descriptionAkid Assaï Tilsa Lissilyk
Akid Assaï Tilsa Lissilyk
Dessinateur Alavirien Chercheur
Généralités
- Nom
- Lissilyk
- Prénom
- Akid Assaï Tilsa
- Genre
- Homme
- Âge
- Date de Naissance
- Printemps de l'année 132
- Lieu de Naissance
- Al-Vor
- Peuple
- Alavirien
- Métier
- Chercheur
Description Physique
Notre ami Akid est magnifiquement moyen. Du haut de son 1m73, il n'est pas spécialement grand, sans pour autant être petit. Sa carrure suis la même définition. Pas vraiment carré ni rond, notre homme est un Alavirien normal qui se nourrit sainement et qui ne cherche pas à s'entretenir pour avoir les plus beaux muscles du monde. À vrai dire, les seuls muscles qu'il a développés sont ceux qui l'aide à porter son sac.
Parlons en d'ailleurs, souvent, voir tout le temps, vous le reconnaîtrez à ce qu'il a sur son dos. Ce n'est pas un sac en cuire, mais une sorte de petite armoire en bois sur laquelle on a fixé des lanières en cuir pour pouvoir la transporter plus facilement. Si vous l'avez vu ouverte, alors vous avez pu apercevoir son contenu étranges. Des fioles de toutes tailles, contenant divers liquides, des livres avec des titres incompréhensibles et tout un tas d'autres objets insolites aux yeux d'un néophyte.
Mais, revenons en aux traits physiques de notre personnage. Sa chevelure blonde tirent un peu vers le chatain. Hormis les rares passage chez un barbier pour raccourcir sa touffe de cheveux, il ne s'en occupe que très peu… Ce qui donne une coupe chaotique qui change chaque jour après son réveil.
Sous cette masse informe, vous trouverez des yeux verts sombre. Cette paire de globe est souvent accompagnée de cernes. Il a souvent un regard analytique, comme s'il cherchait à tout comprendre et tout répertorier. Lorsqu'il travaille, il mettra des bésicles sur son nez, pour améliorer sa vue un peu défaillante. En parlant de ce pic au milieu de son visage, vous remarquerez qu'il est fin, avec une arête plutôt net, qui descend sur un bout du nez légèrement montant, formant un début de trompette.
Descendons plus bas voulez-vous… Non, non, pas si bas, juste au niveau de ses lèvres. Rien de particuliers, si ce n'est des minuscules cicatrices, en forme de dents. Ce petit détail lui vient de sa fâcheuse habitude de mordre ses lèvres lors de diverses situations.
Pour le reste, rien de grandiose. Ses habits sont conçus pour voyager, simples, pratiques, utiles, sans fioriture. Il emporte toujours plusieurs pièces de vêtements, il fait partie de ces gens qui apprécis le fait de changer de vêtement… Une fois tous les mois ? Au final, il porte toujours le même type d'atours, un pantalon simple, avec des poches, parfois noir, voir crème. Son haut va de la simple tunique blanche en lin, à la chemise en coton. Il porte par moment une veste de couleur bleue. Pour les temps de froid, il emporte toujours son manteau fourré. On n'est jamais à l'abri d'un mauvais rhume.
Parlons en d'ailleurs, souvent, voir tout le temps, vous le reconnaîtrez à ce qu'il a sur son dos. Ce n'est pas un sac en cuire, mais une sorte de petite armoire en bois sur laquelle on a fixé des lanières en cuir pour pouvoir la transporter plus facilement. Si vous l'avez vu ouverte, alors vous avez pu apercevoir son contenu étranges. Des fioles de toutes tailles, contenant divers liquides, des livres avec des titres incompréhensibles et tout un tas d'autres objets insolites aux yeux d'un néophyte.
Mais, revenons en aux traits physiques de notre personnage. Sa chevelure blonde tirent un peu vers le chatain. Hormis les rares passage chez un barbier pour raccourcir sa touffe de cheveux, il ne s'en occupe que très peu… Ce qui donne une coupe chaotique qui change chaque jour après son réveil.
Sous cette masse informe, vous trouverez des yeux verts sombre. Cette paire de globe est souvent accompagnée de cernes. Il a souvent un regard analytique, comme s'il cherchait à tout comprendre et tout répertorier. Lorsqu'il travaille, il mettra des bésicles sur son nez, pour améliorer sa vue un peu défaillante. En parlant de ce pic au milieu de son visage, vous remarquerez qu'il est fin, avec une arête plutôt net, qui descend sur un bout du nez légèrement montant, formant un début de trompette.
Descendons plus bas voulez-vous… Non, non, pas si bas, juste au niveau de ses lèvres. Rien de particuliers, si ce n'est des minuscules cicatrices, en forme de dents. Ce petit détail lui vient de sa fâcheuse habitude de mordre ses lèvres lors de diverses situations.
