs ! Regardez ce bébé, il commence enfin à marcher, il se rapproche de nous, regardez le mes desspectateurs, vous voyez le petit Fynn en gros plan. Mon collègue mais néanmoins ami Yannartu Sil'Bertren qui vous montre ces images sublimes il faut le dire ! Applaudissez le chers desspectateurs, je ne vais pas le faire, le faon pourrait nous entendre. Oui Yannartu ? La biche ? Incroyable mesdames et messieurs, la biche et juste en face de nous et le petit faon à ses pieds... Et... Que fait la bi... AIE !!! ON REND L'IMAGINATION !!! OUILLE !!! AIE !!! CASSONS-NOUS !!!
Les Nominations
Voici maintenant le moment d'annoncer les nominations pour le concours #2 Animorphose!
Tout d'abord, nous souhaitons vous dire que ce fut très difficile de vous départager, chaque participation étant unique et chacune méritant une place sur le palmarès.
Le top 3
1ere place : Rhéa Syriambre
Tu nous as séduite pour tout un tas de raisons. Déjà, tu as écrit un poème, ce qui est très original, mais en plus, tes mots étaient très bien choisis et le tout fut très agréable à lire. Ensuite, on sent bien ton personnage derrière les descriptions de l'animal également, ce qui était un critère important du défi. Finalement, c'est vraiment la fin qui nous as charmée, avec en plus du poème, une partie dans la peau de ton personnage et un petit revirement de situation à la fin avec la mention du feu follet. Bref, très original, très adapté au défi et à ton personnage... un grand bravo pour notre grande gagnante!
2e place : Elïe Filam
Très bonne adaptation au thème, bravo! Nous avons beaucoup apprécié la façon dont tu as intégré l'esprit de ton personnage à l'animal, qui subit, littéralement, une animorphose^^ Le style d'écriture était agréable, fluide et comique également, bref, bravo pour ta deuxième place!
3e place : Énéole Til'Darne
Un grand bravo pour avoir écrit un texte aussi agréable à lire à la première personne du pluriel! C'est original et très bien trouvé^^ On sentait bien ton personnage derrière l'animal, ainsi que tout l'aura de mystère autour à la fois du texte, de ton personnage et de la chouette. Bref, bravo!
Nominations
Le style le plus original : Seïleen Dil'Silkea
Tu as rivalisé d'originalité en jouant avec le contexte du défi, avec ton personnage qui reste lui même malgré l'univers hors Gwendalavir, ce qui nous a beaucoup plu^^ L'animal était également original et bien choisis, bravo!
L'animal le plus adapté au personnage : Kalden Lowell & Eloa Branan
On ne savait pas qui de vous deux avait choisis l'animal le plus adapté à son personnage, alors nous vous avons tout les deux décernés cette mention! Vous avez été originaux dans vos choix d'animaux tout en restant très collé au caractère de votre personnage, ce que l'on a bien senti tant dans les description que dans votre style d'écriture.
Le texte le plus casse tête : Kaïllane Aïslem
Le style d'écriture était prenant, on sentait particulièrement bien ton personnage derrière l'animal mais... on a jamais pu mettre le doigt sur quel animal il s'agissait
Mention spéciale pour l'écriture : Naëth Telmare
On reconnaissait un pu moins bien le caractère de ton personnage derrière ton texte, mais nous avons adoré ton style d'écriture, c'était vraiment très bien écrit, d'ou cette mention spéciale! L'animal était également très bien trouvé, et le clin d’œil au Fou de Bassan particulièrement apprécié hahah
Le texte le plus drôle : Astia Telmon
Entre le style d'écriture sympa avec les animateurs, le coup de la télévision alavirienne et Astia en biche qui fonce sur les animateurs à la fin, ton texte était définitivement le plus hilarant^^
La surprise des participants
Je vous avais dit que je réservais une petite surprise pour tout les participants? Ce n'est pas grand chose, mais pour chacun de vous, je dessinerais votre personnage dans la peau de l'animal que vous avez choisis pour votre participation! Les dessins arriverons tout bientôt!
Encore merci pour vos participations et on se revoit tout bientôt pour le défi du mois de mai
Coeur sur vos nez ♥