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Nirina Nazen, une sauvageonne Frontalière

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descriptionNirina Nazen, une sauvageonne Frontalière EmptyNirina Nazen, une sauvageonne Frontalière

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Nirina Sil'Kallian
Frontalière | Frontalière | Fauconnière & spécialiste des animaux sauvages

Généralités

Nom : Nazen, Sil'Kallian
Prénom : Nirina
Sexe : Femme
Âge : 20 ans
Lieu de Naissance : //
Peuple : Frontalier
(techniquement Alavirienne et Frontalière mais je pense qu'elle est assez Frontalière dans sa tête pour aller dans ce groupe plutôt que dans Alaviriens)
Métier : Fauconnière, spécialiste des animaux sauvages.

Crédits : Aki & Dieter Veller

Description Physique

Citation de votre personnage | Prénom & Nom
Nirina est quelqu'un qui passe plutôt inaperçue mais dès qu'on s'intéresse d'un peu plus près à elle, beaucoup de choses paraissent plus ou moins frappantes.

La 1ère chose que les gens remarquent, en général, c'est ses habits. Souvent, ils sont sales, déchirés, usés, et Nirina elle même n'est pas toujours très propre. Ses vêtements sont clairement masculins, parfois simples, souvent avec beaucoup de poches. Quand elle n'est pas avec ces vêtements douteux, ça lui arrive de porter des vêtements en cuir voir mêlant le cuir et le tissu. D'ailleurs, à la fauconnerie et pendant les représentation, c'est ce qu'elle porte (les serres ça fait mal!).

Ensuite, ce qui étonne, c'est son visage. Nirina est plutôt mignonne, il faut l'avouer, mais surtout, quand on voit son visage et ses vêtements, les gens se demandent souvent s'ils ont affaire à une fille ou à un garçon... Ou alors ils ne se posent même pas la question et pensent d'office qu'il s'agit d'un garçon. Rares sont ceux qui devinent correctement son sexe, et on peut facilement les en excuser : outre ses vêtements et son visage qui est assez androgyne, Nirina a très peu de formes féminines, ce qui n'est pas pour la gêner, au contraire! De plus, elle est assez athlétique, elle est musclée et ça se voit, même si ce n'est pas comparable à la musculature de la plupart des soldats, légionnaires et autres guerriers, chez elle c'est assez esthétique et quand elle porte des vêtements aux manches longues (elle porte toujours des vêtements amples, que se soit du cuir ou du tissu, mieux vaut trop grand que trop petit pour elle même), elle peut même donner une impression de finesse malgré cela.

Dans son allure générale, on peut aussi citer un comportement assez animal, farouche, lorsqu'elle est dans une foule. Elle est vive, a de très bon réflexes et lorsqu'elle porte ses habits "sauvages", cela accentue encore ce côté, qu'elle montre moins lorsqu'elle est habillée normalement ou qu'elle est avec des gens (avec qui elle discute hein, les gens dans la rue ne comptent pas).

Si on entre dans les détails, elle a des cheveux bruns qui donnent parfois l'impression d'avoir des reflets roux au soleil, qu'elle porte souvent courts mais qu'elle peut aussi laisser pousser jusqu'au épaules, très rarement plus, car elle aime s'attacher les cheveux et se faire de petites tresses. Elle a un teint de peau hâlé, elle bronze en effet très facilement et comme elle est très souvent dehors... Quant à ses yeux, eh bien c'est difficile à dire. A première vue, ils sont bleu, mais à y regarder de plus près, ils paraissent plutôt bleu gris, et d'encore plus près et selon la luminosité, on aperçoit même du vert, du marron, bref, un mixte des couleurs!

Suite à son "travail" proche d'animaux dangereux, on voit souvent des morsures et griffures au niveau de la gorge et des bras, et des égratignures et bleus un peu partout, et elle garde une cicatrice, discrète mais bien présente, juste au-dessus de son œil gauche (donc droit quand on la regarde), là où un animal sauvage a bien faillit l'éborgner.

Caractère

Citation de votre personnage | Prénom & Nom
Il y a tellement de choses à dire sur son caractère! Nirina est plutôt une solitaire dans le sens où elle n'a pas beaucoup d'amis et n'accorde pas toujours sa confiance facilement. Elle aime aussi la solitude, mais pas que. Il faut bien avouer qu'elle préfère la compagnie d'autre que les humains la plupart du temps...