Pour le reste, rien de grandiose. Ses habits sont conçus pour voyager, simples, pratiques, utiles, sans fioriture. Il emporte toujours plusieurs pièces de vêtements, il fait partie de ces gens qui apprécis le fait de changer de vêtement… Une fois tous les mois ? Au final, il porte toujours le même type d'atours, un pantalon simple, avec des poches, parfois noir, voir crème. Son haut va de la simple tunique blanche en lin, à la chemise en coton. Il porte par moment une veste de couleur bleue. Pour les temps de froid, il emporte toujours son manteau fourré. On n'est jamais à l'abri d'un mauvais rhume.
Caractère
Pour comprendre un peu le caractère Akid, il faut aller chercher sa motivation profonde. Ce qui le motive à continuer à faire son métier. Son but ultime, celui qui tant à atteindre est simple à dire. Il veut mettre le Dessin en bouteille. Pourquoi ? Parce qu'il s'est rendu compte d'une chose. C'est qu'il y a un fossé entre ceux qui ont un Don Puissant, capable de devenir de vrais Dessinateurs et ceux qui n'ont qu'un tout petit Don, juste bon à allumer une flamme. Ceux qui n'ont pas eu le droit à la naissance de pouvoir parcourir les Spires facilement sont souvent laissés pour compte, très peu arrive à s'en sortir et souvent cela leurs demande une vie entière.
Membre d'une famille de simples fermiers, travaillant les terres d'un noble, considérés comme ce qu'ils sont, des outils, jetables et remplaçable. Il se considère chanceux, lui qui a eu accès -Par miracle- à un Don fabuleux qui fait de lui un Dessinateur.
C'est en découvrant la science autour du dessin, qu'il s'est demandé pourquoi. Pourquoi le Don semble héréditaire ? Pourquoi lui a eu le Dessin ? Pourquoi pas les autres ? Et c'est ce qui a régi sa vie, toujours pourquoi ? Comment tout marche et fonctionne ?
Au fur et à mesure, son esprit analytique s'est aiguisé et il a continué de l'entraîner et le perfectionner. Si bien que cela se transmets dans son attitude, il est toujours en train de regarder en profondeur, comme s'il disséquait chaque instant qui passe devant ses yeux. Cela lui a bien servie, c'est utile d'avoir un cerveau qui examine facilement, cela vous permet de reconnaître les plantes, de voir si votre dosage est bon… Mais, par moment, c'est assez… Problématique… En société, ce n'est jamais véritablement bien vu d'être passé en revue de pied en cape. Ceci dit, il est loin d'avoir le talent naturel de Sherlock Holmes, même s'il s'entraîne assez souvent et prend souvent les personnes qu'il rencontre comme cobaye… Pas forcément avec leur consentement. Cela fait qu'il n'a que peu d'amis.
Hormis ce fâcheux détails, si vous grattez un peu la croûte étrange, vous trouverez un homme sympathique, qui n'hésite pas à utiliser ses connaissances pour aider les gens qu'ils croisent. C'est une personne attentive, plus dans l'écoute que dans la parole, n'étant pas forcément adroit avec les mots. Cependant, ne le lancer jamais sur son sujet favoris, d'où vient le Dessin ? Si vous vous y risquez, vous sombrerez sous une avalanche de paroles, de termes techniques, de projets fous, fumeux et parfois un peu foireux. Vous n'arriverez plus à l'arrêter, à moins de fuir… Et cela ne l'empêchera pas de continuer à parler dans le vide.
Pour continuer sur son métier, il peut lui arriver de faire une fixette sur une idée qui est passée dans son cerveau. Il aura beaucoup de mal à ne pas travailler dessus, à expérimenter… Et bien souvent, il n'arrivera pas au résultat escompté. Mais, c'est un grand optimiste ! Il se dira toujours « Dans la recherche, il faut voir les échecs comme des réussites ! » et repartira de plus belle. Vous le verrez souvent prendre des notes dans un petit carnet ou réfléchir en fumant tranquillement sa pipe.
Membre d'une famille de simples fermiers, travaillant les terres d'un noble, considérés comme ce qu'ils sont, des outils, jetables et remplaçable. Il se considère chanceux, lui qui a eu accès -Par miracle- à un Don fabuleux qui fait de lui un Dessinateur.
C'est en découvrant la science autour du dessin, qu'il s'est demandé pourquoi. Pourquoi le Don semble héréditaire ? Pourquoi lui a eu le Dessin ? Pourquoi pas les autres ? Et c'est ce qui a régi sa vie, toujours pourquoi ? Comment tout marche et fonctionne ?
