Eileen Miyrshaï
Etranger (?) | Sculptrice sur bois
Généralités
Nom : Miyrshaï
Prénom : Eileen
Sexe : Femme
Âge : Dix-neuf ans
Lieu de Naissance : -
Peuple : Alavirien (Etrangère ?)
Métier : Sculptrice sur bois
Crédits : Si vous souhaitez indiquer qui a crée l'image de la présentation. (Merci de ne pas modifier le lien au dessus de l'image par contre...)
Prénom : Eileen
Sexe : Femme
Âge : Dix-neuf ans
Lieu de Naissance : -
Peuple : Alavirien (Etrangère ?)
Métier : Sculptrice sur bois
Crédits : Si vous souhaitez indiquer qui a crée l'image de la présentation. (Merci de ne pas modifier le lien au dessus de l'image par contre...)
© Crédits
Description Physique
Ce qui nuit gravement à la santé des bien-pensants est surtout la liberté des autres. | D. Carrisi
La seule image que j'ai de moi est celle que j'ai pu voir sur la surface parsemée d'imperfections de l'eau des ruisseaux. Je ne crois pas être très grande. En tout cas, mes loups le sont bien plus que moi. Ma peau se rapproche de la couleur de la terre sèche, et mes yeux de celle des feuilles d'automne. Lorsque je tue ma proie, j'utilise son sang pour me faire une marque sur le front, et une sous chaque œil. Ma mère m'a appris qu'il s'agit d'un moyen de rendre hommage à l'être auquel on a arraché la vie.
En ce qui concerne les habits, je porte toujours la même chose. La peau d'un loup blanc couvre mes épaules et ma tête, en guise de cape. Je porte la même robe bleu que toujours. Dans mes souvenirs, elle était trop grande pour moi. Aujourd'hui, elle me va à merveille. Et par-dessus ma robe, souillée de sang et de boue, je ne me sépare jamais du haut, autrefois blanc, qui appartenait à ma mère. Ce n'est pas la seule chose que j'ai gardé d'elle. Il y a aussi ses deux bracelets, qui entourent le haut de mes bras, et le masque en bois qu'elle avait sculpté pour moi, quand je ne savais pas encore le faire. Il représente une tête de loup. Je le porte tout le temps sur le dessus de ma tête, et lorsque je le mets, il masque totalement mon visage. C'est un porte-bonheur. Enfin, il y a mes chaussures, faites en cuire. Elles étaient à ma mère, et je les ai prise lorsque les miennes sont devenues trop petites.
Le reste ne vient pas d'elle. Je parle de mon collier, que j'ai fabriqué moi même avec des dents de loups. Il y a mon couteau, dont je ne me sépare jamais. J'ai taillé le manche dans du bois et la lame dans de l'os. Et puis, il y a ma lance, qui fait à peu près ma taille, et que j'ai fabriqué à partir des mêmes matériaux que mon couteau. Affublée de tout ça, je suppose que l'on peut facilement me prendre pour une sauvage. Surtout lorsque je suis barbouillée de sang. Mais quelle importance ?
En ce qui concerne les habits, je porte toujours la même chose. La peau d'un loup blanc couvre mes épaules et ma tête, en guise de cape. Je porte la même robe bleu que toujours. Dans mes souvenirs, elle était trop grande pour moi. Aujourd'hui, elle me va à merveille. Et par-dessus ma robe, souillée de sang et de boue, je ne me sépare jamais du haut, autrefois blanc, qui appartenait à ma mère. Ce n'est pas la seule chose que j'ai gardé d'elle. Il y a aussi ses deux bracelets, qui entourent le haut de mes bras, et le masque en bois qu'elle avait sculpté pour moi, quand je ne savais pas encore le faire. Il représente une tête de loup. Je le porte tout le temps sur le dessus de ma tête, et lorsque je le mets, il masque totalement mon visage. C'est un porte-bonheur. Enfin, il y a mes chaussures, faites en cuire. Elles étaient à ma mère, et je les ai prise lorsque les miennes sont devenues trop petites.
Le reste ne vient pas d'elle. Je parle de mon collier, que j'ai fabriqué moi même avec des dents de loups. Il y a mon couteau, dont je ne me sépare jamais. J'ai taillé le manche dans du bois et la lame dans de l'os. Et puis, il y a ma lance, qui fait à peu près ma taille, et que j'ai fabriqué à partir des mêmes matériaux que mon couteau. Affublée de tout ça, je suppose que l'on peut facilement me prendre pour une sauvage. Surtout lorsque je suis barbouillée de sang. Mais quelle importance ?