Néanmoins ne l'imaginez pas pour autant en asociale! Nirina peut aussi être souriante, ouverte, généreuse, curieuse, mais pas toujours, il faut qu'elle soit bien disposée, il faut aussi l'aborder correctement, car elle est farouche à sa manière et peut facilement se fermer et ne plus s'ouvrir. Elle est tête de mule mais plutôt altruiste, idéaliste, simplement elle trouve le monde et la société alavirienne décevante sur de nombreux points, et surtout, elle a beaucoup de mal avec les règles de la vie en société, sans parler des codes très strictes de comportement des Frontaliers avec lesquels elle a beaucoup de mal! Elle est plutôt indépendante, dans la vie mais surtout dans sa tête (parce que en toute honnêteté, pour ce qui est de se débrouiller seule, c'est pas encore parfait!). Elle n'assume pas toujours ses décisions par contre, d'autant qu'elle a souvent du mal à en prendre quand c'est important, mais une chose est sûr, elle tient à sa liberté et à rester comme elle est, elle n'a pas envie de s'adapter à la société.

Elle est curieuse pourtant, elle a plein de choses pour elle. Enfin, curieuse... C'est vrai qu'elle est un peu touche à tout, mais elle a surtout des passions, des centres d'intérêt en particuliers qui prennent beaucoup de place : les prédateurs. Pas les animaux en général, non, vraiment les prédateurs. Elle les adore, ils la passionnent, et pour eux, pour les étudier, elle peut sans problème attendre des heures dans la forêt à attendre et observer malgré sa nature peu patiente, et surtout elle est capable de se mettre en danger là où dans de nombreuses autres situations, elle manquerait de courage. C'est aussi a survie parmi les prédateurs qui lui a permit de développer ses excellents réflexes, car sans eux elle ne serait peut-être pas là, ou alors pas entière!

Ce qu'il est amusant de constater aussi, c'est le malaise, voir presque la phobie qu'elle manifeste près d'herbivores, surtout les chevaux qui l'intimident par leur hauteur et leur caractère souvent nerveux et impulsif (elle a eu une mauvaise expérience avec eux).

Histoire

Citation de votre personnage | Prénom & Nom
La mère de Nirina est une fauconnière de renom, Saha Nazen. Pendant les premières années, elle éleva sa fille seule en refusant de répondre à ses questions sur son père, mais cela ne gêna pas trop cette dernière.

Bien sûr, elle était curieuse. Qui ne le serait pas? Mais découvrir qui était son père ne faisait pas parti de ses occupations principales car, a cet âge, on a tant à découvrir! Pour combler cette absence de père, Nirina s'aventurait dans les forêts et prairies alentours au mépris du danger et de sa mère qui la réprimandait toujours sévèrement à son retour : ces endroits sont dangereux, des prédateurs y rôdent. Elle pourrait se faire manger!

Parallèlement, Nirina s'intéressa très tôt au métier de sa mère et aux rapaces sont elle s'occupait. Elle lui posait plein de questions sur leur vie, leur comportement, comment s'en occuper et les éduquer et sa mère lui répondait toujours de façon précise, sentant un réel intérêt de la part de sa fille et espérant qu'elle suivrait sa voie plus tard.

Nirina ne se liait pas aux autres enfants. Elle était différente, elle était bizarre, un peu sauvageonne, et elle se battait plus souvent avec les autres enfants qu'autre chose, qu'elle se batte pour jouer ou pour de vrai. Hélas, sa mère voyageait très souvent afin de donner des représentation, des spectacles avec ses rapaces. Parce qu'en élever et bien les connaître, c'est bien mignon mais ce n'est pas ça qui fait rentrer l'argent dans la bourse! Mais à cause de ces mouvements, de ces voyages, Nirina avait du mal à se faire des repaires, à lier des relations, et les rares fois où elle réussissait, c'était pour qu'on les lui enlève aussitôt après. Sa mère était gentille, aimante, mais elle était seule, et elle avait du travail. Un seul repère n'est pas suffisant pour un enfant.