Au fur et à mesure, son esprit analytique s'est aiguisé et il a continué de l'entraîner et le perfectionner. Si bien que cela se transmets dans son attitude, il est toujours en train de regarder en profondeur, comme s'il disséquait chaque instant qui passe devant ses yeux. Cela lui a bien servie, c'est utile d'avoir un cerveau qui examine facilement, cela vous permet de reconnaître les plantes, de voir si votre dosage est bon… Mais, par moment, c'est assez… Problématique… En société, ce n'est jamais véritablement bien vu d'être passé en revue de pied en cape. Ceci dit, il est loin d'avoir le talent naturel de Sherlock Holmes, même s'il s'entraîne assez souvent et prend souvent les personnes qu'il rencontre comme cobaye… Pas forcément avec leur consentement. Cela fait qu'il n'a que peu d'amis.
Hormis ce fâcheux détails, si vous grattez un peu la croûte étrange, vous trouverez un homme sympathique, qui n'hésite pas à utiliser ses connaissances pour aider les gens qu'ils croisent. C'est une personne attentive, plus dans l'écoute que dans la parole, n'étant pas forcément adroit avec les mots. Cependant, ne le lancer jamais sur son sujet favoris, d'où vient le Dessin ? Si vous vous y risquez, vous sombrerez sous une avalanche de paroles, de termes techniques, de projets fous, fumeux et parfois un peu foireux. Vous n'arriverez plus à l'arrêter, à moins de fuir… Et cela ne l'empêchera pas de continuer à parler dans le vide.
Pour continuer sur son métier, il peut lui arriver de faire une fixette sur une idée qui est passée dans son cerveau. Il aura beaucoup de mal à ne pas travailler dessus, à expérimenter… Et bien souvent, il n'arrivera pas au résultat escompté. Mais, c'est un grand optimiste ! Il se dira toujours « Dans la recherche, il faut voir les échecs comme des réussites ! » et repartira de plus belle. Vous le verrez souvent prendre des notes dans un petit carnet ou réfléchir en fumant tranquillement sa pipe.
Histoire
Pour commencer l'histoire d'Akid, il nous faut remonter loin, très loin, du temps de ses ancêtres, plus particulièrement son arrière-arrière-arrière-grand-père, Gontrand Lissilyk. Fermier depuis sa naissance, il avait repris le lopin de terre de son père. Enfin, ce n'était pas vraiment celui de la famille Lissilyk, mais ce terrain appartenait à des nobles d'Al-Vor qui avait engagé depuis des décennies les Lissilyk et les utilisaient comme un seigneur usait d'un serf.
Voyez vous, Gontrand avait une petite dent contre la noblesse et le système. Il disait souvent à ceux qui voulait l'entendre :
-Y s'croyent mieux qu'nous avec leurs p'tites particules de nobliaux !
Ce fut lors de la naissance de son premier enfant qu'il décida de se rebeller contre cette différenciation.
-Puisqu'y sont si fiers d'leur foutue particule, ben on va l'concurrencer, dorénavant, j'décide qu'mes descendants auront plus de noms qu'y z'on d'particules !
Oui, il fallait dire que sa culture ne volait pas haut. Et c'est ainsi qu'il nomma son fils Okso Bouta Nihik. C'est ainsi que commença la tradition des Lissilyk de nommer leurs enfants en trois noms, voir plus.
La tradition ce poursuivit, génération après génération. Puis, arriva le troisième mois d'hiver de l'année 134. Jour de naissance d'un nouvel arrivant dans la famille déjà très nombreuses des LissilykIl était le troisième enfant de la génération et sûrement le dernier. Ses parents avaient eu d'abord un garçon qui devenait de plus en plus fort et solide, bon pour reprendre la ferme. Leurs deuxième bébé fut une fille. Il suffirait de trouver un bon parti et de la marier dès qu'elle serait en âge. Et lui, Akid, promis à finir sa vie chez les rêveurs comme un acolyte sans Don du Rêve.
Son enfance fut des plus simples, lorsqu'il fut en âge de porter des charges, il aida ses parents à la ferme. Le jeune garçon commença à développer une certaine curiosité, comme tous les gamins de son âge, posant des tas de questions sur tout ce qu'il voyait.
Puis vint l'adolescence, la fin de l'innocence et le départ chez les Rêveurs qui approchait. Akid n'était pas vraiment enthousiaste à l'idée de partir se cloîtrer dans une abbaye pour le restant de ses jours. Mais il comprenait la nécessité. La vie à la ferme était loin d'être facile, surtout quand tu as plusieurs bouches à nourrir. Alors, en enlever une en la donnant à l'ordre des rêveurs, c'était un choix facile.
