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Zaltar Alek, musicien

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Zaltar Alek
Alavirien | Dessinateur | Musicien

Généralités



Nom : Alek.
Prénom : Zaltar.
Sexe : Homme.
Âge : 37 ans, tirant vers 38.
Lieu de Naissance : Al-Far, dans une chambre de la taverne du Chat Sur Un Tonneau.
Peuple : Alavirien.
Métier : Musicien, mais il effectue tous les petits boulots qu’on lui donne.

Crédits : Si vous souhaitez indiquer qui a crée l'image de la présentation. (Merci de ne pas modifier le lien au dessus de l'image par contre...)



Description Physique

Ecoutez les notes cristallines...

Si vous le croisez dans la rue, il y a toutes les chances pour que Zaltar ne retienne pas votre attention. De taille moyenne, relativement maigre et vêtu de tissus décolorés par l’usage, Zaltar ne respire ni la prestance ni la richesse. Il ne défie pas les gens du regard et évite la bousculade, cherchant à ne pas se faire remarquer.
Mais si vous avez un œil pour le détail, alors vous remarquerez sa façon d’être économe de ses mouvements, et d’éviter les gestes superflus : vous verrez ses vêtements, vieux et raccommodés mais toujours relativement propres et bien présentés : vous verrez sa politesse quand il cède le pas à une vieille dame ou évite de s’énerver devant un chariot qui encombre la rue. Zaltar est économe et efficace, tant au mental que dans la vie de tous les jours. Pourquoi perdre du temps à s’énerver,et gaspiller ainsi son énergie ? Être aimable, ça ne coûte rien.

Ses cheveux sont châtain assez sombre, et blondissent en été. Il essaie de les porter courts, afin de ne pas avoir l’air excessivement négligé, et surtout pour éviter poux et autres parasites. Une coupe de cheveux n’est pas difficile à obtenir. Pour la barbe, en revanche, c’est plus délicat : Zaltar a donc une barbe courte en quasi-permanence.
Il a le teint hâlé, qui laisse deviner une vie au grand air, mais une absence de musculature qui monte que ce n’est pas un voyageur. Il est vagabond plus qu’autre chose, après tout. Ses yeux sont noisette, et les traits de son visage sont droits et marqués, plutôt altiers. S’il était moins marqué par la vie, il aurait été très beau…
Car Zaltar a toujours l’air fatigué, comme s’il avait passé une mauvaise nuit. Il passe souvent de mauvaises nuits, mais sa lassitude vient surtout de sa vie assez rude, et de son utilisation presque constante de l’Imagination. Mais malgré ses traits tirés, il a un visage et un langage corporal posé et avenants. Bien souvent, les gens ne réalisent pas tout de suite qu’il est pratiquement un vagabond.

Si enfin, vous avez non-seulement l’œil pour le détail mais aussi un talent pour la filature prolongée, vous constaterez que Zaltar ne quitte jamais ses manches longues : et quand il fait trop chaud, il porte deux longs bracelets qui cachent ses bras du poignet presque jusqu’au coude. Ces bracelets cachent en réalité deux longues cicatrices, souvenir de sa tentative de suicide ratée. Ces blessures ont entraîné un dysfonctionnement de la main droite, qui est donc moins habile et moins forte que la main gauche.



Caractère

L'art et la musique sont les seuls choses qui brillent,ici-bas...


Peu de gens peuvent vous parler de Zaltar, pour la bonne raison que très peu le connaissent assez pour en tracer un portrait qui ne soit pas superficiel. Pas que Zaltar soit bougon ou désagréable, non : au contraire, il est poli, ouvert, il fait preuve de compassion. C’est le genre de type qui possède peu, mais qui donnera quand même la moitié de son sandwich à un inconnu affamé. Il est travailleur, souriant, agréable. Il est aussi extrêmement loyal. Ceux qui font affaire avec lui savent qu’il tient ses promesses et paient toujours ses dettes, même si pour ça il doit suer sang et eau. Zaltar n’aime pas être redevable aux autres. Il a le sens de l’honneur, et essaie toujours de se montrer fort et digne. Il ne trahit jamais ceux qui ont placé leur confiance en lui.