Alors Nirina retournait dans la forêt. Au moins là bas il n'y avait personne pour l'embêter, pas d'enfants pour se bagarrer, pas d'adultes pour l'embêter, même si la plupart du temps, ces derniers l'ignoraient. Elle avait du mal à parler aux adultes, et très souvent, quand elle le faisait, elle se faisait sermonner au bout de quelques minutes à cause de ses manières. Si c'était pour se faire engueuler en permanence ou pour se battre, merci bien! Elle préférait la nature, belle, avec toutes ces choses à voir, ces endroits à visiter, ces arbres à escalader. Et puis, comme ne cessait de lui répéter sa mère, dans la nature, il y avait des prédateurs. Des prédateurs autrement plus gros que les rapaces dont elle s'occupait, des prédateurs qui ne volaient pas, des prédateurs sur lesquels elle avait entendu beaucoup d'histoires.

Mais elle eu beau observer, ouvrir l’œil, elle n'en voyait aucun. Alors elle cherchait dans les villes aussi, auprès d'animaux plus modestes tels des chats et des chiens. Elle passait souvent du temps ainsi avec les animaux errants d'un quartier, quand sortir de la ville était trop long et compliqué. Et petit à petit, elle apprenait à les connaître, à décoder leur comportement, en se servant de ce que sa mère lui apprenait pour les rapaces. Pendant un temps, Nirina s'amusa même à dresser les chiens et les chats qu'elle rencontrait, mais elle abandonnait vite car à peine avait-elle eu le temps de réussir quelque chose qu'elles repartaient déjà.

Quelque chose vint pourtant rompre cette routine. Vers ses six-sept ans, Nirina vit arriver dans sa vie quelqu'un de spécial, quelqu'un qu'elle n'attendait plus : son père.

Loryen Sil'Kallian, un Frontalier.

On lui expliqua tout : que ses parents s'étaient connu au cours des voyages incessants de Saha, qu'ils s'étaient aimés, qu'ils avaient vécu une aventure pendant des semaines, des mois, mais que le devoir avait fini par rappeler Loryen, et que Saha avait bien du repartir un jour. Et puis elle c'était rendue compte qu'elle était enceinte de lui et l'avait avertit.

Bien sûr, les Raïs posaient problèmes, mais pas plus que d'habitude. Le rôle des Frontaliers restait important, même sans Ts'liches pour prendre la tête des Raïs, même avant que les Géants ne prennent la relève des Ts'liches, et Loryen avait un rôle à jouer. Il ne pouvait revenir voir sa fille et l'itinéraire suivit par Saha dans sa tournée des villes de l'empire l'emportait dans la mauvaise direction. Ils décidèrent donc d'un commun accord, peut après la naissance de Nirina, de ne rienlui révéler pour le moment, d'attendre que Loryen soit prêt et d'attendre qu'ils puissent enfin se retrouver, cela afin d'éviter que Nirina n'insiste pour aller du côté des Marches du Nord, une région dangereuse pour une femme et sa fille voyageant la plupart du temps seules et avec leurs rapaces.

Lorsque le jour vint enfin et que Nirina rencontra son père, elle était incroyablement heureuse. Elle c'était imaginée mille choses sur lui, mais qu'il soit Frontalier dépassait ses espérances : il y avait tant de légendes sur eux, leur force et leur courage légendaires, les exploits accomplis!

Ce fut l'occasion pour Nirina et Saha de visiter la Citadelle, et Nirina, qui pendant quelques temps avait aussitôt nourrir le rêve que son père ferait d'elle une Frontalière malgré son attirance pour les rapaces et autres prédateurs, déchanta vite.

Oui, les Frontaliers étaient incroyables. Ils avaient plein de qualités morales et mentales, et surtout des capacités incroyables, que se soit en combat à mains nues ou au sabre, en équitation ou au tir à l'arc. Mais à peine Nirina avait-elle commencé à faire connaissance avec les autres Frontaliers et fait la demande qu'ils lui enseignent leur art, elle se heurta à sa hantise de toujours : les codes sociaux.

Partout, elle avait rencontré des codes de comportement pour vivre en société, globalement semblables dans tout l'empire mais qui l'agaçaient, d'autant qu'ils n'étaient pas respectés de la même manière par tous - elle avait en effet connu des populations pauvres et des populations plus aisées - mais à la Citadelle, c'était pire que tout. Le code d'honneur des Frontaliers était si intransigeant, si rigide, que cela la repoussa aussitôt. Et quand son entraînement commença, parce qu'elle réussit à convaincre son père et quelques autres Frontaliers, elle se rendit vite compte de tous les efforts que cela demandait de devenir Frontalière. De devenir forte. Ses premiers entraînements commencèrent vers ses huit-neuf ans, le temps qu'elle réussisse à les convaincre, et les premiers ne furent pas très fructueux pour plusieurs raisons, notamment le manque d'habitude qu'elle avait à ce type d'exercice mais aussi la façon d'enseigner des Frontaliers, assez autoritaire et peu en accord avec son caractère.