Mais son avenir allait être bouleversé. Tout commença un jour comme les autres, les tâches quotidiennes s'enchaînaient. Ce qu'il détestait le plus c'était les seaux de nourriture pour les porcs. Ils étaient toujours lourds, remplis à raz-bord d'épluchures de légumes, de morceaux de nourritures. Le tout empestait et semblait rendre les cochons fous de joie. Pour s'aider, il s'imaginait souvent qu'il était un Dessinateur, quelqu'un capable de créer des vents forts qui souleveraient facilement les seaux. Mais, le Don dans sa famille n'avait jamais été puissant, pas assez pour créer des Dessins complexes.
Habituellement, il fermait les yeux, dessinait les vents dans son esprit, puis les rouvrait pour découvrir que rien n'avait changé. Mais à ce moment-là, ce fut étrange, alors qu'il y pensait, les contours se firent plus précis, plus net et il sentait la tension sur ses bras s'apaiser petit à petit. Akid sentit les anses quitter ses mains et partir loin… Ses paupières s'ouvrirent, alors qu'il pensait avoir rêvé tout ça. Mais non. Les seaux étaient en lévitation, devant lui et montait, montait… Porter par un courant magique. Puis… Soudainement, plus rien. Un grand fracas retenti.
Qu'est-ce qu'il venait de se passer… Il avait ? Non… Non, c'est impossible… C'était réservé aux nobles... Les simples garçons de ferme comme lui ne pouvait pas… Bon, autant retenter pour vérifier. Il ferma de nouveau les yeux et recommença. En les rouvrant… Rien n'avait bougé, pas d'un seul pouce. Il soupira, déçu… Sûrement une blague qu'un vrai Dessinateur lui avait fait.
Les jours passèrent, se ressemblant tous. Parfois, il lui reprenait l'envie d'essayer. Et plus il s'élançait, plus il sentait quelque chose se passer, comme une mécanique qui s'huilait, mais rien, toujours rien. Jusqu'à ce qu'enfin, un déclic, un petit quelque chose qui fit qu'il arrive à faire basculer son Dessin. Alors que les seaux s'élevaient de nouveau dans les air, Akid était sur de lui, il avait un Don Puissant. Pourquoi, comment, il ne savait pas, mais il l'avait !
Il fonça droit vers la maison, tachant d'annoncer la nouvelle. Les plus sceptiques lui demandèrent de prouver ses dire. Ce qu'il s'empressa de faire, répétant les mêmes étapes, cherchant les mêmes sensations. Après plusieurs heures d'essais, il y arriva finalement. Soulevant de nouveau les seaux.
Une longue discussion s'en suivit entre les deux parents. C'était à la fois une grande opportunité, mais eux, pauvre qu'ils étaient, ne pouvait pas payer l'Analyste et il ne fallait pas parler des frais de l'Académie. Une décision fut prise. La famille allait économiser pour payer l'Analyste et celon le résultats, ils aviseraient.
Ainsi deux années passèrent, lentement, trop lentement pour Akid. Il voulait savoir, connaître l'étendue de son pouvoir… Il était tellement impatient. Finalement, la sommes fut réunie, à la sueur du front des Lissilyk. C'est après ses dix-neuf ans qu'il fut présenté à un Analyste d'Al-Vor.
Le jeune homme était à la fois anxieux et désireux d'aller plus loin. Il n'arrêta pas de poser des questions qui reçurent leurs réponses. Les tableaux accrochés étaient les tests des précédents Dessinateurs qui étaient passés par ici. Les cercles représentaient les trois piliers du Don, le Rouge montre la Volonté, le Bleu, la Créativité, le Jaune, le Pouvoir. L'agencement des trois cercles montraient la puissance du Dessinateur. Il y avait effectivement des cas particuliers, le Cercle Noir, deux ont été recensé, les deux personnes sont devenues des légendes, Merwyn Ril'Avalon et Ewilan Gil'Sayan. Akid s'imaginait déjà, devenant une véritable légende, protégeant le monde contre les menaces. Mais ce ne serait certainement pas possible. Il n'était pas exceptionnel comme ces deux grandes figures.
Il continua de poser des questions, surtout sur l'étrange machine fait de cristal que l'analyste touchait avec précaution. L'explication ne se fit pas attendre, il apprit ainsi ce qu'était des Scintilleurs et à quoi il servait.
La séance se passa sans aucun problème, Akid écouta et suivit les instructions de l'Analyste à la lettre. Puis arriva le moment de la révélation. On lui montra son tableau. Il ne comprit pas tout de suite tout, mais il remarqua qu'il avait une Créativité plus forte que les deux autres. Le cercle bleu était bien centré, tandis que le jaune, légèrement moins grand était décalé de quelque centimètre vers la gauche. Le pouvoir était le plus petit et s'en allait vers le haut. L'analyste expliqua simplement.
-Votre fils a un don du dessin assez puissant pour être exploité. Ce n'est pas le meilleur que j'ai vu passer dans ma longue carrière, mais il est suffisamment intéressant pour demander à entrer dans une Académie.