Caractère
Le jour est éblouissant, la nuit appartient aux rêves et seuls les crépuscules sont clairvoyants pour les hommes. | L. Pirandello
Je suis une fille de l'ombre. Après toutes ses années passées loin de tout, je devrais avoir peur. Mais ce n'est pas le cas. Je ne suis pas familière avec ce sentiment. Il faut dire que j'ai grandi dans l'insouciance, et que rien ne m'a permis de changer. Je n'ai pas la moindre idée de comment je dois me comporter en rencontrant d'autres êtres comme moi. Je crois facilement ce que l'on me dit, et je ne dis non à rien. Ou presque. Cela ne m'empêche pas de savoir me battre et de pouvoir sembler violente voir sauvage aux yeux des autres.
Mais au fond, je suis une fille gentille, qui n'a jamais vraiment grandi, mais qui a toujours su et dû se débrouiller seule. Je suis très débrouillarde, d'ailleurs. C'est ma mère qui le disait. Je ne doute pas que je saurais m'adapter à tout ! Véritable boule d'énergie, je ne tiens pas en place, sauf lorsque la magie de la sculpture opère. Je peux sculpter pendant des heures, silencieuse, et calme. Mais il faut attendre ces moments ou ceux où je dors pour être tranquille.
Mon régime alimentaire est en tout point similaire à celui de mes loups. J'aime la viande, surtout lorsqu'elle est crue. D'ailleurs je partage beaucoup de choses avec eux. Sauf peut-être le plaisir de la marche. Je suis d'ailleurs très souvent juchée sur le dos de l'un ou l'autre. Certains voyagent en cheval, et bien moi, je voyage en loup. Je les fais obéir en jouant avec les éléments qui nous entoure, grâce à un don de navigatrice que j'aurais hérité de ma mère. Grâce à elle, j'ai mis au point un langage codé pour me faire comprendre. Les loups sont des êtres très sensibles aux éléments qui les entourent. Mais je ne sais presque rien sur mon don. Il y a beaucoup de choses que je ne connais pas. Mais je suis prête, à présent. Mon voyage peut enfin commencer !
Mais au fond, je suis une fille gentille, qui n'a jamais vraiment grandi, mais qui a toujours su et dû se débrouiller seule. Je suis très débrouillarde, d'ailleurs. C'est ma mère qui le disait. Je ne doute pas que je saurais m'adapter à tout ! Véritable boule d'énergie, je ne tiens pas en place, sauf lorsque la magie de la sculpture opère. Je peux sculpter pendant des heures, silencieuse, et calme. Mais il faut attendre ces moments ou ceux où je dors pour être tranquille.
Mon régime alimentaire est en tout point similaire à celui de mes loups. J'aime la viande, surtout lorsqu'elle est crue. D'ailleurs je partage beaucoup de choses avec eux. Sauf peut-être le plaisir de la marche. Je suis d'ailleurs très souvent juchée sur le dos de l'un ou l'autre. Certains voyagent en cheval, et bien moi, je voyage en loup. Je les fais obéir en jouant avec les éléments qui nous entoure, grâce à un don de navigatrice que j'aurais hérité de ma mère. Grâce à elle, j'ai mis au point un langage codé pour me faire comprendre. Les loups sont des êtres très sensibles aux éléments qui les entourent. Mais je ne sais presque rien sur mon don. Il y a beaucoup de choses que je ne connais pas. Mais je suis prête, à présent. Mon voyage peut enfin commencer !
Histoire
C'était nuit dans l'Octobre amer, de ma plus immémoriale année, au fond des brumes pâles | Edgar Allan Poe
Il y a très longtemps, une légende oubliée des hommes racontait l'histoire incroyable d'une enfant née parmi les loups. Cette enfant, choyée par sa famille d'adoption, n'était humaine que d'apparence. Elle avait l'esprit et les habitudes d'une louve, chassait comme une louve, se nourrissait comme une louve, inconsciente qu'elle n'avait pas la même force que ses congénères. Elle aimait par-dessus tout courir dans les bois et hurler à la lune. L'enfant loup était heureuse, bien loin de se douter qu'elle était différente. Mais un jour d'automne, elle prit le risque de trop. L'enfant loup mourut. La lune, touchée par les hurlements de tous les loups endeuillés, entoura l'enfant morte de ses bras, et la serrant tout contre elle, posa ses lèvres argentées contre sa peau pâle. Le corps de l'enfant changea alors, se couvrant d'un pelage aussi blanc que l'était la lune, et cette dernière lui redonna la vie. L'enfant devint loup et pu enfin vivre son éternité aux côtés de ceux qu'elle aimait.