Saha et Nirina restèrent plusieurs années à la Citadelle, et ce furent des années à la fois dures et magnifiques. Malgré un temps d'adaptation assez long et surtout difficile, Nirina réussit à s'adapter, à trouver son rythme et sa place, et surtout, elle trouva une échappatoire idéale. Non pas l'équitation - elle avait peur des chevaux depuis toute petite, un jour qu'elle avait eu la mauvaise idée d'aller rendre visite à un cheval dans son box, et elle s'entendait déjà tout juste avec les chevaux de sa mère qui tiraient leur chariot pendant les voyages - mais les loups.

Oui, les loups. Les Marches du Nord recelaient de dangers. Les Raïs bien sûr, qui descendaient parfois, mais aussi, et c'est ce qui intéressait Nirina, les loups du Nord.

Sa première rencontre avec eux fut involontaire, mais décisive dans la relation que Nirina allait nouer avec ces animaux. Alors qu'elle c'était un peu trop éloignée des Frontaliers avec qui elle était de sortie, comme d'habitude, des couinement l'avaient attirés. Et puis elle les avait aperçus : là, dans une clairière, des louveteaux qui jouaient entre eux.

Émerveillée, elle avait aussitôt voulu s'approcher, mais doucement pour que les petits ne s'affolent pas. Avant même qu'ils ne la remarquent, un grondement c'était élevé, la stoppant net.

Leur mère était là, à l'écart si bien que Nirina ne l'avait pas remarquée. Son grondement était un avertissement que Nirina comprit parfaitement : elle ne devait pas aller plus loin.

Elle recula un peu et s'installa pour les observer, mais elle ne fit pas mine de retourner sur ses pas. Après l'avoir observée pendant un instant avec méfiance, la louve avait fini par l'ignorer et était retournée à ses petits. Quelques minutes ou des heures plus tard, ils avaient fini par partir et Nirina était allée retrouver les Frontaliers qui la cherchaient alors partout.

A partir de ce jour, elle commença également à poser des questions sur les Frontaliers au sujet des loups, et elle se rendit compte que ces derniers les connaissaient très bien. Elle trouva même des Frontaliers capables de comprendre les messages, nombreux et variés, dans les hurlements des loups, et elle leur demanda aussitôt de lui apprendre.

Néanmoins, elle ne pouvait pas souvent s'échapper pour aller les observer, aussi se rabattit-elle sur les rapaces. Les années étaient passées, elle avait maintenant une dizaine d'années et son entraînement par des Frontaliers, bien que n'ayant en rien dissiper son envie d'indépendance et son côté sauvageons, avaient au moins eu l'effet de la discipliner et de la calmer un peu. Saha finit par l'autoriser au contact des rapaces et à la préparer à participer aux spectacles avec elle. Elles repartirent de la Citadelle, Loryen les suivant au début avant de repartir pour la Citadelle tandis que Saha et sa fille repartaient faire le tour du pays.

Néanmoins, malgré son envie de voir le monde et l'impression d'étouffement qu'elle avait parfois à la Citadelle, Nirina se rendit vite compte qu'elle avait déjà envie d'y retourner. C'était tellement beau là bas, et les Frontaliers avaient tellement de choses à lui apprendre malgré leurs codes de conduite stupides et psychorigides! Saha également n'étaient pas enchantée de quitter Loryen à nouveau, et elles décidèrent de faire un tour de Gwendalavir plus rapide que la dernière fois.

Mais maintenant qu'il lui était beaucoup plus facile de retourner en pleine nature, Nirina reprit ses escapades en forêt pour guetter des prédateurs, et la chance qui l'avait protégée quand elle était petite, ou peut-être simplement le fait qu'elle était restée près des villes, finit par lui faire défaut en même temps que son vœux de voir enfin un tigre des prairies le prédateur qu'elle avait sans doute le plus envie de rencontrer après le loup, fut enfin exaucé.