Les deux parents se regardèrent, se consultant du regard. Son père prit la parole pour poser le problème.
-M'sieur, vous vous connaissez certainement mieux qu'nous dans les moyens d'entrée dans une des Académies, mais c'la doit coûter des sous et nous n'sommes pas très riches.
L'Analyste se gratta sa barbiche avant de répondre.
-Il y a des moyens pour que votre fils puisse intégrer une des écoles de l'empire. Vous pouvez demander une bourse à l'Empire, voir si vous réussissez à trouver un Parrain. Si vous voulez je peux vous aider pour les formalités d'usage.
Le regard d'Akid s'illumina, il aurait peut-être de la chance. Il pourrait être accepté dans l'Académie d'Al-Vor… Il n'espérait pas Al-Jeit, car c'était la plus prestigieuse des Académies et ce ne serait pas un simple roturier qui y entrerait. Al-Vor était la plus proche, ce serait certainement le choix le plus logique.
Après six mois de recherche de papier, aider par l'Analyste, de demande de parrainage auprès des professeurs de l'Académie d'Al-Vor et d'attente insoutenable, ils obtinrent une réponse de la part de l'Administration. Le visage d'Akid s'illumina quand on lui dit qu'elle était positive. Il allait apprendre à maitriser son Don ! Il n'en pouvait plus, il voulait commencer le plus rapidement possible.
Il dut quand même patienter, le temps d'envoyer l'inscription à l'Académie, préparer ses affaires, acheter ce qu'il allait lui falloir pour étudier. Pendant cette période, le jeune homme vivait sur un nuage. Un rêve qui devenait réalité. Qui n'avait jamais espéré cela ?
Il déchanta assez rapidement quand il arriva dans sa nouvelle école. Être roturier dans un monde presque entièrement constitué de noble n'était pas plaisant. On lui faisait ressentir à chaque instant à quel point il était une anomalie, qu'il n'avait pas sa place ici. Il devait travailler plus que les autres pour prouver sa valeur. Ses parents lui avaient dit que les gens de la Noblesse n'étaient pas tendres et que certain se considéraient bien au-dessus des simples fermiers. Et il se rendait de plus en plus compte du fossé qui s'était creusé entre les Dessinateurs puissants et les autres. Heureusement, il n'était pas la seule anomalie dans l'Académie, un petit nombre d'élèves Dessinateurs venaient du même monde que lui. Rapidement, il s'en rapprocha, s'en fit des amis. Cela lui permit de tenir sous cette pression sociale.
Un des cours qui l'intéressa le plus fut les théories sur l'évolution du Don, c'est celui qui lui parlait le plus. Il adorait les questions que l'on pouvait se poser avec ce sujet. Il se fit aussi remarquer dans la Sociologie liée au Dessin, lorsqu'il entama un débat sur la position des Dessinateurs dans la société. Cela lui attira les foudres de certain de ses camarades, autant que des félicitations de professeur.
Trois ans plus tard, Akid passa le premier Cycle sans trop de problèmes, toujours assidu, s'investissant le plus loin possible dans ses devoirs. Il décida de continuer, plutôt que d'en rester là. Le Don du Dessin devenait trop attrayant, c'était un sujet vaste et intéressant. Il se devait de continuer.
Alors, il entama le second et décida de se spécialiser dans l'évolution du Don, son projet de recherche était sur l'origine du Dessin chez un individu, pourquoi certain naissait avec un Dessin aussi puissant, alors que d'autre non. Il commença à concrétiser ses idées, utilisant des méthodes précises et des outils pointus pour distiller des composants, les faire réagir avec d'autre et expérimenter. Il utilisa notamment des gommeurs durant ses expériences, ces créatures avaient un lien avec le Dessin vraiment intriguant.
Et pendant ces quatre années laborieuses, il s'émerveilla de voir la complexité du Dessin et de son origine. Ce fut d'ailleurs durant cette période qu'il prit sa plus mauvaise habitude, celle de fumée la pipe. Il trouvait que cela lui permettait de prendre du recul et de calmer son esprit quand il n'arrivait plus à avancer dans ses recherches.
A la fin des quatre ans, il sortit son mémoire « Pourquoi le Don ? », résumant ses actuels recherches, parlant de l'hérédité du Don puissant, demandant toujours pourquoi y'a t'il des exceptions, émettant l'hypothèse qu'il serait peut-être un jour possible de créer le don et finissant ainsi son deuxième Cycle.
Il décida d'aller plus loin. Pousser un peu plus son hypothèse, essayer de la prouver. Mais pour cela, il allait devoir faire autre chose que de rester dans l'Académie. Alors, Akid décida d'aller étudier la question sur le terrain. Il n'avancerait pas tant qu'il ne pourrait pas expérimenter.
