descriptionDéclinez votre identité.
Dans le coin le plus sombre de l’auberge, un grand type était assis à une table. Appuyé nonchalamment contre le mur, son attitude laissait croire à la majorité des clients de l’auberge qu’il était totalement inoffensif. Ce qui aurait dû leur mettre la puce à l’oreille, mais qui ne l’avait pas visiblement fait, était tout un tas de petit élément pour le moins incongru. Premièrement, il n’avait pas choisi cette table là au hasard. Certes, le fait qu’elle soit dans l’ombre s’avérait relativement pratique mais de là où il était, il voyait une grande majorité de la salle et principalement, la porte d’entrée… si on pouvait appeler comme ça le grand panneau de bois qui fermait la bâtisse. Deuxièmement, il cachait la partie haute de son visage d’un masque. Grâce à la capuche qu’il avait relevé et la manque de luminosité, on ne pouvait pas réellement voir que le masque s’avérait de relative bonne facture malgré son aspect usé. Si au début, le fait qu’il dissimule son visage avait attiré les regards des clients, il avait réussi à se faire oublier. En face de lui, une chope auquel il n’avait pas touché s’était réchauffée depuis longtemps. Peu importait, elle n’était pas là pour être bue mais pour que le patron lui fiche la paix. Il n’allait pas s’empoisonner avec la bière locale non plus.
Cela faisait déjà un certain temps qu’il était assis en silence et sans bouger dans l’angle. Et pour une excellente raison, il attendait quelqu'un. Son immobilité ne permettait pas de dire qu’il commençait sérieusement à s’impatienter… et pourtant. La journée commençait à tirer à sa fin, et il avait une réception de la plus haute importance à la Cour le soir même. S’il était décidé à attendre jusqu'à la dernière minute, c’était parce que la personne qu’il devait rencontrer était son informateur… mais pas n’importe quel informateur. Celui qui possédait toujours l’information intéressante et vérifiée. Et quand celui-ci vous contactait pour vous annoncer qu’il avait du nouveau, ce n’était pas la personne que vous choisissez d’ignorer. Surtout qu’il était rare que celui qu’il connaissait sous le nom de Jilano, très mauvaise référence à l’histoire apparemment, n’avait encore jamais demandé à Tarendal de se déplacer. Après un rapide échange, le nom du village et l’heure du rendez-vous avait été échangé.
Par toutes les damnations du Chaos, il lui était tout bonnement impossible de se rappeler le nom du misérable village dans lequel il se trouvait. Le propriétaire du taudis dans lequel il se tenait lui avait même répété d’un ton affable tout en lui souhaitant la bienvenue. Peu importe, ce n’était pas le genre de village dont il était intéressant de retenir le nom. Évidemment, ce genre de rendez-vous ne s'effectuait jamais dans des endroits où l’on avait envie de se rendre. En l’occurrence, ce qui l’avait particulièrement agacé cette fois-ci, c’est que le village se trouvait en plein milieu des Marches du Nord. Soit le pire endroit pour effectuer un Pas sur le Côté. Avec les aléas du Dessin dans cette région de mort, on était jamais bien sûr de se retrouver au bon endroit. Le type était fiable, c’est ce qui l’avait poussé à rester aussi longtemps. En temps normal, il aurait probablement attendu une heure tout au plus.
Ses lèvres s'étirèrent en un fin sourire quasi imperceptible. D'habitude, la réputation qu’il avait le prévenait contre ce genre de problèmes. Personne n’aimait avoir un Mercenaire en colère sur le dos. D'autant que la réputation qui était taillé au « grand type qui porte un masque » était peu glorieuse. Définitivement un type qu’on avait pas envie de se mettre à dos. Le sourire disparut aussi vite qu’il était arrivé. C’est à cet instant que quelqu'un franchit le pas de la porte. La lumière du soleil couchant l’aveugla uniquement le temps que la porte se referme d’elle-même et il eut pleinement loisir d’observer l'inconnu. C’est là que les choses devinrent intéressantes : sa tenu et son équipement ne laissait aucun doute… un Frontalier. Il était bien possible qu’il soit l’informateur qu’il attendait. L’astuce consistait maintenant à s’assurer que c’était bien lui… ou pas. Sauf que la taverne était pleine craquer, toutes les tables étaient occupées. Visiblement, avec la fin de la journée, les habitants du coin venait se retrouver à la seule et unique taverne du village. Ça n’allait pas lui faciliter la tâche. Soit il s’asseyait à une table parce qu’il connaissait des gens. Soit il s’asseyait à sa table… ce qui pouvait dire deux choses. Il allait devoir se montrer malin, mais il ne s’inquiétait pas trop. C’était à la hauteur de ses capacités.