Les entraînements au sabre, au combat à mains nues et au tir à l'arc - Nirina avait refusé tout net l'équitation, et les Frontaliers n'avaient pas réussit à lui donner plus de quelques leçons en la matière - lui avaient donné de bons réflexes et avaient commencé à affiner sa musculature d'enfant, néanmoins elle n'avait pas tenu à emporter d'autre arme que le sabre qu'on lui avait offert pour ses entraînements, et qu'elle ne portait pas sur elle la plupart du temps. Si bien que ce jour là, alors qu'elle était à nouveau seule dans la forêt, elle était désarmée. Elle ne dut qu'à la chance de tourner la tête au bon moment pour apercevoir du coin de l’œil l'assaut du tigre et d'avoir eu le réflexe de se jeter en arrière de rester en vie : les griffes du tigre la manquèrent et ne laissèrent qu'une petite cicatrice près de son œil. Fort heureusement pour elle, ce tigre était affamé et blessé, affaibli, si bien qu'elle fut assez rapide pour grimper en vitesse dans un des nombreux arbres qui l'entouraient.

Cette expérience aurait pu l'effrayer, de la même manière que celle avec les chevaux, mais non, Nirina continua de s'intéresser aux tigres. Elle partait en forêt, se cachait et attendait de voir un prédateur, recourant à toute sortes de techniques pour passer inaperçu, se rendant compte des différences entre loups et tigres, et bien qu'elle en aperçut rarement d'autres après, son intérêt pour la question demeurait.

En attendant, elle avait finit par avoir assez bien appris le métier de fauconnière pour participer aux spectacles avec sa mère. Elle n'était pourtant pas bien vieille elle devait avoir aux alentours de 13 ans, mais elle était réellement passionnée et même si elle continuait à s'entraîner au sabre de temps en temps et que sa mère la faisait travailler le tir à l'arc - Saha chassait en effet pour nourrir ses rapaces car elle n'avait pas toujours assez d'argent pour acheter leur nourriture - elle passait aussi beaucoup de temps avec les quelques chouettes, aigles et hiboux grand ducs de sa mère, et le métier rentrait bien. Saut que Nirina sentait bien que même si elle appréciait cela, les rapaces n'étaient pas assez, ou peut-être pas la bonne espèce. Pas la bonne voie.

Elle voulait retourner à la Citadelle. Revoit son père.

Elles finirent par y retourner pour les 14 ans de Nirina, et le moins qu'on puisse dire fut qu'elles eurent de la chance car peu de temps après leur arrivée, l'empire connu les premières attaques de Raïs menées par des Géants.

Saha et Nirina se retrouvèrent ainsi bloquées à la Citadelle pendant un moment, entourée de Frontaliers peu enclins à s'occuper d'elles étant donné l'urgence de la situation. Enfin, ce n'était pas tout à fait vrai : même si les combats étaient vifs et la Citadelle beaucoup moins peuplée que d'habitude, il y restait toujours des gens, des guerriers notamment, dont certains que Nirina connaissait et qui l'avaient entraînée quelques années plus tôt et, d'un commun accord, tous décidèrent que quitte à rester cloîtrer ici, autant s'occuper utilement, à savoir en se préparant, quand leur tour viendrait dans le cas des Frontaliers et à pouvoir se défendre si besoin pour Nirina. Après tout, la Citadelle n'avait jamais été prise, certes, mais qui sait, d'autant que la perte du seigneur Til'Illan jeta un grand froid dans la Citadelle.

Tous étaient d'accord pour dire que Nirina n'irait pas se battre. Cela n'avait rien à voir avec tout le temps qu'elle avait passé en dehors de la Citadelle avec Saha, simplement, ils étaient tous d'accord pour dire qu'elle n'avait pas le niveau.

Oh, Nirina se défendait au combat à mains nues, et elle se défendait même très bien! Un Frontalier est une arme à lui seul, on vante son sabre mais on oublie souvent que même sans lui, il reste redoutable, et du côté de Nirina, c'était on peut plus vrai! Le soucis, c'était le reste : oh, elle se défendait plutôt bien au tir à l'arc, c'est vrai, le faire dans le contexte de la chasse se prêtant bien à ensuite passer au tir à l'arc dans les combats, et sa maîtrise du sabre, bien qu'inférieur à nombre de Frontaliers, était tout à fait honorable. Non, le vrai problème, le vrai handicap n'était pas là, c'était l'équitation : tous les Frontaliers savaient monter à cheval, se rendaient aux combats ainsi et, souvent, combattaient dessus, tirant à l'arc même, mais Nirina était tout juste capable de tenir sur une selle, alors diriger son cheval, voyager avec et combattre dessus, c'était même pas la peine d'y penser!