Mais malgré le mal qu’il se donne, Zaltar est extrêmement et profondément seul. Il se livre très peu, il garde ses secrets, il a peur de dévoiler la moindre faiblesse qui pourrait être utilisée contre lui. Et c’est logique, dans un sens ! Grandir à Al-Far ne vous invite pas à l’ouverture de soi. Pas plus que subir les moqueries constantes de ses pairs à l’Académie…
En effet, Zaltar est Dessinateur : mais il est incapable de produire quoi que ce soit de visuel. Ses dessins sont toujours invisibles à l’œil. Des sons, des odeurs, quelques menues guérisons… Ça, il excelle. Mais pas moyen de faire une flamme. Zaltar aime son Don, bien sûr : après tout, c’est un artiste, et quel artiste parvient à détester son instrument ? La musique que dessine Zaltar est délicate et riche, complexe et ravissante. Il aime ce qu’il fait de son talent dans les Spires. C’est sa passion. Mais malgré la délicatesse de son Don, il a toujours été en bute aux moqueries de la part des Dessinateurs plus compétents, qui se moquaient de son incapacité à dessiner quoi que ce soit de visuel. Ça l’a rendu méfiant comme un animal blessé. Et dès qu’un Dessinateur lui cherche noise, Zaltar lui saute à la gorge, désormais.

Les Dessinateurs suffisants et dédaigneux sont donc les seuls avec lesquels Zaltar est désagréable…. Ah non ! C’est vrai. Zaltar, malgré sa gentillesse et son naturel posé, a une autre bête noire. Il n’aime pas la noblesse, la cour et les jeux, qu’il considère comme une sorte de décadence. En temps normal, Zaltar est une personne attentive et compatissante, qui s’efforce même de faire abstraction de ses préjugés envers les nobles. Mais si vous essayez de vous plaindre de votre mauvaise fortune aux jeux de hasard ou de votre jalousie à l’égard d’un courtisan bien habillé, Zaltar se ferme comme une huître.
Zaltar passe donc son temps en compagnie des voyageurs qui s’attardent dans les tavernes, ou en compagnie de voleurs et de Marchombres dans les coins solitaires de la ville, propices à la rêverie comme au cambriolage. Jadis aventureux et dynamique, Zaltar s’est assagi et assombri avec l’âge. A présent, il est plus mélancolique qu’ambitieux…
Il ne cherche à nouer aucune amitié, et encore moins une relation amoureuse. Il se contente de fréquenter régulièrement une maison close de la rue des Brindilles : personne d’autre que les prostituées ne peuvent savoir, pour les cicatrices de ses bras. Il en a trop honte.




Histoire

Théorème de la grande roue : quand le ciel se fait à ta portée, attends-toi à redescendre. Forcément.

Zaltar Alek est né à Al-Far, fils de Davon et Lucia Alek. Le couple gérait la taverne du Chat Sur Un Tonneau, un établissement assez populaire auprès des mineurs miséreux et des malfrats en tout genre. Le quartier était l’un des moins sûrs de la ville : même si les bains de sangs étaient peu fréquent, il y avait toujours vols, bagarres, et règlements de comptes. La famille Alek s’adonnait donc parfois à des activités peu honnêtes pour joindre les deux bouts, et les quatre enfants du couple n’étaient pas en reste. Il y avait Nidel, l’aîné qui volait poulets et fût de bières dans les caves des tavernes concurrentes. Azaro, le second, frayait avec les bandits et participait à leurs vols, ameutant une clientèle dangereuse mais nombreuses à la taverne. Zaltar, le cadet, (et notre héros), était un voleur de petite envergure, qui cambriolait les maisons des marchands ou faisait le guet quand il participait à une affaire de gang. Quand à Calir, le benjamin, c’était le parfait petit espion, qui s’infiltrait ni vu ni connu chez les gangs rivaux.