Cela faisait maintenant trois ans, trois années passées à visiter Gwendalavir, accompagnant les caravanes en leurs proposant ses services, restant quelques temps dans une ville, attendant qu'un autre convoie ne parte. Trois ans qu'il cherchait des réponses et qu'il n'en trouvait pas vraiment. Durant ses pérégrinations, il avait découvert beaucoup de choses, mais rien qui ne faisait avancer sa recherche. Mais il était déterminé à trouver la réponse à ses deux questions. « D'où viens le Don ? » et « Peut-on créer le Don du Dessin ».
Voyez vous, Gontrand avait une petite dent contre la noblesse et le système. Il disait souvent à ceux qui voulait l'entendre :
-Y s'croyent mieux qu'nous avec leurs p'tites particules de nobliaux !
Ce fut lors de la naissance de son premier enfant qu'il décida de se rebeller contre cette différenciation.
-Puisqu'y sont si fiers d'leur foutue particule, ben on va l'concurrencer, dorénavant, j'décide qu'mes descendants auront plus de noms qu'y z'on d'particules !
Oui, il fallait dire que sa culture ne volait pas haut. Et c'est ainsi qu'il nomma son fils Okso Bouta Nihik. C'est ainsi que commença la tradition des Lissilyk de nommer leurs enfants en trois noms, voir plus.
La tradition ce poursuivit, génération après génération. Puis, arriva le troisième mois d'hiver de l'année 134. Jour de naissance d'un nouvel arrivant dans la famille déjà très nombreuses des LissilykIl était le troisième enfant de la génération et sûrement le dernier. Ses parents avaient eu d'abord un garçon qui devenait de plus en plus fort et solide, bon pour reprendre la ferme. Leurs deuxième bébé fut une fille. Il suffirait de trouver un bon parti et de la marier dès qu'elle serait en âge. Et lui, Akid, promis à finir sa vie chez les rêveurs comme un acolyte sans Don du Rêve.
Son enfance fut des plus simples, lorsqu'il fut en âge de porter des charges, il aida ses parents à la ferme. Le jeune garçon commença à développer une certaine curiosité, comme tous les gamins de son âge, posant des tas de questions sur tout ce qu'il voyait.
Puis vint l'adolescence, la fin de l'innocence et le départ chez les Rêveurs qui approchait. Akid n'était pas vraiment enthousiaste à l'idée de partir se cloîtrer dans une abbaye pour le restant de ses jours. Mais il comprenait la nécessité. La vie à la ferme était loin d'être facile, surtout quand tu as plusieurs bouches à nourrir. Alors, en enlever une en la donnant à l'ordre des rêveurs, c'était un choix facile.
Mais son avenir allait être bouleversé. Tout commença un jour comme les autres, les tâches quotidiennes s'enchaînaient. Ce qu'il détestait le plus c'était les seaux de nourriture pour les porcs. Ils étaient toujours lourds, remplis à raz-bord d'épluchures de légumes, de morceaux de nourritures. Le tout empestait et semblait rendre les cochons fous de joie. Pour s'aider, il s'imaginait souvent qu'il était un Dessinateur, quelqu'un capable de créer des vents forts qui souleveraient facilement les seaux. Mais, le Don dans sa famille n'avait jamais été puissant, pas assez pour créer des Dessins complexes.
Habituellement, il fermait les yeux, dessinait les vents dans son esprit, puis les rouvrait pour découvrir que rien n'avait changé. Mais à ce moment-là, ce fut étrange, alors qu'il y pensait, les contours se firent plus précis, plus net et il sentait la tension sur ses bras s'apaiser petit à petit. Akid sentit les anses quitter ses mains et partir loin… Ses paupières s'ouvrirent, alors qu'il pensait avoir rêvé tout ça. Mais non. Les seaux étaient en lévitation, devant lui et montait, montait… Porter par un courant magique. Puis… Soudainement, plus rien. Un grand fracas retenti.
Qu'est-ce qu'il venait de se passer… Il avait ? Non… Non, c'est impossible… C'était réservé aux nobles... Les simples garçons de ferme comme lui ne pouvait pas… Bon, autant retenter pour vérifier. Il ferma de nouveau les yeux et recommença. En les rouvrant… Rien n'avait bougé, pas d'un seul pouce. Il soupira, déçu… Sûrement une blague qu'un vrai Dessinateur lui avait fait.
Les jours passèrent, se ressemblant tous. Parfois, il lui reprenait l'envie d'essayer. Et plus il s'élançait, plus il sentait quelque chose se passer, comme une mécanique qui s'huilait, mais rien, toujours rien. Jusqu'à ce qu'enfin, un déclic, un petit quelque chose qui fit qu'il arrive à faire basculer son Dessin. Alors que les seaux s'élevaient de nouveau dans les air, Akid était sur de lui, il avait un Don Puissant. Pourquoi, comment, il ne savait pas, mais il l'avait !
