descriptionRe: Rencontre entre soeurs inconnues
Je descendis de l’arbre à la fois pour fuir le sentiment désagréable que j’avais mais également pour aller porter secours au petit garçon qui se trouvait sous nous et qui pleurait la perte de sa mère. Je le pris dans mes bras pour le consoler mais aussi aller plus vite dans nos recherches. Un regard vers la jeune femme qui était perché avec moi me signala qu’elle nous accompagnait car on pourrait aller plus vite. Regardant avec elle notre petit protégé quand elle lui demanda ce qu’il avait fait avant de se perdre, je remis machinalement une de ses mèches blondes en place pendant qu’il hoquetait aussi bravement qu’il pouvait sa réponse. Apparemment il était au marché avec sa mère mais il avait vu un petit chien s’enfuir et il l’avait suivi. Le chien avait disparu alors qu’il se trouvait sous notre arbre et il s’était rendu compte qu’il était bien loin du marché et s’était mis à pleurer. On l’avait trouvé à ce moment-là.
Prenant ma voix la plus douce pour le rassurer, je le regardais en souriant très largement.
« Tu as de la chance, on sais toutes les deux où est le marché donc on va te ramener à ta maman. Je suis sûre que maman aussi s’inquiète. Et si jamais elle te gronde, eh bah je ferais les gros yeux spécial maman et elle aura super peur et te grondera pas, d’accord ? »
La vérité c’est que je ne ferais pas les gros yeux à sa mère, elle devait déjà être assez inquiète comme ça, et puis je ne savais pas les faire, mais cela le dériderait, du moins je l’espérais. Le remontant dans mes bras, nous primes ensemble la direction du marché pendant qu’il se mettait à décrire sa maman pour qu’on la retrouve rapidement. Il parlait beaucoup trop, comme si le silence l’effrayait, mais je ne pouvais trop rien dire car je parlais aussi beaucoup, et puis pendant ce temps là il ne pleurait plus.
« Ma maman c’est la plus belle des mamans. En plus elle sent trop bon. Elle fait le meilleur pain de Al-Far, même la boulangère le dit. Mais ma maman elle n’est pas boulangère, elle travaille comme serveuse dans une taverne de la ville. Comme c’est la plus jolie des mamans, c’est la plus jolie des serveuse. Mais personne ne l’embête car sinon mon papa les gronde. Et puis mon papa il est grand comme un ours, fort comme un tigre des prairies et quand il n’est pas content, il fait trop trop peur. Mais ça va, il n’est jamais en colère contre moi, je suis un ange il a dit, son ange. Par contre ma grande sœur elle n’est pas sage du tout. Elle n’arrête pas de se battre et de faire des bêtises. Elle dit que c’est pour nous défendre quand les vilains méchants nous attaquerons. Mais elle est toute maigre et pas forte, elle ne saura pas nous défendre. Et puis il y a les Frontaliers. Ils sont supers fort les Frontaliers, trop costaud et tout. Quand je serais grands, je serais Frontalier moi aussi, j’aurais plein de muscle partout et j’irais taper du méchant pas beau en poussant mon cri de guerre. Vous allez voir, papa et maman sauront trop fier de moi. Mais pour le moment, je suis encore petit, je dois grandir beaucoup, beaucoup et manger de la soupe papa a dit. Oh on arrive au marché. Je vais retrouver ma maman. »
En effet, le temps qu’il parle, j’avais continué à avancer en direction du marché et regardait dans la foule si je ne voyais pas une mère perdue et demandant après son fils. Je demandais aussi à ma comparse si elle voyait une mère à la recherche de son enfant. Dans mes bras l’enfant s’agitait et je le reposais sur le sol pour qu’il aille retrouver sa mère. Il se mit à courir et je partis à sa suite pour m’assurer qu’il ne se perdait pas à nouveau pour une raison quelconque, entrainant Wyska avec moi.
Prenant ma voix la plus douce pour le rassurer, je le regardais en souriant très largement.
« Tu as de la chance, on sais toutes les deux où est le marché donc on va te ramener à ta maman. Je suis sûre que maman aussi s’inquiète. Et si jamais elle te gronde, eh bah je ferais les gros yeux spécial maman et elle aura super peur et te grondera pas, d’accord ? »
La vérité c’est que je ne ferais pas les gros yeux à sa mère, elle devait déjà être assez inquiète comme ça, et puis je ne savais pas les faire, mais cela le dériderait, du moins je l’espérais. Le remontant dans mes bras, nous primes ensemble la direction du marché pendant qu’il se mettait à décrire sa maman pour qu’on la retrouve rapidement. Il parlait beaucoup trop, comme si le silence l’effrayait, mais je ne pouvais trop rien dire car je parlais aussi beaucoup, et puis pendant ce temps là il ne pleurait plus.
« Ma maman c’est la plus belle des mamans. En plus elle sent trop bon. Elle fait le meilleur pain de Al-Far, même la boulangère le dit. Mais ma maman elle n’est pas boulangère, elle travaille comme serveuse dans une taverne de la ville. Comme c’est la plus jolie des mamans, c’est la plus jolie des serveuse. Mais personne ne l’embête car sinon mon papa les gronde. Et puis mon papa il est grand comme un ours, fort comme un tigre des prairies et quand il n’est pas content, il fait trop trop peur. Mais ça va, il n’est jamais en colère contre moi, je suis un ange il a dit, son ange. Par contre ma grande sœur elle n’est pas sage du tout. Elle n’arrête pas de se battre et de faire des bêtises. Elle dit que c’est pour nous défendre quand les vilains méchants nous attaquerons. Mais elle est toute maigre et pas forte, elle ne saura pas nous défendre. Et puis il y a les Frontaliers. Ils sont supers fort les Frontaliers, trop costaud et tout. Quand je serais grands, je serais Frontalier moi aussi, j’aurais plein de muscle partout et j’irais taper du méchant pas beau en poussant mon cri de guerre. Vous allez voir, papa et maman sauront trop fier de moi. Mais pour le moment, je suis encore petit, je dois grandir beaucoup, beaucoup et manger de la soupe papa a dit. Oh on arrive au marché. Je vais retrouver ma maman. »
En effet, le temps qu’il parle, j’avais continué à avancer en direction du marché et regardait dans la foule si je ne voyais pas une mère perdue et demandant après son fils. Je demandais aussi à ma comparse si elle voyait une mère à la recherche de son enfant. Dans mes bras l’enfant s’agitait et je le reposais sur le sol pour qu’il aille retrouver sa mère. Il se mit à courir et je partis à sa suite pour m’assurer qu’il ne se perdait pas à nouveau pour une raison quelconque, entrainant Wyska avec moi.