Alors que Nidel et Calir ne trempaient dans ce genre de trafiques que par nécessité, et espéraient avoir un travail honnête, ce n’était pas le cas des deux autres frères. Zaltar et Azaro étaient très proches : ils avaient deux ans de différence, mais on les prenait souvent pour des jumeaux, tant ils étaient semblables. Tous deux avides d’aventures, ils trouvaient la vie de taverne ennuyeuse et fade. Peut-être ne seraient-ils pas bandits toute leur vie, mais ils aspiraient à autre chose qu’un comptoir poisseux et des clients braillards et ivres. Ils savaient se battre, crocheter des serrures, courir sur les toits, pister une cible… Ils se sentaient invincibles ! Azaro, surtout, était doué : et Zaltar l’admirait passionnément.
Cette vie mouvementée prit fin quand Zaltar eut seize ans. Il y eut un accrochage de trop entre deux gangs, et Azaro fut tué. Zaltar ne l’apprit qu’au soir, après avoir passé la journée à chercher son frère partout. La mort était courante à Al-Far, mais le décès d’Azaro frappa sa famille si fort qu’ils faillirent ne pas s’en relever. Davon, le père, était déjà malade, et cette nouvelle l’acheva en quelques jours. Leur mère partit en croisade contre le gang responsable, et disparu quelques semaines plus tard, sans doute assassinée.

Nidel et Calir cessèrent toute activité criminelle, et se contentèrent de reprendre la taverne familiale. Zaltar, effondré, se joignit à eux et décida de se contenter de cette vie morne et monotone. Il était incapable de faire autre chose, de toute façon, tellement écrasé par le choc et le deuil qu’il avait du mal à se lever le matin. Il se sentait vide, vide et creux à en être malade.

Il mit de très longs mois à s’en remettre, et ce qui le sauva fut l’apparition de son Don, deux ans plus tard. Fasciné par les Spires qui s’ouvraient à lui, Zaltar commença à émerger de sa dépression. Il pouvait dessiner des parfums délicats et des musiques captivantes, il pouvait changer le goût d’un aliment (autant dire que la fréquentation de la taverne monta en flèche quand il expérimenta sur la bière)… Il s’intéressait surtout aux sons qu’ils pouvaient produire, et peaufina son talent grâce à la fréquentation de musiciens en tous genres, jusqu’à devenir un véritable artiste. Il s’était enfin trouvé une passion, un but. Il revivait.
Zaltar s’éloigna de ses frères et se mit à vivre essentiellement de son Don (même s’il ne dédaignait pas de délester un passant de sa bourse à l’occasion). Il y avait peu de distractions à Al-Far, et ses prouesses musicales lui permirent de vivre sans trop de difficulté. Après tout, elles uniques, étonnantes, délicates, complexes, bien au-dessus de tout ce qu’on avait entendu à Al-Far. Zaltar vécu ainsi durant douze ans. Il changeait fréquemment de répertoire, et son public sans cesse renouvelé ne s’ennuyait jamais. Zaltar eut de nombreux amis, quelques conquêtes féminines : il y eut même une fille, Nadys, qu’il projeta d’épouser. Mais Nadys le quitta pour un Thül qui lui promettait de partir d’Al-Far, et Zaltar poursuivit sa vie d’artiste musicien.

Zaltar avait donc trente ans tout juste, quand il fut un jour remarqué par un Dessinateur de passage. Cet homme, Juril Cedra, se spécialisait dans la musique par le Dessin et qui fut absolument époustouflé par son talent. Il lui proposa de l’emmener à Al-Jeit, de le faire entrer à l’Académie. Zaltar accepta, fit ses adieux à sa famille et ses amis, et s’en alla.

Al-Jeit était une ville magnifique, et l’admission à l’Académie dépassait toute ses espérances. Mais en quelques mois, la magie disparue. Les cours de l’Académie étaient axés sur la vue et l’excluaient inconsciemment, alors il se mit à décrocher de ses cours, et abandonna complètement au bout de huit mois. Il ne connaissait personne à Al-Jeit, et se faire des amis s’avéra presque impossible, le fossé social entre lui et ses camardes de classe étant trop important… Et son Don, qu’il avait adoré, chéri, qui l’avait sauvé : son Don était constamment dénigré par les autres Dessinateurs, qui se moquaient de son incapacité à ne produire ne serait-ce qu’un peu de lumière.
Zaltar s’acharna. Il resta en contact avec Juril, qui lui donna des cours particuliers. Sa musique fut travaillée, approfondie, et s’en retrouva magnifiée : mais à Al-Jeit où les ménestrels richement vêtus ne manquaient pas, nul ne s’intéressait au prodige mal fagoté qui créait des symphonies avec son esprit.