Il fonça droit vers la maison, tachant d'annoncer la nouvelle. Les plus sceptiques lui demandèrent de prouver ses dire. Ce qu'il s'empressa de faire, répétant les mêmes étapes, cherchant les mêmes sensations. Après plusieurs heures d'essais, il y arriva finalement. Soulevant de nouveau les seaux.
Une longue discussion s'en suivit entre les deux parents. C'était à la fois une grande opportunité, mais eux, pauvre qu'ils étaient, ne pouvait pas payer l'Analyste et il ne fallait pas parler des frais de l'Académie. Une décision fut prise. La famille allait économiser pour payer l'Analyste et celon le résultats, ils aviseraient.
Ainsi deux années passèrent, lentement, trop lentement pour Akid. Il voulait savoir, connaître l'étendue de son pouvoir… Il était tellement impatient. Finalement, la sommes fut réunie, à la sueur du front des Lissilyk. C'est après ses dix-neuf ans qu'il fut présenté à un Analyste d'Al-Vor.
Le jeune homme était à la fois anxieux et désireux d'aller plus loin. Il n'arrêta pas de poser des questions qui reçurent leurs réponses. Les tableaux accrochés étaient les tests des précédents Dessinateurs qui étaient passés par ici. Les cercles représentaient les trois piliers du Don, le Rouge montre la Volonté, le Bleu, la Créativité, le Jaune, le Pouvoir. L'agencement des trois cercles montraient la puissance du Dessinateur. Il y avait effectivement des cas particuliers, le Cercle Noir, deux ont été recensé, les deux personnes sont devenues des légendes, Merwyn Ril'Avalon et Ewilan Gil'Sayan. Akid s'imaginait déjà, devenant une véritable légende, protégeant le monde contre les menaces. Mais ce ne serait certainement pas possible. Il n'était pas exceptionnel comme ces deux grandes figures.
Il continua de poser des questions, surtout sur l'étrange machine fait de cristal que l'analyste touchait avec précaution. L'explication ne se fit pas attendre, il apprit ainsi ce qu'était des Scintilleurs et à quoi il servait.
La séance se passa sans aucun problème, Akid écouta et suivit les instructions de l'Analyste à la lettre. Puis arriva le moment de la révélation. On lui montra son tableau. Il ne comprit pas tout de suite tout, mais il remarqua qu'il avait une Créativité plus forte que les deux autres. Le cercle bleu était bien centré, tandis que le jaune, légèrement moins grand était décalé de quelque centimètre vers la gauche. Le pouvoir était le plus petit et s'en allait vers le haut. L'analyste expliqua simplement.
-Votre fils a un don du dessin assez puissant pour être exploité. Ce n'est pas le meilleur que j'ai vu passer dans ma longue carrière, mais il est suffisamment intéressant pour demander à entrer dans une Académie.
Les deux parents se regardèrent, se consultant du regard. Son père prit la parole pour poser le problème.
-M'sieur, vous vous connaissez certainement mieux qu'nous dans les moyens d'entrée dans une des Académies, mais c'la doit coûter des sous et nous n'sommes pas très riches.
L'Analyste se gratta sa barbiche avant de répondre.
-Il y a des moyens pour que votre fils puisse intégrer une des écoles de l'empire. Vous pouvez demander une bourse à l'Empire, voir si vous réussissez à trouver un Parrain. Si vous voulez je peux vous aider pour les formalités d'usage.
Le regard d'Akid s'illumina, il aurait peut-être de la chance. Il pourrait être accepté dans l'Académie d'Al-Vor… Il n'espérait pas Al-Jeit, car c'était la plus prestigieuse des Académies et ce ne serait pas un simple roturier qui y entrerait. Al-Vor était la plus proche, ce serait certainement le choix le plus logique.
Après six mois de recherche de papier, aider par l'Analyste, de demande de parrainage auprès des professeurs de l'Académie d'Al-Vor et d'attente insoutenable, ils obtinrent une réponse de la part de l'Administration. Le visage d'Akid s'illumina quand on lui dit qu'elle était positive. Il allait apprendre à maitriser son Don ! Il n'en pouvait plus, il voulait commencer le plus rapidement possible.
Il dut quand même patienter, le temps d'envoyer l'inscription à l'Académie, préparer ses affaires, acheter ce qu'il allait lui falloir pour étudier. Pendant cette période, le jeune homme vivait sur un nuage. Un rêve qui devenait réalité. Qui n'avait jamais espéré cela ?