Cela faisait déjà un certain temps qu’il était assis en silence et sans bouger dans l’angle. Et pour une excellente raison, il attendait quelqu'un. Son immobilité ne permettait pas de dire qu’il commençait sérieusement à s’impatienter… et pourtant. La journée commençait à tirer à sa fin, et il avait une réception de la plus haute importance à la Cour le soir même. S’il était décidé à attendre jusqu'à la dernière minute, c’était parce que la personne qu’il devait rencontrer était son informateur… mais pas n’importe quel informateur. Celui qui possédait toujours l’information intéressante et vérifiée. Et quand celui-ci vous contactait pour vous annoncer qu’il avait du nouveau, ce n’était pas la personne que vous choisissez d’ignorer. Surtout qu’il était rare que celui qu’il connaissait sous le nom de Jilano, très mauvaise référence à l’histoire apparemment, n’avait encore jamais demandé à Tarendal de se déplacer. Après un rapide échange, le nom du village et l’heure du rendez-vous avait été échangé.
Par toutes les damnations du Chaos, il lui était tout bonnement impossible de se rappeler le nom du misérable village dans lequel il se trouvait. Le propriétaire du taudis dans lequel il se tenait lui avait même répété d’un ton affable tout en lui souhaitant la bienvenue. Peu importe, ce n’était pas le genre de village dont il était intéressant de retenir le nom. Évidemment, ce genre de rendez-vous ne s'effectuait jamais dans des endroits où l’on avait envie de se rendre. En l’occurrence, ce qui l’avait particulièrement agacé cette fois-ci, c’est que le village se trouvait en plein milieu des Marches du Nord. Soit le pire endroit pour effectuer un Pas sur le Côté. Avec les aléas du Dessin dans cette région de mort, on était jamais bien sûr de se retrouver au bon endroit. Le type était fiable, c’est ce qui l’avait poussé à rester aussi longtemps. En temps normal, il aurait probablement attendu une heure tout au plus.
Ses lèvres s'étirèrent en un fin sourire quasi imperceptible. D'habitude, la réputation qu’il avait le prévenait contre ce genre de problèmes. Personne n’aimait avoir un Mercenaire en colère sur le dos. D'autant que la réputation qui était taillé au « grand type qui porte un masque » était peu glorieuse. Définitivement un type qu’on avait pas envie de se mettre à dos. Le sourire disparut aussi vite qu’il était arrivé. C’est à cet instant que quelqu'un franchit le pas de la porte. La lumière du soleil couchant l’aveugla uniquement le temps que la porte se referme d’elle-même et il eut pleinement loisir d’observer l'inconnu. C’est là que les choses devinrent intéressantes : sa tenu et son équipement ne laissait aucun doute… un Frontalier. Il était bien possible qu’il soit l’informateur qu’il attendait. L’astuce consistait maintenant à s’assurer que c’était bien lui… ou pas. Sauf que la taverne était pleine craquer, toutes les tables étaient occupées. Visiblement, avec la fin de la journée, les habitants du coin venait se retrouver à la seule et unique taverne du village. Ça n’allait pas lui faciliter la tâche. Soit il s’asseyait à une table parce qu’il connaissait des gens. Soit il s’asseyait à sa table… ce qui pouvait dire deux choses. Il allait devoir se montrer malin, mais il ne s’inquiétait pas trop. C’était à la hauteur de ses capacités.
Précisions :
Je te laisse choisir si tu es l'informateur (même si j'en doute) ou si tu es juste perdu.