Un an, puis deux, puis trois passèrent. Zaltar se plongeait dans le travail avec désespoir : il n’avait plus que ça, après tout. A trente-quatre ans, il apprit enfin à réaliser le Pas sur le Côté en associant les lieux avec des sons. Cette prouesse lui valu un bref moment de gloire à l’Académie, mais il fut presque aussitôt rejeté et oublié. De plus en plus triste et fatigué par ce rejet constant, Zaltar retourna brièvement à Al-Far : mais ses frères n’avaient pas besoin de lui, et le traitaient avec une certaine distance… Ils reconnaissaient les symptômes de sa dépression, et avaient sans doute peur qu’il ne retourne vers les gangs pour s’éloigner de sa vie actuelle. Ils n’avaient pas tort : Zaltar était tenté. Très tenté.

Mais il ne se joignit pas aux gangs. Il retourna à Al-Jeit et décida d’y refaire sa vie. Mais repartir à neuf quand on est au fond du trou, sans amis, dénigré, et qu’on a envie de se noyer dans le canal pour oublier à quelle point la vie est chienne… Disons que ce n’est pas si facile que ça. Zaltar passa plusieurs mois à s’accrocher, à essayer de reprendre les cours, à chercher du travail. De rejet en rejet et d’échec en échec, il arriva un moment où il craqua, tout simplement. Il s’ouvrit les veines et tenta de mettre fin à sa vie.
Mais il avait eu la mauvaise idée de se suicider dans une ruelle non-loin d’un bordel. Une des filles tomba sur lui alors qu’il était presque mort, et banda ses plaies avec un sang-froid exemplaire, lui sauvant ainsi la vie. Bon, elle lui fit aussi les poches. Mais, plus important, elle le jeta dans les bras d’un charlatan vaguement guérisseur du quartier, qui réussi à réanimer Zaltar, et ne lui permit de partir qu’une fois suffisamment rétabli.

Zaltar resta dans le coin. Il avait renoncé à se faire remarquer par son don. Il décida de rester dans les quartiers pauvres ou le quartier marchand, qui lui rappelaient vaguement Al-Far. Pour vivre, il se contentait de petits boulots, ou utilisait son Don musical comme une attraction de foire, exactement comme avant de rencontrer Juril. Par des prestations, des boulots honnêtes ou des activités un peu moins légales, Zaltar réussi à vivre à peu près correctement à présent. Cela fait deux ans que ça dure, et il s’en accommode.


Informations personnelles

Citation de vous même | Pseudo
Pseudo : Je suis Kara ^^ Et Alizarine, aussi.
Parlez-nous de vous : Je crois que vous savez déjà tout x) Ce perso est un prédéfini proposé par Oriss, donc il faudrait mettre à jours la catégorie des prédef’ (qui en aurait bien besoin), et je crois que c’est tout ^^

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Re bienvenue sur le forum!! Happy 2
*cookies de bienvenue pour toi aussi, oui oui!*

Jamie Lanister... Comment j'ai pu ne pas y penser plus tôt Facepalm C'est une super idée! Bref, si tu as toujours besoin d'un coup de main pour un avatar/signature, tu sais où me trouver^^

Sinon, j'adore ce personnage. Son Don particulier est très intéressant et il a un caractère et une histoire tout ce qu'il y a de moins typique. Bravo à toi et à Oriss! Du coup, je n'ai rien à redire sur cette fiche, je la considère comme valide. Néanmoins, puisqu'il s'agit d'un prédéfini, il nous faut également la validation du créateur avant de pouvoir valider ton nouveau personnage. Une fois qu'Oriss aura donné le feu vert, je laisse à Syane le soin de finir de valider ta fiche. Aww

Deadly Hug

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Merci Alec ! Voui, j'ai toujours besoin d'un kit, là c'est temporaire... Also Jaime is smoking hot.

J'attend Oriss et Syane alors x) Ah, j'ai hâte de RP avec lui Oh oui !

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Cet ava... et cette histoire... et tout quoi ! C'est parfait pour moi, comme d'habitude ! ^^

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Ayant eu l'accord d'Oriss sur la CB, je valide ta fiche!
Je t'épargne le blabla habituel, tu connais la maison, et tu sais qu'on est toujours là si tu as besoin de quoi que ce soit! Hug

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UN BARBU TROP CLASSE ! Oh oui ! In love

*pense sérieusement à créer son club de barbus*

Il dépote Kara, bienvenue à ton bonhomme ! Happy 2 Hug

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