Il déchanta assez rapidement quand il arriva dans sa nouvelle école. Être roturier dans un monde presque entièrement constitué de noble n'était pas plaisant. On lui faisait ressentir à chaque instant à quel point il était une anomalie, qu'il n'avait pas sa place ici. Il devait travailler plus que les autres pour prouver sa valeur. Ses parents lui avaient dit que les gens de la Noblesse n'étaient pas tendres et que certain se considéraient bien au-dessus des simples fermiers. Et il se rendait de plus en plus compte du fossé qui s'était creusé entre les Dessinateurs puissants et les autres. Heureusement, il n'était pas la seule anomalie dans l'Académie, un petit nombre d'élèves Dessinateurs venaient du même monde que lui. Rapidement, il s'en rapprocha, s'en fit des amis. Cela lui permit de tenir sous cette pression sociale.
Un des cours qui l'intéressa le plus fut les théories sur l'évolution du Don, c'est celui qui lui parlait le plus. Il adorait les questions que l'on pouvait se poser avec ce sujet. Il se fit aussi remarquer dans la Sociologie liée au Dessin, lorsqu'il entama un débat sur la position des Dessinateurs dans la société. Cela lui attira les foudres de certain de ses camarades, autant que des félicitations de professeur.
Trois ans plus tard, Akid passa le premier Cycle sans trop de problèmes, toujours assidu, s'investissant le plus loin possible dans ses devoirs. Il décida de continuer, plutôt que d'en rester là. Le Don du Dessin devenait trop attrayant, c'était un sujet vaste et intéressant. Il se devait de continuer.
Alors, il entama le second et décida de se spécialiser dans l'évolution du Don, son projet de recherche était sur l'origine du Dessin chez un individu, pourquoi certain naissait avec un Dessin aussi puissant, alors que d'autre non. Il commença à concrétiser ses idées, utilisant des méthodes précises et des outils pointus pour distiller des composants, les faire réagir avec d'autre et expérimenter. Il utilisa notamment des gommeurs durant ses expériences, ces créatures avaient un lien avec le Dessin vraiment intriguant.
Et pendant ces quatre années laborieuses, il s'émerveilla de voir la complexité du Dessin et de son origine. Ce fut d'ailleurs durant cette période qu'il prit sa plus mauvaise habitude, celle de fumée la pipe. Il trouvait que cela lui permettait de prendre du recul et de calmer son esprit quand il n'arrivait plus à avancer dans ses recherches.
A la fin des quatre ans, il sortit son mémoire « Pourquoi le Don ? », résumant ses actuels recherches, parlant de l'hérédité du Don puissant, demandant toujours pourquoi y'a t'il des exceptions, émettant l'hypothèse qu'il serait peut-être un jour possible de créer le don et finissant ainsi son deuxième Cycle.
Il décida d'aller plus loin. Pousser un peu plus son hypothèse, essayer de la prouver. Mais pour cela, il allait devoir faire autre chose que de rester dans l'Académie. Alors, Akid décida d'aller étudier la question sur le terrain. Il n'avancerait pas tant qu'il ne pourrait pas expérimenter.
Cela faisait maintenant trois ans, trois années passées à visiter Gwendalavir, accompagnant les caravanes en leurs proposant ses services, restant quelques temps dans une ville, attendant qu'un autre convoie ne parte. Trois ans qu'il cherchait des réponses et qu'il n'en trouvait pas vraiment. Durant ses pérégrinations, il avait découvert beaucoup de choses, mais rien qui ne faisait avancer sa recherche. Mais il était déterminé à trouver la réponse à ses deux questions. « D'où viens le Don ? » et « Peut-on créer le Don du Dessin ».
Informations Personnelles
- Pseudo
- Je vous en donne plusieurs, choisissez : Tata Ours, Pierrot, ArrowKenroll, Pierre-Yves. (Même si je préfère Tata Ours
- Age Réel
- 28 ans
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- Soyons simple et efficace, je suis un mec, grand, cheveux noir et... Quoi ? Je vous parle de moi ! Bon, plus sérieusement, j'aime beaucoup lire et écrire (comme beaucoup de gens ici). Je fais aussi du jeux de rôle, des jeux de plateaux, des p'tits jeux de bar... J'aime beaucoup les jeux vidéos... Hm... Je n'aime pas trop les épinards, les brocolis, les choux fleurs. J'aime bien manger, boire avec des amis, rencontrer de nouvelles personnes... Je suis un blagueur qui à un niveau oscillant entre l'exceptionnel et le merdique, plus souvent au raz des pâquerettes que haut dans le ciel d'ailleurs.
- Es-tu familier avec l'univers de Pierre Bottero ?
- Oui, j'ai tout lu.
- Comment as-tu connu le forum ?
- Hm... Parce que j'y étais ? *Se cache des regards courroucés des gens* Mais je suis revenu.
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- Nope, le forum il est trop beau encore plus qu'avant :3
- As-tu besoin d'un parrain ou d'une marraine ?
- Non, je me débrouille.