La situation restait assez tendue même après l'aide du fils de l'Empereur, et Nirina a vite repris ses escapades sauvages malgré le danger plus extrême que jamais qu'elles représentaient vu la situation.

Saha était inquiète pour sa fille, elle voyait bien qu'elle était partagée entre son attirance pour les prédateurs et cet attachement aux Frontaliers, et les deux étant aussi dangereux l'un que l'autre à leur manière, elle ne se formalisait presque plus, d'autant que Nirina grandissait et que son besoin d'indépendance, plutôt que de diminuer, avait tendance à grandir avec elle. Mais un jour, vers ses 18 ans, quelque chose se passa qui fit espérer à Saha que sa fille prendrait une autre voie.

C'était le don du Dessin. Oh, au début, cela ne surpris personne, vu que presque tous les Alaviriens le possédaient à plus ou moins grandes échelle, et elle n'eut pas l'occasion de Dessiner beaucoup étant donné que la plupart des salles de la Citadelle interdisent l'accès aux Spires, néanmoins, un jour, ils finirent par se rendre compte que son Don du dessin différait de celui des autres Frontaliers : elle était plus rapide. La plupart des Dessinateurs de niveau faible ou très faible étaient lents à dessiner même le dessin le plus simple, d'autant qu'ils avaient rarement cherché à maîtriser ce pouvoir, et même les dessinateurs moyens avaient souvent besoin de quelques secondes pour dessiner, surtout quand ils dépassaient le stade des dessins simples. Mais Nirina, elle, au fur et à mesure qu'elle dessinait, souvent involontairement, se rendit compte, comme tous le monde autour d'elle, qu'elle avait tendance à dessiner plus vite que la moyenne. Aussitôt, certains Frontaliers et sa mère pensèrent qu'elle avait peut-être un don conséquent, assez fort pour qu'elle entre à l'Académie des dessinateurs, et faute d'avoir un analyste sous la main pour qu'elle passe le test, ils décidèrent de lui faire essayer d'entrer dans la Vigie, cette pièce tout en haut de la plus haute tour de la Citadelle et protéger par une protection telle que seuls les meilleurs dessinateurs pouvaient entrer.

Ce n'était pas un test très précis, certes, mais au vu de la vitesse de dessin de Nirina, beaucoup croyaient que c'était le signe d'un don important. Tous se trompaient, elle ne réussit pas à traverser la barrière. Suite à cet événement, même sans analyste, ils eurent tôt fait de comprendre qu'en réalité, le don de Nirina n'était pas si extraordinaire que ça : elle avait le niveau d'un dessinateur faible à moyen, ça ils ne pouvaient pas le déterminer avec précision vu le peu d'occasions de vérifier, l'absence d'expert et le manque d'expérience de Nirina elle-même avec son don, mais il n'empêche que c'était devenu sûr pour tous : mis à part cette particularité étonnante de dessiner plus vite que les autres, elle n'avait pas un don supérieur à la moyenne du don du Dessin d'un Alavirien moyen.

Nirina n'en fut pas vraiment secouée. Certes, le dessin, c'était sympa et même pratique des fois, mais elle avait déjà ses passions, ses centres d'intérêt, elle n'aurait jamais pu aller s'enfermer dans une Académie, fut-elle à Al-Jeit, la magnifique capitale. C'était trop loin de la nature pour elle, et des prédateurs qu'elle chérissait.

Elle commençait à se lasser un peu de la Citadelle cependant. Elle avait besoin de bouger de temps en temps, son enfance itinérante l'y avait trop habituée, et même s'il y avait des loups et des rapaces, il n'y avait pas de tigres ici. Elle se dit donc qu'une futur sortie ne serait pas de refus...

Informations personnelles

Citation de vous même | Pseudo
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Demande particulière : //

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    Hey, salut Nirina x) Bienvenue ^^

    Bon courage pour le reste de ta fiche !