C'est une belle histoire. Mais ce ne sont que des mensonges. Un tissu de mensonges éhontés, proférés par ceux qui ne savent pas. On peut rêver du vent, de hurler à la lune, de rire aux étoiles. On peut courir à toute vitesse dans la forêt, boire aux ruisseaux et manger la chaire crue. On peut même dormir avec le ciel pour couverture, blottit contre leur peau. Mais on ne devient pas loup lorsque l'on est humain. Et je suis née humaine.
Je n'ai pas connu mon père. Je ne sais même pas d'où je viens. Je n'ai aucun souvenir avant ma sixième année. C'est comme si je m'étais réveillée un matin, après un de ces longs sommeils qui laissent un goût amer dans la bouche. J'avais des images plein la tête, sans jamais pouvoir mettre de mots dessus. Sans jamais savoir s'il s'agissait de cauchemars ou de souvenirs. Et pour ma mère, c'était un sujet tabou. On n'en parlait pas, et si je lui demandais, elle devenait violente. Alors j'ai arrêté de posé des questions. Et je me suis mise à vivre.
J'ai toujours vécu dans la forêt, avec l'étrange impression que ma mère et moi étions les seules représentantes de notre race. Et ça m'allait très bien comme ça. Nous vivions entourées par la nature et les êtres qui la peuplaient. Je me sentais chez moi. J'étais chez moi. Et rien d'autre n'existait. Nous vivions en harmonie avec la tribu des grands loups blancs, qui exerçaient sur moi une fascination sans précédent. Ma mère avait réussi à établir une communication avec eux, en influençant les éléments autour d'eux. Elle m'avait parlé de son pouvoir étrange. Elle disait qu'elle pouvait influencer l'air, la terre et l'eau grâce au don des navigateurs. Ce fut le seul indice qu'elle ne me révéla jamais quant à mes origines. Il se trouva que j'étais, moi aussi, en possession de ce don.
Ma mère et moi habitions dans un abri en bois, qu'elle avait confectionné toute seule. Le matin, lorsque le jour se levait, nous partions à la chasse, avec les armes que nous avions fabriqué. Nous faisions ensuite de longues balades, entre ciel et terre, où nous pouvions admirer la nature et son bruit. L'après-midi, elle sculptait le bois, et moi je la regardais faire. Parfois, je le faisais aussi, mais moins bien qu'elle. De son regard sévère, elle me corrigeait, et elle pinçait les lèvres lorsqu'elle était satisfaite. Et puis le soir, elle me racontait des histoires, toujours différentes, les yeux remplis d'étoiles. Je n'ai pas vécu longtemps avec elle, mais elle m'a appris des milliers de choses.
Je n'avais pas dix ans lorsque la lune l'emporta. Je me retrouvai sans elle, mais jamais seule. Ma tristesse ne dura pas. En regardant les étoiles un soir, je vis ses yeux. Je sus qu'elle avait retrouvé sa place et qu'elle veillait sur moi, malgré la distance qui nous séparait. Et que, comme les étoiles, elle était invisible le jour mais toujours présente, et m'accompagnait pendant mon sommeil.
Je continuai à grandir dans ce monde qui me semblait si ouvert, et qui était pourtant si clos. Les loups devinrent ma famille, ma tribu, ma meute. J'appris à communiquer avec eux par le biais des éléments, comme ma mère le faisait avant moi. Je me forgeai en leur compagnie, et à mesure que le temps passait, ma curiosité grandissait. Un jour vint où je me persuadai qu'il n'y avait pas que la forêt. Qu'il y avait autre chose, ailleurs. D'autres êtres comme ma mère et moi. Et un matin, je décidai de partir et de quitter définitivement la forêt, mon enfance et les loups. Mais deux d'entre eux étaient destinés à me suivre. Je les appelai Ambre, en hommage aux yeux si beaux de ma mère, et Automne, en mémoire de l'enfant louve.
C'est une belle histoire. Mais ce ne sont que des mensonges. Un tissu de mensonges éhontés, proférés par ceux qui ne savent pas. On peut rêver du vent, de hurler à la lune, de rire aux étoiles. On peut courir à toute vitesse dans la forêt, boire aux ruisseaux et manger la chaire crue. On peut même dormir avec le ciel pour couverture, blottit contre leur peau. Mais on ne devient pas loup lorsque l'on est humain. Et je suis née humaine.
Je n'ai pas connu mon père. Je ne sais même pas d'où je viens. Je n'ai aucun souvenir avant ma sixième année. C'est comme si je m'étais réveillée un matin, après un de ces longs sommeils qui laissent un goût amer dans la bouche. J'avais des images plein la tête, sans jamais pouvoir mettre de mots dessus. Sans jamais savoir s'il s'agissait de cauchemars ou de souvenirs. Et pour ma mère, c'était un sujet tabou. On n'en parlait pas, et si je lui demandais, elle devenait violente. Alors j'ai arrêté de posé des questions. Et je me suis mise à vivre.
J'ai toujours vécu dans la forêt, avec l'étrange impression que ma mère et moi étions les seules représentantes de notre race. Et ça m'allait très bien comme ça. Nous vivions entourées par la nature et les êtres qui la peuplaient. Je me sentais chez moi. J'étais chez moi. Et rien d'autre n'existait. Nous vivions en harmonie avec la tribu des grands loups blancs, qui exerçaient sur moi une fascination sans précédent. Ma mère avait réussi à établir une communication avec eux, en influençant les éléments autour d'eux. Elle m'avait parlé de son pouvoir étrange. Elle disait qu'elle pouvait influencer l'air, la terre et l'eau grâce au don des navigateurs. Ce fut le seul indice qu'elle ne me révéla jamais quant à mes origines. Il se trouva que j'étais, moi aussi, en possession de ce don.
Ma mère et moi habitions dans un abri en bois, qu'elle avait confectionné toute seule. Le matin, lorsque le jour se levait, nous partions à la chasse, avec les armes que nous avions fabriqué. Nous faisions ensuite de longues balades, entre ciel et terre, où nous pouvions admirer la nature et son bruit. L'après-midi, elle sculptait le bois, et moi je la regardais faire. Parfois, je le faisais aussi, mais moins bien qu'elle. De son regard sévère, elle me corrigeait, et elle pinçait les lèvres lorsqu'elle était satisfaite. Et puis le soir, elle me racontait des histoires, toujours différentes, les yeux remplis d'étoiles. Je n'ai pas vécu longtemps avec elle, mais elle m'a appris des milliers de choses.
Je n'avais pas dix ans lorsque la lune l'emporta. Je me retrouvai sans elle, mais jamais seule. Ma tristesse ne dura pas. En regardant les étoiles un soir, je vis ses yeux. Je sus qu'elle avait retrouvé sa place et qu'elle veillait sur moi, malgré la distance qui nous séparait. Et que, comme les étoiles, elle était invisible le jour mais toujours présente, et m'accompagnait pendant mon sommeil.
Je continuai à grandir dans ce monde qui me semblait si ouvert, et qui était pourtant si clos. Les loups devinrent ma famille, ma tribu, ma meute. J'appris à communiquer avec eux par le biais des éléments, comme ma mère le faisait avant moi. Je me forgeai en leur compagnie, et à mesure que le temps passait, ma curiosité grandissait. Un jour vint où je me persuadai qu'il n'y avait pas que la forêt. Qu'il y avait autre chose, ailleurs. D'autres êtres comme ma mère et moi. Et un matin, je décidai de partir et de quitter définitivement la forêt, mon enfance et les loups. Mais deux d'entre eux étaient destinés à me suivre. Je les appelai Ambre, en hommage aux yeux si beaux de ma mère, et Automne, en mémoire de l'enfant louve.
Informations personnelles
Mieux vaut boire une bière cul sec que pas de bière du tout - Le sage dans le fût
Pseudo : A vot' bon coeur, fait' dont comme i'vous plaira.
Age réel : Situé entre dix et soixante ans.
Pays d'origine : Dans le placard sous l'escalier, 4, Privet Drive, Little Whinging, Surrey
Parlez-nous de vous : ♫ Du rhum, des femmes, et d'la bière non de dieu ! ♫
Familier avec l'univers de Pierre Bottero? : Heu... Oui... Enfin... Je crois... Enfin...
Comment avez vous connu le forum ? : "L'arrivée, ou comment se perdre sur internet et découvrir des choses vraiment, mais alors vraiment géniales."
Un commentaire sur le forum ? : C'est beauuuuu !
Demande particulière : Alors, je me demandais à titre informatif, c'est interdit de jouer des personnages venant de Valingaï ?
Age réel : Situé entre dix et soixante ans.
Pays d'origine : Dans le placard sous l'escalier, 4, Privet Drive, Little Whinging, Surrey
Parlez-nous de vous : ♫ Du rhum, des femmes, et d'la bière non de dieu ! ♫
Familier avec l'univers de Pierre Bottero? : Heu... Oui... Enfin... Je crois... Enfin...
Comment avez vous connu le forum ? : "L'arrivée, ou comment se perdre sur internet et découvrir des choses vraiment, mais alors vraiment géniales."
Un commentaire sur le forum ? : C'est beauuuuu !
Demande particulière : Alors, je me demandais à titre informatif, c'est interdit de jouer des personnages venant de Valingaï ?