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Merci! ^^

Ca y est, j'ai enfin fini! :D

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Au niveau des repères d'âge, je ne suis pas sûre d'avoir tout saisi mais si elle a moins d'une dizaine d'années quand elle commence l'entraînement de Frontalier, ça me paraît un peu jeune.
Un avis Brathel ?

Sinon, j'ai noté quelques incohérences/fautes d'orthographes dans l'histoire :
- 4ème paragraphe vers la fin : je crois que c'est "repère" et pas "repaire".
- 8-9ème paragraphe : "On lui expliqua tout" et puis, plus loin : "Ils décidèrent donc d'un commun accord de ne rien révéler à Nirina pour le moment". Alors, elle sait ou elle sait pas ?

Et sinon, j'ai relevé quelques fautes d'accord ou de conjugaison. Du genre "futur sortie" ou "avait aussitôt nourrir"... Rien de bien grave !

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Ah oui, ça, les fautes... C'est vrai que je ne me suis pas trop relue, j'étais tellement impatiente de terminer ma présentation ^^'

Hum, pour l'âge de début de l'entraînement Frontalier, il me semble que Siam a commencé très tôt (et sans doute pas qu'elle), mais je vais essayer de modifier un peu, en effet.

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Alors, mon avis :

Une présentation très chouette, agréablement aérée. Niveau physique et caractère, rien à redire !

Concernant l'histoire : Syane, les Frontaliers sont élevés dans leur tradition honneur-combat dès leur plus jeune âge. Si son père est un Frontalier et qu'elle et sa mère passent à la Citadelle de temps à autre, il est très possible qu'elle aie participé à ce genre d'entraînements. Possible aussi que le Seigneur des Marches du Nord aie un peu engueulé le paternel pour avoir fait un mioche quelque part et l'avoir laissé comme ça aux mains de la mère.

Pour repère / repaire : Nirina avait bon au premier essai. Un repaire est un refuge, un repère une marque (qui sert précisément à se repérer). Sinon, oui, quelques fautes d'étourderie mais rien de très vilain.

Sinon, je propose une minute de silence pour le tigre des prairies le plus bigleux du monde, qui loupe une gamine de 10 ans. Paix à son âme.

Nous avons oublié de le préciser, mais la Citadelle est un Hiatu, il est impossible d'y dessiner ; donc tu as probablement découvert que tu possédais le Don un peu à l'écart de cet endroit. Sinon, le reste me semble très bien, à ceci près que je ne sais pas trop où te mettre. Frontaliers donc ? C'est vrai que ton personnage a l'entraînement au sabre, mais le code d'honneur manque un peu, non ?

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Oui, je sais pour le tigre xD Que Nirina réussisse à éviter son coup paraissait crédible, par contre je ne savais pas comment expliquer qu'elle réussisse à se barrer sans se faire chopper, du coup, ben... Pauvre vieux tigre blessé et affamé x)

Pour le Hiatus, je sais qu'on ne peut pas dessiner dans la Citadelle, je pensais que certains endroits étaient une exception mais même sans ça, Nirina sort assez souvent car elle en a besoin (la nature, allez observer les prédateurs, tout ça), du coup c'est surtout là qu'ils s'en seraient rendu compte, et c'est justement parce qu'elle ne peut pas dessiner dans la Citadelle qu'ils ont été si long à comprendre tout ça pour son don ^^

Oui, le Seigneur devait pas être super content, j'en ai pas parlé dans l'histoire parce que j'avais déjà trop de trucs à placer, mais je pense que se serait pour ça aussi que Nirina avait du mal au début avec les Frontaliers (mais la flemme d'éditer pour le rajouter :P )

Pour le groupe, j'avoue que moi même je ne sais pas trop xD Néanmoins, si on regarde dans ses capacités et dans sa tête, je pense qu'elle est plus du côté des Frontaliers que du côté Alavirien, mais les deux se défendent, j'avoue. Oh, et c'est un argument à la con mais je préfère la couleur des Frontaliers Face /SHBAF/!

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Brathel Mil'Sedan a écrit:
Pour repère / repaire : Nirina avait bon au premier essai. Un repaire est un refuge, un repère une marque (qui sert précisément à se repérer). Sinon, oui, quelques fautes d'étourderie mais rien de très vilain.


J'étais pas trop sûre. Bon, je valide !

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